Utilisateur:Sinane.hadidja/brouillon

Grand mariage aux Comores

La société comorienne à l instar de toutes les sociétés, est régie par une tradition et des coutumes ancestrales ancrées dans la vie de tous les jours. Cette tradition et ces coutumes constituent le fondement de ces sociétés. Les Comores sont un archipel formé de 4 iles dont Mayotte, Anjouan, Mohéli, et grande Comores Chacune de ces iles dispose surtout sur le plan coutumier, de ses spécificités.tel est le cas du grand mariage qui n est qu’une spécifié grande comorienne

Sommaire

le grand mariage et son importance en grande Comore

Tout grand-comorien qui se respecte doit accomplir le grand mariage. Ce dernier octroie à celui qui l'accompli un atout social très convoité : celui de Notable, distinction social très prisée, qui ouvre beaucoup de portes, accorde beaucoup d'avantages, de l'autorité et de privilège à l'individu (exp: droit de discours d'ouverture ou de clôture des cérémonies, port d'habits spécifiques (Djouba, Djoho, Draguila cousus au fil d'or pour les 2 derniers).

Avoir le statut de notable figure parmi les raisons qui incitent plusieurs grands comoriens à s’expatrier (France) à la recherche de la fortune nécessaire à l'accomplissement du grand mariage, cette clé qui ouvre beaucoup de perspectives en grande Comores. En effet, tout grand comorien (riche, pauvre, politicien, grand intellectuelle...) a cette coutume dans sa tête et use de tous les moyens pour la réaliser. Sinon, on risque de perdre sa personnalité et d'être au bas de la société c-a -d, être marginalisé et rejeté socialement.

L’accomplissement du grand mariage

La société grande comorienne est divisée en deux principaux groupes sociaux

• En haut de l'échelle : WANDRU WABABA (les Notable), ceux qui ont accompli leur droit coutumier
• En bas de l échelle : WANAMDJI ceux qui n’ont pas encore accompli leur droit coutumier

Avant d'accéder au statut de MDRU MBABA, le jeune homme doit d’abord accomplir certaines obligation, certaines préliminaire: MTSAMIYO, PANDOU,......cérémonies festives et tres couteuses (5000 à 10 000 euros) selon la localité et la famille dont y est issu le jeune homme. Mais le grand mariage est une affaire de deux familles: celle de l'épouse et celle de l'époux Les deux familles doivent beaucoup investir car l'accomplissement de ce droit coutumier exige beaucoup des moyens financiers.

Du coté de l’homme

• 2 à 4 oreillers de parures d'or (colliers, bijoux, bagues....) de plus ou moins 20 000 euros.

Bijoux mariage Ngazidja

• La dot (3000 à 6000 euros)
• S’acquitter des droits villageois (2000 à 4000 euros) et d'autre droit coutumiers inhérents de plus de 4 000 (DJOSSAMIDOU)

Du coté de la femme

• Avoir une belle maison meublée,
• Offrir des habits cérémoniaux et spécifiés à l’homme (Djoho, Djuba Nkadou, Djagla, Boubou)

Habit traditionel lors du grand mariage

Habits traditionnels pour les grands Notables

• Offrir des bœufs à la famille de l'homme
• S’acquitter des droits villageois et d’autres dépenses liées aux festivités inhérentes.

En tout cas, force est de constater que malgré les dépenses de l'homme, celles-ci n'arrivent jamais à égaler celle de la femme qui restent toujours élevées. Souvent les deux familles se trouvent très endettés dans l'accomplissement de ce droit coutumier et ceci malgré la forte solidarité comorienne.

Conclusion

Le grand mariage malgré ses détracteurs, notamment des intellectuels de tout bord, garde toujours son impact social et réglemente la vie sociale du grand comorien. Certes il peut engendrer la ruine de certains mais il constitue aussi un facteur de développement au niveau des villes et des villages grand comoriens. On ne cesse de clamer des reformes mais celles-ci restent vaines (sans résultat). L'ancien président Ali Soilih les avaient initiées mais elles étaient caduques (vite disparues) En effet, des sa disparition, les dépenses du grand mariage ne cessent de prendre des proportions inquiétants (plus de 100 milles euros) pour certains.

Annexes