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Le coup de poing sternal est une technique de secourisme qui permettrait, dans certains cas, de relancer l'activité cardiaque en cas d'arrêt cardio-respiratoire. Il consiste à donner un coup de poing sur le sternum de la victime et est estimé à l'équivalent d'un choc électrique de faible énergie : 30J^[1]. A titre de comparaison, un défibrillateur électrique externe délivre une puissance de 150 à 200J^[2]

Alors qu'il a été enseigné en secourisme et en médecine, ce geste est de moins en moins utilisé, du fait de sa très faible efficacité : il n'a de résultat que sur un arrêt cardiaque survenu devant le secouriste^[3] (les études suggèrent que la période maximale d'arrêt cardiaque tolérable pour tenter ce geste est de 3 minutes) et ne semble permettre que dans un nombre très limité de cas le retour à une circulation spontanée : entre 1.3^[4] et 2.1%^[5] selon les études.

Les conduites à tenir actuelles préconisent donc de ne le tenter que lors d'un arrêt cardiaque devant témoin, chez une personne monitorée (scopée) et en tachycardie ventriculaire et aux conditions qu'un défibrillateur ne soit pas immédiatement disponible et que le geste ne retarde pas la réanimation cardio-pulmonaire^[6].

↑ s-ecn.com, « ITEM 327 : ARRET CARDIO-RESPIRATOIRE », Item 327 : arrêt cardio-respiratoire,‎ 26 octobre 2020, p. 1 (lire en ligne [PDF])
↑ Marc B, « Puissance défibrillateurs : chocs haute ou basse énergie ? », sur secourisme-and-co.fr, 13 janvier 2014 (consulté le 9 mai 2022)
↑ Benoît Vivien, « Mise au point sur l’arrêt cardiaque en 2013 », Congrès 2013 de la SFAR,‎ 2013, p. 8 (lire en ligne [PDF])
↑ Ludek Haman, Petr Parizek et Jan Vojacek, « Precordial thump efficacy in termination of induced ventricular arrhythmias », Resuscitation, vol. 80, n^o 1,‎ janvier 2009, p. 14–16 (ISSN 0300-9572, PMID 18952350, DOI 10.1016/j.resuscitation.2008.07.022, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)
↑ Tommaso Pellis, Fulvio Kette, Daniela Lovisa et Eliana Franceschino, « Utility of pre-cordial thump for treatment of out of hospital cardiac arrest: a prospective study », Resuscitation, vol. 80, n^o 1,‎ janvier 2009, p. 17–23 (ISSN 0300-9572, PMID 19010581, DOI 10.1016/j.resuscitation.2008.10.018, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)
↑ Diana M. Cave, Raul J. Gazmuri, Charles W. Otto et Vinay M. Nadkarni, « Part 7: CPR Techniques and Devices », Circulation, vol. 122, n^o 18_suppl_3,‎ 2 novembre 2010, S720–S728 (PMID 20956223, PMCID PMC3741663, DOI 10.1161/CIRCULATIONAHA.110.970970, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)

[1] s-ecn.com, « ITEM 327 : ARRET CARDIO-RESPIRATOIRE », Item 327 : arrêt cardio-respiratoire,‎ 26 octobre 2020, p. 1 (lire en ligne [PDF])

[2] Marc B, « Puissance défibrillateurs : chocs haute ou basse énergie ? », sur secourisme-and-co.fr, 13 janvier 2014 (consulté le 9 mai 2022)

[3] Benoît Vivien, « Mise au point sur l’arrêt cardiaque en 2013 », Congrès 2013 de la SFAR,‎ 2013, p. 8 (lire en ligne [PDF])

[4] Ludek Haman, Petr Parizek et Jan Vojacek, « Precordial thump efficacy in termination of induced ventricular arrhythmias », Resuscitation, vol. 80, n^o 1,‎ janvier 2009, p. 14–16 (ISSN 0300-9572, PMID 18952350, DOI 10.1016/j.resuscitation.2008.07.022, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)

[5] Tommaso Pellis, Fulvio Kette, Daniela Lovisa et Eliana Franceschino, « Utility of pre-cordial thump for treatment of out of hospital cardiac arrest: a prospective study », Resuscitation, vol. 80, n^o 1,‎ janvier 2009, p. 17–23 (ISSN 0300-9572, PMID 19010581, DOI 10.1016/j.resuscitation.2008.10.018, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)

[6] Diana M. Cave, Raul J. Gazmuri, Charles W. Otto et Vinay M. Nadkarni, « Part 7: CPR Techniques and Devices », Circulation, vol. 122, n^o 18_suppl_3,‎ 2 novembre 2010, S720–S728 (PMID 20956223, PMCID PMC3741663, DOI 10.1161/CIRCULATIONAHA.110.970970, lire en ligne, consulté le 9 mai 2022)

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