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Mamá Tingó
Nom de naissance Florinda Muñoz Soriano
Naissance
Villa Mella, République Dominicaine
Décès (à 52 ans)
Hato Viejo Yamasá République Dominicaine
Activité principale
Ascendants
Eusebia Soriano
Conjoint
Felipe

Florinda Soriano Muñoz (connue comme Mamá Tingó; 8 novembre 1921-1 novembre 1974)[1] était une activiste y défenseure des droits des petits paysans en République Dominicaine.[2] Elle a été assassinée pour sa lutte contre la dépossession injustifiée de terres aux paysans de la zone de Hato Viejo, dans la région de Yamasá durant le second gouvernement de Joaquín Balaguer.[3]

Biographie

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Florinda Soriano Muñoz naquit dans le secteur de Villa Mella, en République Dominicaine, le 8 novembre 1921.[4] Fille de Eusebia Soriano, elle fut baptisée dans la paroisse de Espíritu Santo en 1922 et se marrie en 1922 a l’âge de 30 ans avec un paysan appelé Felipe.

Elle a cultivé ses terres pendant des décennies avec son époux Felipe. En 1974, un propriétaire foncier du nom de Pablo Díaz Hernández réclama les terres qu’occupaient depuis plus d’un siècle les paysans de Hato Viejo. Díaz Hernández prétendait avoir acheté les terres. Mamá Tingó, qui faisait partie de la Fédération de Ligues Agraires Chrétiennes (FEDELAC), dirigea la lutte des paysans de Hato Viejo, qui considéraient leurs ces terres pour les avoir occupées et cultivées pendant plus d’un demi-siècle. Malgré son âge avancé et son analphabétisme, Mamá Tingó participa avec vigueur pour organiser les mobilisations et manifestations des paysans[5].

Décès

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Le propriétaire terrien Pablo Díaz Hernández encercla de fil de fer barbelé plus de 500 hectares de terres agricoles et, avec l’aide de tracteurs, a déraciné les terres plantées par les paysans. Le 1er novembre 1974, les paysans de Hato Viejo ont comparu devant le tribunal de Monte Plata où s’est tenu le procès, mais Díaz Hernández n’a pas assisté à l’audience.

Quand Mamá Tingó a appris que des personnes étaient entrées dans sa ferme, elle y retourna en courant. Là, elle a découvert que le contremaître Ernesto Díaz (Durín), employé du propriétaire terrien, avait libéré les cochons de leur enclos. Elle a commencé à les regrouper mais le contremaitre, caché, profita du moment pour lui tirer dessus avec un fusil. Mamá Tingó essaya de se défendre avec une machette, mais il la tua de deux coups de fusil, l’un à la tête et l’autre dans la poitrine. Elle mourut à Hato Viejo à l’âge de 52 ans.

Citations

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"La terre appartient à celui qui la sème, c'est pourquoi cette terre est à moi."

Contributions, legs et honneurs

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Comme membre de la Fédération des Ligues Agraires Chrétiennes, à travers de laquelle elle lutta pour les droits des paysans a leurs terres, elle réussit à obtenir que plus de 300 familles obtiennent leurs terres.

Mamá Tingó est considérée comme un symbole de la lutte pour la terre et un exemple pour les femmes paysannes. En cet honneur, une des stations de métro de Santo Domingo porte son nom.

La mairie de Monte Plata, en reconnaissance, installa une statue en son nom, comme activiste et combattante pour les droits des agriculteurs.[3]

References

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Liens externes

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  3. a et b Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [3]
  4. https://web.archive.org/web/20120421144728/http://www.quisqueyavirtual.edu.do/wiki/Florinda_Mu%C3%B1oz_Soriano_(Mama_Tingo)
  5. (es) « FLORINDA MUÑOZ SORIANO (MAMÁ TINGÓ) » (consulté le )