Utilisateur:Smoothist/Purge du parti Baas de 1979

La purge du parti Baas de 1979 (arabe:تطهير حزب البعث) ou massacre des camarades [1] (arabe:مجزرة الرفاق) était une purge publique du Parti Bass irakien orchestrée le 22 juillet 1979 par le président de l'époque, Saddam Hussein[2], six jours après son arrivée à la présidence de la République irakienne le 16 juillet 1979. [3]

6 jours après la démission du président Ahmed Hassan al-Bakr et l'accession de Saddam Hussein au poste de président de la République irakienne et de secrétaire régional du Parti arabe socialiste Baas et président du Conseil de commandement révolutionnaire ( RCC ) le 16 juillet 1979, il a organisé une conférence du Baas le 22 juillet 1979 à Bagdad - Khuld Hall pour mener une campagne d'arrestations et d'exécutions qui comprenait des camarades baathistes pour consolider l'hégémonie de Saddam et accroître son influence la liste comprenait la plupart des camarades qui s'est opposé à la montée au pouvoir de Saddam Hussein après Al-Bakr, et parmi ceux-ci se trouve l'ancien secrétaire du président Ahmed Hassan al-Bakr est Muhyi Abdul Hussein, les noms des personnes à tuer ont été annoncés et expulsés à l'extérieur de la salle pour être exécuté. Propagande baathiste de l'époque a montré qu'ils avaient été reconnus coupables de complot et de haute trahison envers le parti Baas socialiste arabe[1].

Arrière plan modifier

Plus tôt en 1979, le président irakien et président du Conseil de commandement révolutionnaire (RCC) Ahmed Hassan al-Bakr avait commencé à conclure des traités avec la Syrie, également sous direction baasiste, qui conduiraient à l'unification des deux pays. Le président de la Syrie Hafez al-Assad deviendrait le chef adjoint du syndicat, ce qui plongerait Saddam Hussein et sa clique sunnite dans l'obscurité. Saddam a agi pour assurer son emprise sur le pouvoir. al-Bakr, malade, a démissionné le 16 juillet sous la menace de la force et a officiellement transféré la présidence et la direction du RCC au « cher camarade Saddam Hussein ». Le secrétaire du RCC Muhyie Abdul-Hussien s'est opposé au transfert de pouvoir.

Événement modifier

Vidéo externe
BBC News "Saddam's 1979 Baath Party purge", Footage of the purge from a Ba'ath Party video

Saddam a convoqué à la hâte une assemblée des chefs de parti le 22 juillet. Au cours de l'assemblée, qu'il ordonna d'enregistrer en vidéo [2], il affirma avoir découvert une cinquième colonne au sein du parti. Muhyie Abdul-Hussein, brisé après des jours de torture physique et sous la menace de l'exécution de sa famille, a avoué avoir joué un rôle de premier plan dans un complot soutenu par la Syrie contre le gouvernement irakien et a donné les noms de 68 co-conspirateurs présumés. Ceux-ci ont été retirés de la pièce un par un au fur et à mesure que leurs noms étaient appelés et placés en garde à vue. Après la lecture de la liste, Saddam a félicité ceux qui étaient encore assis dans la salle pour leur loyauté passée et future. Les personnes arrêtées lors de la réunion ont ensuite été jugées ensemble et reconnues coupables de trahison. Vingt-deux hommes, dont cinq membres du Conseil de commandement révolutionnaire , ont été condamnés à mort. Ceux qui ont été épargnés ont reçu des armes et ont reçu l'ordre d'exécuter leurs camarades.

Nom Position
Muhammad Mahjoub
Muhammad Ayich
Adnan Hussein Abbas al-Hamdani
Ghanim Abdul-Jalil Membre du Commandement Régional de 1974 à 1979
Muhyi Abdul-Hussein Membre du Commandement Régional de 1974 à 1979



</br> Secrétaire du président Ahmed Hassan al-Bakr .

Conséquences modifier

Le 1er août, des centaines de membres de haut rang du parti Baas avaient été exécutés. Le 8 août, l' agence de presse irakienne a annoncé que vingt et un des vingt-deux Irakiens avaient été exécutés par un peloton d'exécution pour "leur participation à un complot visant à renverser le nouveau président irakien". Le vingt-deuxième homme a été condamné à mort par contumace parce qu'il était "introuvable", a indiqué l'agence. Une bande de l'assemblée et des exécutions a été distribuée dans tout le pays. « Par un après-midi d'août 1979, le visage tendu et sombre, Saddam Hussein depuis le balcon du palais présidentiel de Bagdad « a informé une foule scandant de 50 000 partisans » qu'il venait d'assister à la punition que le tribunal d'État avait prononcée pour 21 de ces hommes : Ils avaient été exécutés par un peloton d'exécution. La foule a applaudi". [4]

  1. a et b (ar) « بعث العراق وسوريا... صراع الإخوة الأعداء », اندبندنت عربية,‎ (consulté le )
  2. a et b [vidéo] A Documentary on Saddam Hussein 5 sur YouTube
  3. Saddam Hussein's 'Official' Biography
  4. BEHIND IRAQ'S BOLD BID, by Claudia Wright, 26 October 1980, The New York Times.

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