Utilisateur:Serge Ottaviani/Verrerie d'en haut
Destination initiale |
Fabrication de produits verriers |
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Construction |
1822 |
Propriétaire |
Commune d'Aniche et Emerchicourt |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
Rue Denfert-Rochereau |
Coordonnées |
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Historique
modifierAccident
modifier- le 17 juillet 1905
C'est un incident fréquent. Les ouvriers forcés d'abandonner le travail et de perdre une Partie de leur salaire, y sont résignés :,cela s'appelle mettre bas.Il est des verreries où de puissants ventilateurs préviennent les « mise-bas », et améliorent les conditions d'hygiène des halls de soufflage, mais c'est en Allemagne et aux États-Unis qu'on les rencontre.Pourtant il est des cas où la mise-bas ne furent pas assez vite pour chasser les ouvriers des places. Le terrible coup de chaleur surent d'abord.Le I7 juillet 1905, à la Verrerie d'En-Haut, d' Aniche (Nord) un souffleur âgé de 35 ans, détache « le canon » qu'il vient de fabriquer. La pâleur est cuisante. Devant lui, la fournaise brille.Tout à coup, il lève les deux bras, chancelle, Jeanne lui échappe avec un grand bruit et il s’écroule à la renverse au pied du four.On accourt, on le relève, on le porte au dehors. L'hémorragie cérébrale avait achevé son œuvre ; l'homme était mort.Il avait quarante ans, cet autre Flamand robuste qui mourut, dans les mêmes circonstances, par un après-midi de juillet 1902, devant son ouvreau, à la verrerie de l'Ancre, Près d'Aniche.Tout ceux qui tombent, assommés à leur Place de travail, ne meurent pas, certains restent fous, d'autres doivent abandonner leur Profession parce que, remis en présence des bassins flamboyants, ils sont pris d'étourdissements et de vertiges.Voilà ce qu'en verrerie on appelle le « coup de chaleur ».[1]
Bibliographie
modifier- Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : du soufflage à la bouche au float-Gloass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,
Notes et références
modifier- Les Temps nouveaux., (lire en ligne).