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Olympique lyonnais (1997-2008)
modifierTransféré en cours de saison suite à l'« affaire Olmeta », Grégory Coupet arrive à l'Olympique lyonnais dans un contexte difficile[A 1]. Provenant de l'AS Saint-Étienne, l'ennemi et rival du club rhodanien, Coupet subit rapidement les querelles des supporters qui le surnomme le « sale Vert », mécontents de l’arrivée d'un stéphanois à la place de leur gardien emblématique, Pascal Olmeta. La même hostilité est présente chez les joueurs, ce qui n'aide pas Coupet à s’intégrer chez les Gones[A 2]. Malgré cela, il peut compter sur la confiance de l'entraîneur Bernard Lacombe, qui l'a fait venir de l'ASSE. Ce dernier décide de le titulariser au détriment de Christophe Breton, qui était le numéro deux derrière Olmeta[A 3]. Grégory Coupet dispute son tout premier match avec l'OL le Modèle:Date sport en coupe de la Ligue contre Rennes. Il encaisse quatre buts et Lyon s'incline 4-3. Il enchaîne ensuite en championnat à Montpellier et perd 2-1. Enfin, pour son troisième match (le premier à Gerland), il se fait transpercer les filets à trois reprises contre Monaco pour un score de 3-3. Au total, il a a encaissé 9 buts en trois matchs. En bref, ses débuts à l'OL sont assez poussifs[A 4]. Mais petit à petit, le gardien natif du Puy fait son trou et son travail est reconnu. Ne commettant pas de « bourdes » et bénéficiant toujours de la confiance de Lacombe, il parvient à s'installer durablement dans les buts de l'OL.
La saison suivante (1997-1998) débute sur une victoire en Coupe Intertoto contre Montpellier qui qualifie Lyon en Coupe UEFA. Grégory Coupet découvre alors l'Europe et participe à la première épopée européenne des Gones. Ils sont éliminés en seizièmes de finale face à l'Inter Milan de Youri Djorkaeff et Ronaldo malgré une victoire 1-2 au stade San Siro[A 5]. En championnat, Coupet dispute 31 matchs et l'OL finit 6e au classement, dernière place qualificative pour l'Europe. Sortis fort de leur parcours européen, le groupe lyonnais continue de s’enrichir progressivement. En effet, plus régulier en championnat, il monte sur la troisième marche du podium au terme de la saison 1998-1999, significative de tour préliminaire pour la ligue des Champions. Mais c'est en coupe d'Europe que les lyonnais vont réaliser des exploits en se qualifiant, pour la première fois, pour les quarts de finale de la Coupe UEFA. Après avoir éliminé Blackburn, où Coupet réalise une performance remarquable, l'Étoile Rouge de Belgrade et le FC Bruges, l'Olympique lyonnais bute sur le club italien du FC Bologne (3-2 au cumul des deux matchs). L'OL s'affirme comme l'un des clubs français en puissance. Toutefois, la saison est marquée par la mort de Luc Borrelli, doublure de Coupet, décédé tragiquement d'un accident de voiture en février 1999. Très proche de lui, Grégory Coupet est très attristé par sa disparition. En décembre 2009, il déclare à propos de Borrelli : « Il me manque. »[1].
A l'été 1999, l'Olympique lyonnais voit l'arrivée de trois grands joueurs : Tony Vairelles, Pierre Laigle et surtout Sonny Anderson sous l'initiative du président Jean-Michel Aulas[A 6]. Disposant d'un effectif de grande qualité, le train de réussite est en marche. En effet, le club finit une nouvelle fois à la troisième place mais est reversé en coupe UEFA après deux défaites contre le modeste club du NK Maribor. Ils sont à nouveau éliminés, contre le Werder Brême, en seizième de finale malgré une victoire 3-0 au match aller. Ces deux échecs retentissants en coupe d'Europe vont servir à l'OL dans les années suivantes[A 7].
Titulaire dès son arrivée dans le Rhône, Coupet progresse au fil des saisons grâce à l'ancien gardien international Joël Bats et à ses entraînements spécifiques aux gardiens de but.
Il devient ainsi champion de France en 2002 après avoir connu trois podiums successifs (troisième en 1999 et 2000, deuxième en 2001) et fait ses débuts en Ligue des champions. Enchaînant les bonnes prestations au sein de l'effectif lyonnais, Coupet est logiquement sélectionné en équipe de France en 2001, avant d'y revenir régulièrement à partir de 2002 en tant que troisième gardien derrière le gardien titulaire Fabien Barthez et Ulrich Ramé.
Cependant, la hiérarchie des gardiens en équipe de France est remise en cause en février 2005 avec l'« affaire du crachat » de Fabien Barthez[2]. Suspendu six mois de toutes compétitions, Barthez laisse la voie libre à Grégory Coupet qui fait de plus en plus l'unanimité avec son club. Champion de France une quatrième fois de rang à la fin de la saison 2004-2005, Grégory Coupet assure l'intérim.
Il entame la saison 2005-2006 sur les mêmes bases. La suspension de Barthez prenant fin, la question délicate de la hiérarchie des gardiens de but en équipe de France relance les débats. À travers les médias, Coupet demande au sélectionneur Raymond Domenech de la reconsidérer et affirme son envie de passer du statut de numéro deux à celui de titulaire. Commence alors une campagne médiatique divisant la France du football, voyant chacun se prononcer en faveur de Barthez ou Coupet en vue de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Dans le magazine télévisé Téléfoot, le gardien français annonce que « la hiérarchie est faite pour être bouleversée ».
Raymond Domenech préfère ne pas se prononcer au cours de la saison, alternant les titularisations entre les deux portiers, et attend mai 2006, soit un mois avant le début du Mondial allemand, pour annoncer sa décision : Barthez sera titulaire en Allemagne, malgré la campagne médiatique pro Coupet[3]. Entre temps, Coupet et l'OL remportent un cinquième championnat de France et est élu meilleur gardien de but de la saison lors des trophées UNFP[4].
Coupet réagit assez mal à cette non-titularisation et vit une Coupe du monde douloureuse à titre personnel, comme il le raconte par la suite à L'Équipe magazine. En effet, lors du stage de préparation à Tignes, Coupet craque et quitte le camp de l'équipe de France avant de revenir quelques heures plus tard après avoir téléphoné à sa mère. La raison de ce coup de sang : un nouveau "passe-droit" pour son concurrent direct au poste, Barthez se voyant offrir le droit de ne pas participer à l'ascension d'un col, obligatoire pour tous les autres joueurs. Un « sentiment d'injustice » l'envahit mais il se ravise et vit finalement la compétition depuis le banc des remplaçants avec Mickaël Landreau[5].
Il obtient un sixième titre de champion de France avec Lyon lors de la saison 2006-2007 tandis que l'équipe est éliminée de la Ligue des champions par l'AS Rome[6], sans avoir atteint les quarts de finale. Le Modèle:Date sport, Fabien Barthez annonce sa retraite sportive[7], la voie est rendue libre pour Coupet qui compte bien s'affirmer en tant que numéro un en équipe de France. Il est alors titulaire lors des éliminatoires de l'Euro 2008 contre la Géorgie (3-0) et l'Italie (3-1). Mais en décembre 2006, Fabien Barthez décide de revenir sur sa décision et annonce son retour[8]. Les journalistes trépignent alors à l'idée d'une nouvelle rivalité en équipe de France entre deux portiers mais Barthez décide de raccrocher définitivement les crampons en avril 2007.
Grégory Coupet signe une prolongation de contrat avec l'OL deux mois plus tard, ce qui le lie au club jusqu'en 2010. Le 2 août de la même année, il se blesse aux ligaments croisés du genou à l'entraînement[9] et son absence est alors estimée à quatre mois minimum. Rémy Vercoutre le remplace avec brio dans les cages lyonnaises alors que Mickaël Landreau est titularisé en Bleu.
Coupet effectue son retour sur les terrains le Modèle:Date sport lors du match de Coupe de France à Créteil (0-6). Il dispute son 500e match sous le maillot lyonnais lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Manchester United le Modèle:Date sport au Stade Gerland.
En mai 2008, Grégory Coupet est présélectionné par Raymond Domenech pour l'Euro 2008 aux côtés de Mickaël Landreau, Sébastien Frey et Steve Mandanda. La veille de la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain, le gardien international annonce qu'il quitte l'Olympique lyonnais à la fin de la saison[10]. Durant cette dernière, l'OL est sacré champion de France pour la septième fois consécutive et remporte la Coupe de France.
Atlético Madrid (2008-2009)
modifierLe Modèle:Date sport, Coupet signe officiellement à l'Atlético Madrid pour 1,5 million d'euros[11] et se retrouve en concurrence directe avec le gardien Leo Franco, au club madrilène depuis quatre ans.
Un mois plus tard, il est l'un des absents notables de la liste de Raymond Domenech pour le match amical face à la Suède, le Marseillais Steve Mandanda et le Lyonnais Hugo Lloris lui étant préférés. Le sélectionneur tricolore réitère ses choix en ne retenant pas Grégory Coupet pour les deux matchs de qualifications à la Coupe du monde 2010 contre l'Autriche et la Serbie, les 6 et 10 septembre.
Le 30 septembre, Grégory Coupet annonce dans le journal France Football que pour lui, « les Bleus, c'est fini ». Il mettrait donc fin à une carrière internationale comptant 34 sélections.
Sa saison à l'Atlético Madrid est irrégulière : plus souvent remplaçant que titulaire, il ne parvient pas à déloger Leo Franco de son poste de numéro un, ce dernier tirant un certain avantage de son ancienneté au club. Parmi les titularisations de Coupet, les trois matchs contre le FC Barcelone (deux défaites en Coupe d'Espagne et une soirée de cauchemar en Liga au Camp Nou (défaite 1-6)) jouent en sa défaveur, même s'il est la plupart du temps abandonné par ses défenseurs face au Barça.
Paris Saint-Germain (2009-2011)
modifierEn juin 2009, il effectue son retour en Ligue 1 et remplace Mickaël Landreau, parti au Lille OSC, dans les buts du Paris Saint-Germain[12] pour 800 000€ et un contrat de deux ans. Sur PSG TV, il annonce qu'il compte revenir en équipe de France si le sélectionneur fait appel à lui. Le 28 novembre suivant, il se fracture la cheville gauche lors du match de championnat opposant le club parisien à l'AJ Auxerre. Absent jusqu'en avril 2010, Coupet retrouve les terrains en réserve après cinq mois de soins. Auteur d'une bonne préparation durant la saison 2010-2011, il retrouve sa place de titulaire dans les cages parisiennes en début de saison avant de perdre sa place au profit d'Apoula Edel. Il redevient finalement titulaire en fin de parcours.
En 2010, il annonce qu'il arrête sa carrière à la fin de la saison 2010-2011. Le Modèle:Date sport, il joue le dernier match de sa carrière lors du déplacement du club parisien à Saint-Étienne comptant pour la dernière journée de Ligue 1.
Peu après sa retraite, alors que des rumeurs parlent d'un transfert dans le club suisse de Neuchâtel Xamax, Grégory Coupet confirme qu'il arrête sa carrière[13]. La saison suivante, alors qu'un poste d'entraîneur des gardiens du centre de formation du PSG lui est proposé, Coupet se désiste déclarant qu'il « se voyait mal commenter tout cela à la télé et me pointer au Camp des Loges le lendemain comme si de rien n'était. J'ai voulu garder ma liberté d’expression et mon droit à la critique. »[14].
Bibliographie
modifier- Grégory Coupet (préf. Joël Bats), Arrêt de jeu, Éditions du Rocher, , 197 p., e-book (ISBN 978-2-268-07138-1).
Arrêt de jeu
modifier- Coupet 2011, Empl. 519
- Coupet 2011, Empl. 529
- Coupet 2011, Empl. 561
- Coupet 2011, Empl. 573
- Coupet 2011, Empl. 606
- Coupet 2011, Empl. 617
- Coupet 2011, Empl. 914
Notes
modifierAutres Références
modifier- « Coupet : «Luc Borrelli me manque» », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- L'« affaire Barthez », le verdict
- Coupet : « Une grosse déception »
- Palmarès UNFP 2006
- Coupet au bord de la rupture
- Aulas : « Comme un coup d'arrêt »
- Barthez arrête le football
- Nantes - Barthez dans les buts
- Coupet absent quatre mois
- « Coupet annonce son départ », L'Équipe, 23 mai 2007.
- Grégory Coupet a signé a signé pour deux ans à l'Atletico Madrid
- Grégory Coupet signe au PSG
- « Coupet n'ira pas à Neuchâtel », sur lequipe.fr, L’Équipe, (consulté le )
- « Coupet se désiste », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )