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John Negroponte

John Negroponte (né le 21 juillet 1939 à Londres) est un diplomate des États-Unis d'Amérique, proche des Républicains. Le 5 janvier 2007, il est nommé par le président George W. Bush, secrétaire d'état adjoint auprès de la secrétaire d'état Condoleezza Rice.

Il est le fils d'un armateur d'origine grecque installé aux États-Unis, et parle, outre l'anglais, couramment le grec, le français l'espagnol et le vietnamien. Il devient diplomate, après des études à l'université de Yale, dans les années 1960 et se retrouve conseiller politique à Saïgon en 1964. Il participe d'ailleurs aux négociations des accords de Paris en 1973 avec Henry Kissinger.

Il a été ambassadeur au Honduras, où il adopte 5 enfants, à la fin des années 1970 et au début des années 1980 au moment de la guerre civile au Nicaragua. Il est accusé à cette époque d'avoir supervisé l'approvisionnement en arme et l'entraînement de la Contra, en lutte contre les Sandinistes, dont une partie des revenus sert aux interventions secrètes en Iran constitue le scandale de l'Irangate qui touche le président Ronald Reagan lors de son deuxième mandat (1984/1988).

Il est a la fin des années 1980 ambassadeur au Mexique au moment de la révolte du Chiapas. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 il est nommé par George W. Bush ambassadeur à l'O.N.U puis en Irak en avril 2004 après la chute de Saddam Hussein.

Le 17 février 2005 il est nommé à la tête de la toute nouvelle Direction du renseignement national (DNI) par le président Bush avec pour mission de définitivement tourner la page des échecs du 11 septembre 2001 et des erreurs d'analyse sur l'Iraq.

Le 21 avril 2005, sa nomination à la direction de la DNI a été approuvée à la quasi-unanimité du sénat, par 98 voix contre 2.

Secondé par le général Michael Hayden, ancien patron de la NSA (National Security Agency), il coordonne une quinzaine d'organismes civils et militaires, dont la CIA, et gére un budget annuel d'une quarantaine de milliards de dollars. Il occupe ce poste jusqu'au 4 janvier 2007 date à laquelle il est remplacé par Mike McConnell, suite à sa nomination comme secrétaire d'État adjoint.

Il est le frère de Nicholas Negroponte.

Ambassadeur au Honduras (1981 - 1985)

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De 1981 à 1985, Negroponte fut ambassadeur des États-Unis au Honduras, se voyant donné le titre de "proconsul". Au cours de cette période, l'aide militaire au Honduras passa de 4 à 77.4 millions de dollars par an, et les É.U commencèrent à y maintenir une présence militaire significative, dans le but de fournir un rampart contre le gouvernement Sandiniste du Nicaragua, qui entretenait des liens étroits avec Cuba et l'Union Soviétique.

Le précédent ambassadeur Étatsunien au Honduras, Jack Binns (qui fut nommé par le Président Jimmy Carter) a formulé de nombreuses plaintes concernant la violation, par des militaires honduriens, des droits humains. A la suite de l'investiture de Ronald Reagan, Binns fut remplacé par Negroponte, qui nia avoir connaissance de quelque crime que ce soit perpetré par les forces armées honduriennes.

En 1995, le Baltimore Sun publia une enquête approfondit sur les activités Étatsuniennes au Honduras. Parlant de Negroponte et d'autres fonctionnaires étatsuniens important, un ex-membre du Congrès du Honduras, Efraín Díaz, fut cité déclarant:

Leur attitude fut celle de la tolérance et du silence. Ils avaient besoin du territoire du Honduras et se préoccupaient beaucoup moins que des innocents soient tués.

Par la suite des preuves substancielles apparurent pour soutenir la thèse selon laquelle Negroponte avait connaissance des sérieuses violations des droits humains commisent par le gouvernement hondurien, mais que, malgrès cela il s'abstint de recommander l'annulation de l'aide militaire américaine à destination de ce gouvernement.Le 14 septembre 2001, le sénateur du Connecticut, Christopher Dodd, exprima , lors d'une séance au Congrès, ses soupçons à l'occasion de la nomination, de Negroponte, au poste d'ambassadeur des É.U. aux Nations unies:

Selon le compte rendu du comité du Département d'État et les documents de la CIA, il semblerait que l'ambassadeur Negroponte en savait bien plus sur les cas de violations des droits humains perpetrées par le gouvernement qu'il n'en a choisit de partager avec le comité en 1989 ou dans les contributions de l'ambassade aux rapports annuels du Département d'État sur les droits humains rédigés à l'époque.[1]

Parmis d'autres preuves, Dodd cita un cable envoyé par Negroponte, en 1985, qui attestait que ce dernier avait connaissance de la menace de "futures violations des droits humains" par les "cellules opérationnelles secrètes" laissé par le Général Alvarez après sa destitution en 1984.

En avril 2005, lors des auditions du Sénat concernant la confirmation de l'attribution du poste de DNI, des centaines de documents furent rendus publiques par le Département d'État,en vertu du Freedom of Information Act, à la demande du Washington Post. Les documents, des cables que Negroponte envoya à Washington alors qu'il occupait le poste d'ambassadeur au Honduras, indiquèrent qu'il joua un rôle plus actif que celui précedemment connu en coordonnant les efforts du gouvernement étatsunien contre les sandinistes. Selon le Post, l'image de Negroponte qui émerge de ces cables est celle d'un

ambassadeur exceptionellement énergique, tourné vers l'action, dont les convictions anti-communistes l'ont conduit to play down human rights abuses au Honduras, l'allié le plus fiable des États-Unis dans la région. Il existe très peu d'éléments, dans les documents diffusés par le Département d'État jusqu'alors, qui accreditent sa version, selon laquelle il utilisa la " diplomatie douce" afin de persuader les autorités honduriennes d'enquêter sur les violations les plus flagrantes, y compris la mystérieuse disparition de douzaines d'opposants au gouvernement.[2]

Le New York Times écrivit que les documents révélaient

a tough cold warrior who enthusiastically carried out la stratégie du Président Ronald Reagan. Ils (les documents) montrent qu'il envoya, à Washington, des rapports admiratifs à propos du chef de l'armée hondurienne, qui fût accuser de violations des droits humains, alerta que des pourparlers de paix avec les Nicaraguayens pouvaient être un dangereux " cheval de Troie " et plaida avec les fonctionnaires à Washington pour imposer une plus grande confidentiallité sur le rôle des honduriens dans le soutien secret à la Contra.
Les messages montrent que Mr Negroponte travailla de façon étroite avec William J. Casey, alors directeur central du renseignement, sur l'offensive anti-communiste de l'administration Reagan en Amérique Centrale. He helped word a secret 1983 presidential "finding" authorizing support for the Contras, as the Nicaraguan rebels were known, and met regularly with Honduran military officials to win and retain their backing for the covert action.[3]

Les deux articles sont basés sur des messages obtenus à la suite d'une demande formulée par le Post en vertu du Freedom of Information Act. George Washington University's National Security Archive writes of

des douzaines de messages dans lesquels l'Ambassadeur chercha Ambassador sought to undermine regional peace efforts such as the Contadora initiative that ultimately won Costa Rican president Oscar Arias a Nobel Prize, as well as multiple reports of meetings and conversations with Honduran military officers who were instrumental in providing logistical support and infrastructure for CIA covert operations in support of the contras against Nicaragua -"our special project" as Negroponte refers to the contra war in the cable traffic.[4]

During Negroponte's tour as US Ambassador to Mexico (1989-1993), he officiated at the block-long, fortified embassy and directed, among other things, U.S. intelligence services to assist the war against the Zapatista rebels of Chiapas.

Ambassadeur aux Nations-Unies (2001 - 2004)

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Le Président George W. Bush nomma Negroponte ambassadeur des États-Unis aux Nations unies en février 2001, et après une opposition substancielle des sénateurs démocrates, sa nomination fût ratifié par le Sénat le 15 septembre 2001, quatre jours après les Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Selon CBS News,

Aux Nations-Unies, Negroponte, 64 ans, was instrumental dans l'adoption unanime d'une résolution du Conseil de Sécurité qui demandait que Saddam Hussein comply with U.N. mandates to disarm.[5]

Liens externes

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Voir aussi

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Ambassadeur to Honduras (1981 - 1985)

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From 1981 to 1985, Negroponte was the U.S. ambassador to Honduras, and was given the title, "proconsul". During this time, military aid to Honduras grew from $4 million to $77.4 million a year, and the US began to maintain a significant military presence there, with the goal of providing a bulwark against the Sandinista government of Nicaragua, which was then a state with close ties to both Cuba and the Soviet Union.

The previous U.S. ambassador to Honduras, Jack Binns (who was appointed by President Jimmy Carter) made numerous complaints about human rights abuses by the Honduran military. Following the inauguration of Ronald Reagan, Binns was replaced by Negroponte, who has denied having knowledge of any wrongdoing by Honduran military forces.

In 1995, The Baltimore Sun published an extensive investigation of U.S. activities in Honduras. Speaking of Negroponte and other senior U.S. officials, an ex-Honduran congressman, Efraín Díaz, was quoted as saying:

Their attitude was one of tolerance and silence. They needed Honduras to loan its territory more than they were concerned about innocent people being killed.

Substantial evidence subsequently emerged to support the contention that Negroponte was aware that serious violations of human rights were carried out by the Honduran government, but despite this did not recommend ending U.S. military aid to the country. Senator Christopher Dodd of Connecticut, on September 14, 2001, as reported in the Congressional Record, aired his suspicions on the occasion of Negroponte's nomination to the position of UN ambassador:

Based upon the Committee's review of State Department and CIA documents, it would seem that Ambassador Negroponte knew far more about government perpetrated human rights abuses than he chose to share with the committee in 1989 or in Embassy contributions at the time to annual State Department Human Rights reports.[6]

Among other evidence, Dodd cited a cable sent by Negroponte, in 1985, that made it clear that Negroponte was aware of the threat of "future human rights abuses" by "secret operating cells" left over by General Alvarez after his deposition in 1984.

In April 2005, as the Senate confirmation hearings for the National Intelligence post took place, hundreds of documents were released by the State Department in response to a FOIA request by The Washington Post. The documents, cables that Negroponte sent to Washington while serving as ambassador to Honduras, indicated that he played a more active role than previously known in managing US efforts against the communist Sandinistas. According to the Post, the image of Negroponte that emerges from the cables is that of an

exceptionally energetic, action-oriented ambassador whose anti-communist convictions led him to play down human rights abuses in Honduras, the most reliable U.S. ally in the region. There is little in the documents the State Department has released so far to support his assertion that he used "quiet diplomacy" to persuade the Honduran authorities to investigate the most egregious violations, including the mysterious disappearance of dozens of government opponents.[7]

The New York Times wrote that the documents revealed

a tough cold warrior who enthusiastically carried out President Ronald Reagan's strategy. They show he sent admiring reports to Washington about the Honduran military chief, who was blamed for human rights violations, warned that peace talks with the Nicaraguan regime might be a dangerous "Trojan horse" and pleaded with officials in Washington to impose greater secrecy on the Honduran role in aiding the contras.
The cables show that Mr. Negroponte worked closely with William J. Casey, then director of central intelligence, on the Reagan administration's anti-Communist offensive in Central America. He helped word a secret 1983 presidential "finding" authorizing support for the Contras, as the Nicaraguan rebels were known, and met regularly with Honduran military officials to win and retain their backing for the covert action.[8]

Both papers based their stories on cables obtained by a Post FOIA request. George Washington University's National Security Archive writes of

dozens of cables in which the Ambassador sought to undermine regional peace efforts such as the Contadora initiative that ultimately won Costa Rican president Oscar Arias a Nobel Prize, as well as multiple reports of meetings and conversations with Honduran military officers who were instrumental in providing logistical support and infrastructure for CIA covert operations in support of the contras against Nicaragua -"our special project" as Negroponte refers to the contra war in the cable traffic.[9]

During Negroponte's tour as US Ambassador to Mexico (1989-1993), he officiated at the block-long, fortified embassy and directed, among other things, U.S. intelligence services to assist the war against the Zapatista rebels of Chiapas.

  1. « Nomination of John Negroponte », Congressional Record: (Senate), (consulté le ), S9431-S9433
  2. (en) Michael Dobbs, « Papers Illustrate Negroponte's Contra Role », The Washington Post,‎ , p. A04 (lire en ligne)
  3. (en) Scott Shane, « Cables Show Central Negroponte Role in 80's Covert War Against Nicaragua », The New York Times,‎ , p. A14 (lire en ligne) (preview only)
  4. (en) Peter Kornbluh, « The Negroponte File: Negroponte's Chron File From Tenure in Honduras Posted », National Security Archive,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Bush Taps Negroponte For Iraq Post », CBS News,‎ (lire en ligne)
  6. « Nomination of John Negroponte », Congressional Record: (Senate), (consulté le ), S9431-S9433
  7. (en) Michael Dobbs, « Papers Illustrate Negroponte's Contra Role », The Washington Post,‎ , p. A04 (lire en ligne)
  8. (en) Scott Shane, « Cables Show Central Negroponte Role in 80's Covert War Against Nicaragua », The New York Times,‎ , p. A14 (lire en ligne) (preview only)
  9. (en) Peter Kornbluh, « The Negroponte File: Negroponte's Chron File From Tenure in Honduras Posted », National Security Archive,‎ (lire en ligne)