Utilisateur:Soboky/Brouillon/Saurel
La Bifle est un court métrage de Jean-Baptiste Saurel sélectionné à La Semaine de la critique en 2012.
Synopsis
modifierFrancis est le patron d'un vidéo-club. Il est amoureux de son employée, Sonia, mais n'ose avouer ses sentiments car il complexe sur la taille de son sexe. Et Sonia n'a d'yeux que pour Ti-Kong, star de films de Kung-fu où, grâce à son énorme sexe, il élimine ses adversaires par de violentes bifles[1]. Lorsque Sonia se voit proposer un petit rôle dans le prochain film de Ti-Kong, elle ne peut contenir sa joie : son rève d'être biflée par son héros va enfin se réaliser. Mais Francis, lui, s'inquiète pour elle : certaines actrices biflées par la star ont gardé d'importantes séquelles physiques.
Ne pouvant ni la convaincre de renoncer à ce rôle, ni l'empêcher d'y aller, Francis comprend que, pour sauver Sonia, il va falloir qu'il affronte Ti-Kong sur son propre terrain : la bifle.
Fiche technique
modifier- Réalisation et scénario : Jean-Baptiste Saurel
- Image : Julien Roux
- Son : Nicolas Waschkowski
- Montage : Nicolas Desmaison
- Décor : Sidney Duboi
- Musique : Manuel Peskine
- Producteur : Amaury Ovise
- Sociétés de production : Kazak Productions
- Pays d‘origine : France
- Langue : français
- Genre : Comédie
- Durée : 25 minutes
Distribution
modifier- Francis : Franc Bruneau
- Sonia : Vanessa Guide
- David Nuñes
- Cyril Guei
- Thevada Dek
Sélections en festival
modifier- Sélection à la La Semaine de la critique 2012[2]
Projet et réalisation
modifierLe film a été tourné à Rouen au mois de mars 2012 en une dizaine de jours[3].
Accueil critique
modifierLe magazine Première est extrèmement positif sur le film. Il estime que loin de l'aspect « potache » auquel on aurait pu s'attendre, ce court-métrage, « un des projets français les plus intriguants du Festival de Cannes 2012 » porte la marque d'une véritable cohérence, et possède « un vrai sujet » : les difficultés de compréhension entre un homme « complexé par son manque de virilité », et celle qu'il aime, à la recherche d'expériences nouvelles[4]. Le critique vante l'humour noir du film et ses « audaces visuelles tout bonnement ahurissantes[4]. » Il compare l'univers du film à celui de Judd Apatow et la dernière scène à « une version pornographique de Kill Bill[4]. » Il note enfin que si le film ne contient aucune scène de sexe, « les amateurs de pénis géants et de décolletés plongeants trouveront eux leur compte » dans cette « réécriture salée et survoltée » des comédies sentimentales hollywoodiennes[4].
Accueil public
modifierSi le court métrage n'a pas été exploité en salles, le site 20mn.ch note en mai 2012 qu'une séquence aux dialogues « savoureux » postée sur YouTube a enregistré plus de 120 000 vues en seulement quatre jours créant un véritable « buzz sur internet[3]. »
Analyse
modifierSelon Première, la scène de l'arrivée de Ti-Kong, où l'on découvre son pénis géant, vision à la fois stupéfiante et drôle, a pour fonction de « créer du chaos » pour mieux aider le personnage de Francis à grandir[4].
Notes et références
modifier- Contraction des mots « bite » et « gifle », une bifle est un coup asséné avec un pénis.
- Fiche du film sur le site de la Semaine de la critique
- « Une gifle avec un pénis intrigue les pros du cinéma », sur 20minutes.ch, (consulté le )
- Damien Leblanc, « La Bifle : un Judd Apatow frenchie qui dérive vers du Kill Bill porno », Première, (lire en ligne)