Utilisateur:Stuartes/brouillon

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  1. « Plans des tours d'entrée du port, état de 1717, par Masse. Retombe. », notice no IVR54_19981700078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  2. « Elévations sud des tours d'entrée du port, état de 1717, par Masse. », notice no IVR54_19981700080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  3. « Plans des tours d'entrée du port, état de 1717, par Masse. », notice no IVR54_19981700077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  4. « Ouvrage d'entrée, tour de la Chaîne », notice no IVR54_19981700069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  5. « Coupe des tours d'entrée du port, état de 1717, par Masse. », notice no IVR54_19981700079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  6. « Dessin relatif aux travaux et à la réparation du parement extérieur, 1825. De Verdon. », notice no IVR54_92173188VA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  7. « Élévation sud et coupe copiées de l'Atlas de Cl. Masse. », notice no IVR54_92171029XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  8. « Projet de recouvrement en ciment armé, coupe et plan par Ballu, en 1915. », notice no IVR54_92171030XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  9. « Plan et élévation nord, projet d'arasement et de transformation en 1785, par Boutiron. », notice no IVR54_92173139XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  10. « Plan et élévation nord, en 1785, par Boutiron. Retombe. », notice no IVR54_92173141XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  11. « Projet d'achèvement des travaux et de reconstruction du pont de la porte des Dames, coupes et plan avec l'intérieur de la petite tour de la Chaîne, en 1824, par De Verdon. », notice no IVR54_89172250V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  12. « Projet d'achèvement des travaux et de reconstruction du pont de la porte des Dames, coupes et plan au niveau de la plate forme de la petite tour de la Chaîne, en 1824, par De Verdon. », notice no IVR54_89172251V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  13. « Projet de reconstruction et restauration. Etat initial. Plan au premier niveau, coupes, élévations, 1816, par Emy. », notice no IVR54_89172252V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  14. « Projet de reconstruction et restauration de 1816, par Emy. Plan du rez-de-chaussée avec pilier, coupes, élévations. Détail 3e retombe. », notice no IVR54_89172253X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  15. « Elévations, coupes et plan de l'étage avec pilier soutenant la terrasse, projet de restauration de 1816, par Emy. », notice no IVR54_89172254X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  16. « Elévations, coupes et plan de l'étage au niveau de la plate forme, projet de restauration de 1816, par Emy. », notice no IVR54_89172255X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  17. « Projet de reconstruction de la petite tour de la Chaîne, tout en conservant la batterie I, coupes, élévation et plan, 1817, par De Verdon. », notice no IVR54_89172256V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  18. « Projet de reconstruction de la petite tour de la Chaîne, plan au niveau de la plate forme de la nouvelle petite tour de la Chaîne, en 1821, par De Verdon, avec retombe baissée. », notice no IVR54_89172259X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  19. « Projet de reconstruction de la petite tour de la Chaîne, plan au second niveau, en 1821, par De Verdon, avec retombe relevée. », notice no IVR54_89172260X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  20. « Intérieur, premier niveau, salle principale vue vers le sud. », notice no IVR54_90170726V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  21. « Intérieur, deuxième niveau, salle principale vue vers le nord est avec porte d'accès à l'escalier et au demi bastion. », notice no IVR54_90170732V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  22. « Intérieur, troisième niveau, salle annexe ouest. », notice no IVR54_90170736V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  23. « Intérieur, troisième niveau, salle annexe est. », notice no IVR54_90170737V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  24. « Plate forme supérieure et départ d'escalier du dernier niveau. », notice no IVR54_90170739V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  25. « Elévation nord, armoiries et deux personnages sculptés, sur la face du côté du port, restitution de la fin du XIXe siècle. », notice no IVR54_92170226X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  26. « Nouveau projet de toiture de 1950, coupe, élévation et plan, par G. Jouven. », notice no IVR54_92170890V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  27. « Nouveau projet de construction d'un couvrement, coupe, élévation et plan du dernier niveau, en 1922, par Gauthier. », notice no IVR54_92170915V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  28. « Projet de remise en état du demi bastion avancé, plan et coupe, en 1950, par G.Jouven. », notice no IVR54_92170916V, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  29. « Elévation de la face ouest en 1908, par Ballu. », notice no IVR54_92170917X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  30. « Coupe en 1908, par Ballu. », notice no IVR54_92170918X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  31. « Plan des trois niveaux, par J. Lisch en 1864. », notice no IVR54_92170920X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  32. « Projet de construction d'un couronnement de la tour, plan à partir de la plate forme et détail d'escalier, par Ballu, en 1908. », notice no IVR54_92170922X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  33. « Projet de construction d'un couronnement, ensemble de l'élévation de l'élévation sud, par Ballu en 1908, », notice no IVR54_92170923X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  34. « Projet de construction d'un couronnement de la tour, coupe de la partie supérieure, par Ballu, en 1908. », notice no IVR54_92170924X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  35. « Projet de construction d'un couronnement, face sud de la tour, élévation par Ballu, en 1908. », notice no IVR54_92170925X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  36. « Tours de la Lanterne, de la Chaîne et Saint Nicolas, vues depuis le sud-est, par Adolphe Varin, en 1849. », notice no IVR54_92172884X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.

truc2 modifier

Hôtel de ville de La Rochelle
Présentation
Destination actuelle
Style

Renaissance pour le corps de logis
Gothique flamboyant pour le mur d'enceinte

Style néorenaissance pour le pavillon Sud et l’escalier d'honneur.
Architecte

Favreau, pour le corps principal

Juste Lisch, pour l'escalier, le beffroi et le pavillon Sud
Construction
XVe siècle - XVIe siècle et XIXe siècle
Propriétaire
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Place de l'Hôtel de ville, 17000 La Rochelle
Coordonnées
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L'hôtel de ville de La Rochelle héberge la mairie de La Rochelle depuis 1298. Entre 1628 et 1748, le bâtiment est la résidence du Gouverneur de l'Aunis et de la Ville avant de redevenir la maison de la ville. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1861[1]. Largement détérioré, le bâtiment subit, à la fin du XIXe siècle, une lourde restauration, mêlant restauration à l'identique, transformation et extension de bâtiment.

Contexte modifier

La commune de La Rochelle bénéficie dès sa naissance d'une large autonomie. Le duc Guillaume X d'Aquitaine affranchit la ville des tutelles féodales, faisant de son port un port libre. Privilèges et libres franchises sont confirmées et étendues par les différents successeurs, le Roi de France puis d'Angleterre suite aux différents mariage de sa fille, Aliénor d'Aquitaine[2]. Grâce au commerce avec l’Angleterre et le nord de l’Europe, la ville devient rapidement un port commercial de premier plan.

En 1199, Aliénor d'Aquitaine octroie à la ville une charte communale.

« ...La commune ne sera comptable qu'à elle-même des deniers publics ;
Elle pourra contraindre les habitants de la ville et de la banlieue à travailler aux fortifications de la place ;
Le maire aidé de ses échevins jugera à mort, à charge d'appel, devant le juge du roi ;
Les serfs et les étrangers seront soumis à la juridiction communale en cas de flagrant délit ;
Le seul crime de lèse-majesté est ôté de la connaissance du maire et des échevins. Ils auront la police de la ville ;...[3] »

Outre ces dispositions administratives, le maire se trouvait à la tête d'un gouvernement absolument indépendant. Ses pouvoirs étaient presque aussi étendus que ceux d'un souverain. Il commandait aux armes de terre et de mer, organisait ses milices et était leur capitaine. Il contrôlait les poids et mesures des marchandises assujetties à des droits fiscaux. Il battait monnaie et restait comptable des deniers publics. Il n'avait à rendre compte de sa gestion qu'au Corps de ville, dont il était le chef, mais qui pouvait devenir son juge en cas d'abus de pouvoirs. Ces actes étaient contrôlés par les pairs. Le maire ne pouvait pas prendre ses décisions en dehors de l’Échevinage[3].

Seul la présence du Château Vauclair rappel l'autorité du Roi. Construit par le Roi d’Angleterre, Henri II d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine, vers la fin du XIIe siècle, du temps où La Rochelle était anglaise. Les Rochelais comprirent rapidement tous les avantages des libertés et privilèges qu'ils avaient acquis et le danger que représentait cet imposant symbole du pouvoir royal à l'intérieur même des murs de la cité.

La Rochelle, devenu tour à tour française et anglaise, était redevenue anglaise en 1360, suite au traité de Brétigny. En 1372, la ville est assiégée par le roi de France. Les Rochelais, souhaitant redevenir français, réussirent à prendre par la ruse le château royal. Cependant, les Rochelais négocièrent le prix de leurs soumissions et arrachèrent au Roi des privilèges étendues dont, l’inaliénabilité de la ville à la couronne de France, la promesse de la destruction du château Royale et l'interdiction faite d'en ériger un nouveau[4]. Interdiction qui sera tenue, non sans mal, jusqu'à l’érection du fort louis en 1622, situé à une porté de canon de la ville. Le château, dernier symbole du pouvoir du roi sur la ville, commença à être démolie le lendemain de l'entrée du roi dans la ville. La ville continua à prospérer à l'intérieur de ses remparts. Le château Royal, ayant disparu, la ville devait avoir son propre symbole. L’échevinage devait montrer à tous la prospérité de la ville, ses libertés et ses privilèges qu'elle entendait sauvegarder à n'importe quel prix n'ayant dans la dite ville ni comte, ni vicomte, ni châtelain que le roi.

Historique modifier

L'échevinage modifier

Plan de masse de la maison de ville à la veille de 1628.
  • Le mur d'enceinte
  • Le pavillon nord
  • La grande galerie
  • Le bâtiment des Échevins
  • L'escalier d'honneur
  • La fontaine de la caille
  • Autres bâtis
  • En 1298, l'échevinage s'installe dans cinq maisons et un verger, l'ensemble se situant sur l'emprise de l'actuel hôtel de ville[RB 1]. L'édifice abritant le corps de ville construit à la place des habitations fut détruit par un incendie. On entreprend sa reconstruction de 1486 à 1492 par l'érection du mur de clôture nord[RB 1], le mur ouest étant achevé en 1498[PC 1]. Cette muraille crénelée et flanquée de tourelles symbolisait la prospérité commerciale et son désir d'indépendance. Cependant la reconstruction du reste de l'édifice ne commença que vers la fin du XVIe siècle. Le reste de l'édifice resta en mauvais état à tel point que le corps de ville se réunissait dans d'autre lieu à partir de 1515.

    Durant les guerres de religion, l'hôtel de ville reçoit les trophées et drapeaux pris à l'ennemi, pour en perpétuer le souvenir[JBEJ 1].

    L'actuel bâtiment nord daterait de 1595, sous la mairie de Jacques Thévenin. En 1605 et 1606 est bâti, par le maître maçon Favreau, le corps principal et sa galerie ainsi que le balcon donnant sur la rue des Gentilshommes[RB 2].

    En 1607 est édifié un nouveau bâtiment au sud-est du corps principal, bordant la rue des Gentilshommes[RB 2].

    Ogranisation galerie et bâtiment des échevins
    Transmission de la noblesse de cloche
    Fète autour de l'hôtel de ville
    Grands moment pendant la guerre de religion
    Convocation du peuple au heures les plus grave
    Election du maires à partir de 1567
    Gardien des poids et mesure de la ville

    La maison du Gouverneur modifier

    Plan de masse de la maison du gouverneur[MAS 1].
  • Le mur d'enceinte
  • Le pavillon nord
  • La grande galerie
  • Le bâtiment des Échevins
  • L'escalier d'honneur
  • Les appartements du Gouverneur
  • La fontaine de la caille
  • Autres bâtis
  • Suite à la défaite de 1628, le Roi supprime le corps de ville et confisque la maison de ville pour la transformer en maison du Roi. Le 22 mai 1631 fut publié en l'audience présidiale le don fait par le Roi de la maison de ville à monsieur le cardinal de Richelieu et autres gouverneurs de La Rochelle[5]. Dès lors la maison de ville devint la maison du Gouverneur[RB 3].

    Venue de la princesse... Description de la maison du gouverneur

    L’hôtel de ville modifier

    Plan de masse de l'hôtel de ville en 1906[6].
  • Le mur d'enceinte
  • Le pavillon nord
  • La grande galerie
  • Le bâtiment des Échevins
  • L'escalier d'honneur
  • Le bâtiment de Juste Lisch
  • Autres bâtis
  • Une première mairie est rétablie en avril 1694. Cette mairie était un office de mairie, cote très cher, imposé aux trésoriers de France. Le 5 février 1718, Louis XV détacha la mairie du bureau de finance, constitua un corps de ville et rendit la mairie élective[RB 4]. Privé de l’échevinage, le Bureau des Finances puis le corps de ville se réunissait dans la maison Henri II[RB 5]. Jusqu'en 1748, date à laquelle le gouverneur trouvant sa résidence inadaptée[RB 3] préfère négocier avec le corps de ville son échange au profit de l'actuel Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle[JBEJ 2],[N 1]. Tribune d'où le maire harangué la foule
    horloge décimale

    En 1815, l'escalier extérieur est rebâti par Brossard Antoine, architecte de la commune, puis les étages de comble sont modifiés.Description de l'escalier

    L'hôtel de ville est classé au titre des monuments historiques le 27 décembre 1861[1]. Suite à ce classement, Juste Lisch établit des projets de restauration et d'agrandissement, réalisés de 1872 à 1877, sous la surveillance de Massiou (Architecte de la Ville). On entreprend la reconstruction de l'escalier d'honneur, la restauration de la galerie des statues et de la grande galerie. Les fragments des restaurations sont déposés dans des musées, la plus importante partie (une Lucarne et une niche avec blason) se trouvant dans la partie lapidaire du Musée d'Orbigny Bernon[7], le reste (une porte palière du XVIIe siècle et des caissons de la grande galerie) se trouvant dans le jardin du Musée des beaux-arts de La Rochelle[8],[MFD 1].

    Beffroi de la tour, réalisée en 1879.

    En 1878, on décide de surélever le toit de la tour nord par l'ajout d'un beffroi avec campanile[PC 1] et cela malgré le fait que rien ne puisse attester de l’existence d'un tel élément dans l'histoire du monument. Dans l'histoire de la ville, le premier beffroi « communal » était situé au sommet de la porte de Mallevault puis il fut transféré au sommet de la porte de la Grosse Horloge en 1478. À la même époque, Juste Lisch édifie, à la place de la maison du Gouverneur, le bâtiment sud, destiné à abriter la salle des mariages, le bureau du maire et la salle du conseil. Cette extension, composée de plusieurs corps de bâtiment commence par la façade coté cour intérieure en 1874 pour s'achever en 1885. En 1904, le crénelage du mur d'enceinte est réparé.

    Le projet non réalisé modifier

    Projet de Juste Lisch, non réalisé[9].
  • Le mur d'enceinte
  • Le pavillon nord
  • La grande galerie
  • Le bâtiment des Échevins
  • L'escalier d'honneur
  • Le bâtiment de Juste Lisch
  • Autres bâtis
  • En 1909, Albert Ballu reprend le projet de Lisch de bâtiment à façade sur la place de la Caille, mais faute de moyens la municipalité y renonce et achète peu à peu les maisons de l'îlot, où sont installés un dédale de bureaux pour les adjoints et divers services municipaux[10]. Description du projet

    L'hôtel de ville moderne modifier

    Plan de masse de l'hôtel de ville de nos jours[11].
  • Le mur d'enceinte
  • Le pavillon nord
  • La grande galerie
  • Le bâtiment des Échevins
  • L'escalier d'honneur
  • Le bâtiment de Juste Lisch
  • Maisons acquis pour l'agrandissement de l'hôtel de ville
  • L'extension de Grizet
  • La statue de Jean Guiton
  • Autres bâtis
  • En 1938, toujours à l'étroit dans ses murs, Grizet édifie au nord, hors de l'îlot, une annexe pour les services d'hygiène. Encore aujourd'hui, une grande partie des services de la ville sont abrités dans l'ancien arsenal de la ville ou disséminés à travers la ville. L'hôtel de ville n'abrite en ses murs que les principaux services[10]. Manifestation à l'hôtel de ville, descritpion des services abriter par l'hôtel de ville, l'hôtel de ville de paraît des écu des ancien échevins à la libération

    Personne ayant visité l'hôtel de ville. Assemblée Générale de France-Québec du 1er au 4 mai 2008 à La Rochelle[12], Elizabeth Bowes-Lyon a visité l'hôtel de ville a titre privé visite guidé par Michel Crépeau dans les année 70.

    Restauration en cours modifier

    Restauration en cours du Pavillon Nord et de l'escalier d'honneur.

    Au début du siècle, des morceaux de pierre commençaient à tomber de la façade et un balustre de l'escalier d'honneur se brisa. Après des études poussées, on répertoria trois type de pierre constituant les murs de l'hôtel de ville (Crazanne, Vilhonneur, St Même) symptomatique d'un édifice maintes fois remanié. Souffrant du même mal que la cathédrale Saint-Louis de la Rochelle, les carottages des pierres ont révélé une détérioration de la roche due au sel (présent dans les embruns mais aussi par capillarité) et à la pollution de l’air. À cela, il faut ajouter l’action du ruissellement et de la stagnation des eaux, la corrosion d’éléments métalliques à l’intérieur des maçonneries, l’effet néfaste de pierres de porosités différentes et très certainement, avant qu’il ne soit jugé trop agressif en restauration, le nettoyage par sablage (réalisé lors de la restauration de 1960 à 1979).

    Les travaux vont se dérouler en 4 étapes :

    • Muraille Ouest du pavillon et escalier
    • Enceinte rue de la Grille, tour de l’horloge et pavillon
    • Enceinte côté place de l’Hôtel de Ville et la tour
    • Murailles Ouest et Nord des ailes.

    Tandis que certaines parties seront dessalées avec des compresses d’eau, d’autres seront brossées, hydrogommées ou encore resculptées à l’identique puis remplacées. Après la réfection des balustrades de l’escalier débutée en octobre 2008, s’ensuivra celle des quatre façades (2009 à 2012). On estime les travaux à 60 000  pour les travaux sur les balustrades et 2 millions d’euros pour la restauration des murailles, gargouilles et autres ornementations[13]'[14].

    Éléments architecturaux extérieurs modifier

    L'hôtel de ville de La Rochelle est composé d'un corps de logis de style Renaissance protégé par un mur d'enceinte de style gothique flamboyant, avec tours, chemin de ronde à créneaux et mâchicoulis et gargouilles érigé à la fin du XVe siècle.

    Le mur d'enceinte modifier

    La tour beffroi modifier

    Détail des blasons ornant la tour beffroi.

    Lors de la restauration de l'édifice par l'architecte Juste Lisch, on décide de surélever la tourelle nord[15] par un campanile pour créer un beffroi. La tour comporte, dans sa partie basse, des blasons qui ont été recréés suivant les plans[MAS 2] laissés par Claude Masse datant de 1716. Logé dans un cartouche gothique, le blason supérieur représente les armes de la Monarchie avec le cordon de l'ordre de Saint-Michel entouré de deux anges, le second, plus bas, représente suivant Claude Masse : « Les armes de quelques seigneurs de ce temps là »[MAS 2]. On l'attribut à la famille des Voutron dont est issue deux maires au XVIe siècle.

    Le beffroi de la tour a subi une importante restauration entre novembre 2002 et mai 2003. L'air marin, les moisissures et l'âge avaient eu raison du bois des charpentes, jusqu'à la chute de boiserie de l'horloge. L'ensemble du beffroi a dû être reconstruit et fut réinstallé le lundi 19 mai 2003. La cloche, située dans le campanile, (descendu pour l’occasion) ne porte pas de nom n'ayant pas reçu le baptême réservé aux cloches des églises. Seul la marque de son fabriquant figure sur le bronze : « N. Lachal me fecit », ainsi qu'une devise moulée par le fondeur tout autour de l'objet[16]. Cloche

    Le portail d'entrée modifier


    « Le portail se situe sur la face sud du rempart. Il se compose de deux portes d'inégale proportion. La plus grande est une ogive formé de plusieurs volutes dont la dernière est hérissé de feuillages contournés. Situé au-dessus une niche carré, taillée en creux et décorée, au sommet et aux parois latérales, de festons délicatement ciselés. Le plus petit portail est une ogive couronnée d'un fronton triangulaire dont les côtés sont décorés de feuillages contournés. Au-dessus de ce fronton se détachait en relief un pinacle pyramidal. Chaque porte est flanquée de petits obélisque couronnés de pinacles triangulaires enrichis de trèfles et de feuillage recourbés. Au-dessus des deux portes règne, d'une extrémité à l'autre de la façade, un rang de vingt-sept consoles très rapprochées, dont le triple renflement est formé de feuillages contournés et découpés à jour. Cette galerie forme la base d'un parapet crénelé dont les frètes sont décorées d'une guirlande courante de feuillages.

    Aux deux extrémités de ce parapet s'élèvent deux beffrois cylindriques supportés par des consoles en cul-de-lampe, et couronnés, l'un d'un toit conique, sur l'autre d'un toit pyramidal, reposant, chacun, sur une corniche formée d'une guirlande courante. La base du beffroi de l'est est décorée d'une multitude de nervures contournées en entrelacs, et figurant des ceps de vignes. Celle du beffroi de l'ouest, revêtue des mêmes moulures, est supportée par trois petites figures accroupies. Ce beffroi, qui couronne l'angle sud-ouest de l'édifice, est décoré d'une niche sculptée en creux avec beaucoup d'art. Cette niche est surmontée d'un dais enrichi de broderies et posté par deux anges à la longue chevelure, vêtus de tuniques flottantes. Trois anges semblables, dont on ne voit que le buste, occupent le sommet et les deux angles supérieurs du dais. Dans la niche devait être placée une figure qui a disparu. Ce petit tableau, malgré les mutilations qu'il a éprouvées, et encre très remarquable, et l'on ne peut voir sans admiration avec quelle patience le ciseau de l'artiste s'est arrêté sur les moindres détails. La façade de l'ouest n'est que la répétition de celle du midi, à part les deux portes. On y remarque de plus cinq gargoules représentant des Chimères et Sphynx accroupis. À l'extrémité méridionale se trouve, dans une encoignure, une niche carré dont le sommet et les côtés sont décorés de festons et de dentelles d'une délicatesse admirable. Tel est ce beau monument dont nous n'avons fait qu'indiquer les caractères les plus saillans, et dont la richesse ferait le désespoir du crayon le plus habile. »

    Massiou



    Lors de la restauration, on en profite pour reconstituer le blason du cartouche gothique[MFD 2], situé en clé de voûte de la grande porte. Le portail d'entrée comporte un riche décor de style gothique flamboyant comportant des pinacles, des choux frisés et quelques figures représentant de petits animaux dont l'une a un visage humain[17].

    La stèle à la mémoire de Léonce Vieljeux modifier

    On peut voir sur le mur d'enceinte une stèle inauguré le 23 juillet 1948 par le général de Gaulle qui rappelle le sacrifice de Léonce Vieljeux, maire de la Rochelle de 1930 à 1940. Lors de l'entrée des Allemands à La Rochelle le 23 juillet 1940, un lieutenant allemand se présente à lui afin de hisser le drapeau à croix gammée du Troisième Reich sur l’hôtel de ville. Le maire lui répond alors qu’il est colonel (de réserve) et n’a aucun ordre à recevoir d’un officier subalterne, fut-il d’une armée victorieuse. Au mois de septembre, il refuse encore d'afficher la propagande anti-anglaise si bien que le 22, il est suspendu de ses fonctions. Arrêté le 14 mars 1944, il est exécuté au camp de concentration de Natzwiller-Struthof dans la nuit du 1 au 2 septembre 1944 à l'âge de 79 ans[RB 6],[MFD 3].

    Portail d'entrée
    Blason de la ville
    Stèle à la mémoire de Léonce Vieljeux.

    La cour intérieure modifier

    La porte de forteresse s'ouvre sur une cour intérieure marquée par l'influence de la Renaissance et de l'Antiquité, avec un escalier monumental, avec campanile et dôme occupé par une statue du Béarnais en faïence émaillée, ainsi que de nombreuses colonnes et une décoration chargée[18].

    Le pavillon nord modifier

    Pavillon Nord.

    Une fois le mur d'enceinte réalisée, la reconstruction des corps de bâtiment intérieur à l'enceinte n'a pas suivi. La maison de ville est, durant cette période, sans doute endommagée ou ruinée, puisqu'en 1515 le conseil se réunissait au couvent des Augustins et, en 1542, près de la rue Chaudrier[MFD 4]. La reconstruction de l'hôtel de ville est reprise durant le XVIe siècle par le pavillon de gauche. Suivant les historiens Rochelais, le bâtiment dit Pavillon est édifié vers 1550 et serait attribué, sans preuve probante, à Léonard de la Réau, architecte de Fontenay-le-comte. Suivant d'autres éléments, il semble n'avoir été réalisé qu'en 1595 sous le maire Jacques Thévenin qui

    « commença le bâtiment qui est en la maison commune et échevinage de la dite ville pour agrandir l'ancien.  »

    Aucune preuve ne peut départager ces deux thèses, la première présentant l'avantage de pouvoir permettre à l'hôtel de ville d'abriter l’élection du maire à partir de 1568, date de la destruction de l'église Saint-Barthélémy[MFD 4].

    La décoration de ce pavillon tranche avec le reste de la cour. Contrairement aux autres corps de bâtiment, le pavillon arbore une décoration modeste, sobre et élégante. D'une taille comparable à une maison particulière, avec des caractéristiques semblables comme l'association d'une grande fenêtre centrale et deux petites latérales aux maisons de la rue des Merciers datant de la fin du XVIe siècle, début XVIIe siècle[MFD 5]. La clé des linteaux des fenêtres est décorée de têtes d'enfants au premier étage et de satyres. La façade de style Renaissance forme une composition tripartite associant l'ordre dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage et corinthien au troisième, l'ensemble étant orné de pilastres cannelés et bagués.

    Paradoxalement, lors de la restauration de la fin du XIXe siècle, le premier niveau de la façade est occulté par l'aménagement de l'escalier monumental[PC 2] qui l'occupe et nuit à l'unité de la façade.

    Escalier d'honneur modifier

    Escalier d'honneur datant de 1877.

    L’escalier d'honneur actuel est la troisième version. L'escalier primitif était en fer à cheval surmonté d'un baldaquin sous lequel on plaça en 1612 une statue en terre cuite[MAS 2],[MAS 3] du « bien bon ami des Rochelais »[19], Henri IV. Outre la statue détruite lors de la Révolution, l'escalier s'écroula en 1812. En 1815, fut entrepris la création d'un nouvel escalier. De style néoclassique, il s'harmonise mal avec le reste de la façade et occupe un large espace de la cour. Un nouvel escalier est donc conçu et réalisé au cours de la restauration du bâtiment entre 1872 à 1877[MFD 6]. Beaucoup plus petit et implanté devant le pavillon Nord, il permet un agrandissement de la façade principale avec l'ajout de deux travées de piliers[PC 2]. On profite également de l'agrandissement pour implanter une nouvelle statue dite de « De la Prudence », la dernière des vertus qui n'était pas représentée sur la façade de La Maison de la Ville. Serait-ce un jugement des restaurateurs pour rappeler à la ville son manque de prudence dans les événements qui ont conduit au Grand Siège, cela l'histoire ne le dit pas... L'escalier de l'architecte Juste Lisch comporte un baldaquin où est installé une statue du Roi Henri IV en faïence polychrome de Théodore Deck[MFD 6].


    La grande galerie modifier

    Cour Renaissance

    La façade est ornée des armes de La Rochelle et de Henri IV, ainsi que de nombreuses statues, et ciselures.

    Galerie

    Au rez-de-chaussée se trouve une galerie formée de neuf arcades, cintrées ou géminées et richement décorées, reposant sur huit piliers et deux pilastres, et dont le plafond contient des cartouches variés, dont les monogrammes d'Henri IV et de Marie de Médicis[PC 2], avec au-dessus, dans quatre niches encadrées de colonnes corinthiennes, les statues des vertus cardinales.


    Massiou La première se compose de deux étages dont l'inférieur présente un porche ou galerie couverte, formé d'une série de dix arcades cintrées, reposant sur six piliers toscans, disposés deux à deux. Le plafond de ce porche est décoré de plusieurs cartouches artistement sculptés, représentant, entre autres emblèmes, des chiffres très compliqués où l'on remarque les initiales H. M. (Henri, Marie). L'étage supérieur est un ordre composite où ionique domine. L'entablement, couronné d'une frise et d'une corniche ornées d'arabesques, repose sur six colonnes cannelées, correspondant aux six piliers toscans placés au-dessous. entre ces colonnes sont trois niches cintrées renfermant des figures allégoriques de grandeur naturelle. Sur la corniche reposent, au-dessus des quatre fenêtres, quatre lucarnes inégales, encadrées dans les ordres de styles différents. En général cette façade, dont l'ensemble ne manque pourtant pas de majesté, se recommande moins par l'harmonie des lignes que par l'élégance des détails dont la recherche et la profusion rappellent encore le goût de la Renaissance.


    La galerie des statues modifier

    Les statues de l'hôtel de ville sont aux nombres de neuf. Quatre représentent des vertus et cinq autres représentent des allégories.

    • La Prudence avec ses attributs le miroir et le serpent.
    • La Justice portant le rouleau de la Loi et le sceptre du roi.
    • La Force brisant la colonne et écrasant le lion
    • La Tempérance versant de l'eau dans le vin

    La façade est réalisée en 1605-1606 et on y installe, trois des quatre statues, figurant les Vertus cardinales. Les statues de La Justice, de La Force et de La Tempérance sont de cette époque[RB 2] et ont été largement restaurées entre 1872 et 1877 par le sculpteur parisien Libersac. La quatrième, la Prudence, est toute entière l’œuvre de ce dernier et date de cette époque. Elle a été placée dans la travée nouvellement édifiée au nord lors de la reconstruction de l'escalier extérieur[20],[MFD 1].


    Le bâtiment des Échevins modifier

    Façade du bâtiment des échevins avec sa porte dite « Porte des Échevins »

    Lorsque le bâtiment occidental est achevé, le corps de ville acquiert une maison donnant sur la rue Doriderie, et poursuit les travaux par une façade richement décorée. La fenêtre de l'étage est ornée de vaisseaux figurant sur les armes de la ville. Les membres de l'échevinage, auxquels l'usage de la nouvelle porte est réservé, donnent son nom définitif à la rue des gentilshommes[RB 7]. Suivant les lettres du roi Charles V datés de 1372, la noblesse est reconnue aux maires de La Rochelle, les nouveaux élus sortaient par cette porte et devenaient gentilshommes par la noblesse attachait à la fonction[PC 2],[MFD 7].

    Le bâtiment de Juste Lisch modifier

    Pavillon Sud, datant du XIXe siècle réalisé par l'architecte Juste Lisch. On peut remarquer la statue dite de La Loi au première étage, ainsi que la stèle au rez-de-chaussée.

    Le pavillon Sud est un bâtiment de la fin du XIXe siècle réalisé par Juste Lisch à l'emplacement de la maison qui servait de logement au Gouverneur, suite au désastre du Grand siège qui a vu la perte d'autonomie de la ville. Le gouverneur occupe l'édifice de 1628 à 1748. À cette date, l'édifice n'était plus adapté à son rôle de résidence du Gouverneur. La résidence est alors transférée dans ce qui deviendra le muséum d'histoire naturelle[MFD 8]. Le bâtiment est alors récupéré par la ville et redevint l'Hôtel de ville de La Rochelle. L'édifice se révèle insuffisant pour les besoins de l'administration municipale au XIXe siècle. Profitant de la restauration du monument, on décide alors la reconstruction du pavillon qui serait plus en harmonie avec la galerie et permettrait l'agrandissement de l'hôtel de ville[PC 2]. Initialement le projet de Juste Lisch était ambitieux pour cet agrandissement. L'architecte projetait d'étendre l'hôtel de ville sur le reste de l'îlot avec la création côté place de la caille d'une façade monumentale. Faute d'argent seulement une partie du programme a été réalisé et les bâtiments entre la place de la caille et l'hôtel de ville furent épargnés[MFD 9],[21]. L'extension s’étend de la rue de l'hôtel de ville jusqu'à la rue des gentilshommes et se limite à la largeur de l'ancien logement du Gouverneur. Les statues qui décorent le pavillon furent choisi, sans consultation des rochelais, par le Directeur des Beaux-Arts qui a imposé sujets et sculpteurs. Le maire Emile Delmas, s'étant rendu à Paris pour réceptionner les sculptures, fut très déçu. S'inquiétant de leurs bonnes incorporations dans le décor du nouveau bâtiment, il ne put refusé les statues qui furent envoyées à La Rochelle sans autre considération[MFD 10].

    Façade Nord-ouest du pavillon Sud. La façade est ornée par les statues dite de L'Agriculture et de La Navigation.

    La pavillon comprend le bureau du Maire, au premier étage, et la salle des mariages au rez-de-chaussée[PC 2]. Bien que le projet sur la place de la caille fut abandonné, la ville acquis une partie des bâtiments de l’îlot. Après de multiple travaux, certains services furent implanté dans les étages de ces bâtiments. Si bien qu'aujourd'hui, les services de la ville se sont étendues dans les étages des bâtiments attenant formant un dédale de couloir et d'escalier dont seul les initiés peuvent prétendre si retrouvé.

    Stèle relative à la citation de la ville modifier

    Située sous la statue de La Loi dans la cour d'honneur de l'Hôtel de ville, cette stèle rappelle la citation de la ville de La Rochelle à l'ordre de l'Armée et la remise de la Croix de guerre avec palme, le 26 juin 1949[22]. Cette décoration rappelle le rôle stratégique de la ville et surtout de son port lors de la Seconde Guerre mondiale. Abritant l'une des bases sous-marine allemande de la façade atlantique, son port et ses quartiers environnant ont subi les bombardements alliés. Vers la fin de la guerre, la ville constituait l'une des dernières poches allemandes et a subit comme une partie de l'Aunis un siège de près dix mois, du mois d'août 1944 jusqu'au mois de mai 1945. L'acte de reddition est signé tôt le matin du 9 mai, mais les Rochelais ne sont autorisés à revenir dans leur ville qu'à partir du 1er juin et sous certaines conditions[MFD 10].

    Les statues ornant les façades modifier

    Statue allégorique de La Loi.
    • La Loi avec l'attribut du livre.

    La statue est commencée en 1882 et achevée en 1886 par Alfred Geoffroy-Dechaume fils à la suite d'une commande officielle du Ministère des Beaux-Arts. La pierre, qui a été fournie par la ville de La Rochelle, provient des carrières de Tercé (Vienne). La statue a figuré au salon de 1887[MFD 10]. Elle est mise en place, en 1888, dans la niche de la façade du pavillon sud donnant sur la cour intérieure[23].

    • L’Agriculture (ou des Vendanges)[24]

    La statue est l’œuvre d'Alfred Boucher[MFD 10]. Elle est installée dans l'une des deux niches de la façade, rue de l'hôtel de ville.

    Voisine de la précédente, cette statue est l’œuvre de Auguste Suchetet[MFD 10]. Les statues sont commencées en 1882 et achevées en 1886 à la suite d'une commande officielle du Ministère des Beaux-Arts. Elles ont été mises en place en 1888. La pierre provient des carrières de Tercé (Vienne) que la ville de La Rochelle devait fournir aux sculpteurs.

    • La Vigilance
    • La Sécurité

    Sur la rue des Gentilshommes se trouve les statues de La Vigilance et de la Sécurité[26]. Elles ont été commandées à J. Caillé en 1879[MFD 10].


    L'intérieur de l'Hôtel de ville modifier

    L'intérieur de l'édifice a été entièrement remanié lors de la restauration du XIXe siècle, si bien que l'édifice n'a gardé aucun des décors et mobiliers[MFD 11],[N 2] du passé. Au premier étage se trouve notamment la grande salle des fêtes ainsi que le cabinet du légendaire Jean Guiton. De nombreux souvenirs sont également exposés dans les salles de l'hôtel de ville, dont ceux ayant trait au siège de la ville en 1627-1628[MFD 12].

    La salle dite des échevins modifier

    Salle des échevins.

    Situé au premier étage du pavillon nord, on accède à cette salle par l'escalier d'honneur. Avant le siège de 1628, cette salle accueillait une partie des archives de la ville (l'autre partie était situé dans la Tour de Moureilles). À la chute de la ville, le Roi ordonne le transfert de l'ensemble des archives vers Paris. Il faudra trois ans et les huit ballots d'archives partirent pour la cour des comptes où ils subirent un triste sort dans l'incendie de 1737[RB 8]. Pendant la période de la maison du Gouverneur, cette salle abritait la chambre à coucher du maître d'hôtel[MAS 1]. Lors de la restauration de la fin du XIXe siècle, on décore le sommet des murs de blasons appartenant aux plus célèbres échevins de la ville. De nos jours, cette salle est ornée par des souvenirs du grand sièges.

    La grande salle modifier

    Salle des fêtes de l'hôtel de ville.

    La grande salle se situe au premier étage du corps principale sur l'emprise de la galerie des statues. Nous ne connaissons pas le décor de cette époque, comme pour le reste de l'édifice, l'ensemble des décorations ont été reprises et date des transformations de la fin du XIXe siècle y compris le mobilier[27]. Comme pour le reste des salles d'apparat, la décoration se compose de lambris bois en partie basse, de lustres[28], de poutres de plancher apparentes et décorées, l'ensemble rappelant le style renaissance. La salle comporte également une cheminée monumentale, œuvre exécuté vers 1875 par les sculpteurs parisiens Libersac et Dubourdieu sur les plans de l'architecte Juste Lisch[29]. La cheminée est ornée d'un tableau du roi Henri IV, copie d'un tableau conservé au Louvre de Frans Pourbus le Jeune, l'œuvre exposée a été réalisé en 1882 par Charles Leneire[30]. La cheminée comporte également une plaque de marbre rappelant la date de la construction et de la restauration de l'édifice. La grande salle, aussi appelée salle des fêtes, accueille les grandes réceptions de la municipalité. Déjà pendant la période du gouvernement, la salle, divisée en deux parties, servait de salle à manger d'apparat. De nos jours, l'événement le plus prestigieux se déroula le 22 mai 1992. Le Sommet de La Rochelle, nom donné au 59e sommet franco-allemand où le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand ont signé l'acte de création d'un corps armée commun[MFD 13],[N 3].

    Aujourd'hui, en plus des grandes manifestations, la salle peut accueillir les mariages (sur demande bienveillante de monsieur le maire) et le conseil municipal pour les grandes séances[N 4].

    Le cabinet de Jean Guiton modifier

    Cabinet dit de « Jean Guiton ».

    Le cabinet, dont rien ne prouve qu'il fut celui de Jean Guiton, comporte une table[31], recouverte d'un marbre blanc, et un fauteuil[32] et, qui sont attribués[MFD 12] à Jean Guiton et dateraient du grand siège. En acceptant la magistrature municipale, le maire déclara qu'il percerait le cœur du premier qui parlerait de se rendre et la légende veut que, d'un coup de poignard, il ait fait sauter un éclat de marbre de sa table. La table, présentée comme appartenant à Jean Guiton, comporte deux encoches. Le fauteuil est en cuir de Cordoue d'époque Louis XIII[PC 3].

    Le cabinet comporte également une copie du masque funéraire, pris en 1793 lors de la violation des tombeaux de Saint-Denis, du Roi Henri IV[PC 3]. Cette copie a été exécutée sous la Restauration[33].

    Galerie modifier

    Tourisme modifier

    La cour d'honneur est en accès libre tout au long de l'année aux heures d'ouvertures de la mairie et tout au long du weekend. La visite de l'intérieur de l'hôtel de ville est payante[38] et donne accès aux salles d'apparat : la salle des échevins, la salle des fêtes, le salon bleu, la salle du conseil et le bureau de Jean Guiton. La visite est réalisée par une personne de l'office du tourisme de La Rochelle à 15h et à 16h certains jours suivant la période de l'année[N 5].

    Place de l’Hôtel de ville modifier

    Place de l'Hôtel de ville un jour de carnaval.

    On rachète les maisons de la zone qui sont détruites vers 1842[JLL 1]. Le bâtiment face à l'hôtel de ville est reconstruit par Ernest Massiou au moment de l'aménagement de la place[PC 4]. La place de l'hôtel de ville est inaugurée en 1851.

    En 1903, l'architecte de la ville Pierre Corbineau construit le bâtiment des postes et télégraphes et confie le décor des façades au sculpteur rochelais Monté. La poste fut inaugurée le 28 mai 1904 par le ministre du commerce et de l'industrie[PC 5], Georges Trouillot[JLL 2]. Le 8 octobre 1911, on inaugure la statue de Jean Guiton.

    Monument à la mémoire de Jean Guiton modifier

    Statue trônant sur la place de l'hôtel de ville.

    Le conseil municipal avait, en 1841, décidé l'érection d'une statue en mémoire du maire de La Rochelle lors du siège de 1628. Cette première tentative se heurta au gouvernement qui s'y opposa[RB 9]. Au début des années 1900, la réalisation d'un monument refait surface. Il est reporté à plus tard au profit de celui d'Eugène Fromentin[JLL 3]. La question resurgit quelques années plus tard, mais dans ces temps troublés par une crise identitaire, une polémique vit le jour. Certains n'ont pas hésité à trouver que l'élévation d'un monument en l'honneur de Jean Guiton et des Rochelais de l'époque, cité en révolte ouverte contre leur pays et appelant l’étranger à leur aide, était un défi au bon sens patriotique[39],[JLL 4].

    Ce n'est qu'en avril 1909 qu'une souscription publique fut lancée par un comité dont le maire Eugène Decout prit la tête. Souscription à laquelle la ville de New Rochelle participa gracieusement[RB 9]. Après deux ans de polémique, le monument est réalisé[PC 6].

    L'inauguration[39] se déroula à l'image de la création du monument. La date du 8 octobre 1911 avait été fixé pour l'inauguration de la statue. La cérémonie devait recevoir une délégation américaine des habitants de New Rochelle et le sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, Monsieur Dujardin-Beaumetz devait présidé la cérémonie. Cependant suite à un deuil national[40] le sous-secrétaire ne put se rendre à la cérémonie qui dut être maintenu, car la délégation ne put prolonger leur séjour. Le 22 octobre, une deuxième inauguration eut lieu en présence cette fois ci du sous-secrétaire d’État[PC 6],[JLL 5].

    L'œuvre est du sculpteur Ernest Dubois et de l'architecte Patouillard de Moriane. La statue en bronze s'élève sur la place de l'Hôtel-de-ville. La statue comme les autres de la ville a échappé de peu à la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale[PC 6],[41].

    Galerie photos modifier

    Pour approfondir modifier

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie modifier

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Liste des auteurs par ordre alphabétique :

    • Rémi Béraud, Petite Encyclopédie Monumentale et Historique de La Rochelle, La Rochelle, Édition RUPELLA, , 193 p., p. 96-101Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Le Patrimoine des Communes de la Charente-Maritime, t. II, Flohic éditions, , 575 p. (ISBN 2-84234-129-5), p. 678-748Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Marie-Françoise Deveau, L'Hôtel de ville de La Rochelle, La Rochelle, Être & connaître et Quartier latin, , 40 p. (ISBN 2-911198-00-X)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Maurice Esseul, La Rochelle : L'épopée glorieuse de la cité - Le grand Siège - Découverte de la ville, La Rochelle, Édition du Vieux Chouan, , 56 p. (ISBN 2-908160-006-4[à vérifier : ISBN invalide]), p. 43-46Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jourdan, Éphémérides historiques de la Rochelle, A.SIRET, , 595 p. (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean-Luc Labour, La Rochelle Il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Patrimoines médias, Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Claude Masse, Recueil des plans de La Rochelle, Édition RUPELLA, Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Daniel Massiou, Histoire politique, civile et religieuse de la Saintonge et de l'Aunis, t. I, Paris, Pannier, , 575 p. (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Notes modifier

    1. Bâtiment que la ville avait acquis pour 60 000 livres auprès de M. Tremblay.
    2. A l’exception du mobilier du cabinet Jean Guiton datant du XVIIe siècle, le reste du mobilier (y compris la cheminée ornée du portrait d'Henri IV) a été fabriqué à Paris pour la restauration du XIXe siècle.
    3. Une plaque, située dans la salle des échevins, sous le tableau "Vue panoramique du siège de La Rochelle en 1628", rappelle cette événement.
    4. Le bâtiment sud, projet de Juste Lisch, comporte la salle du conseil (Ordinaire), salle devenue de nos jours trop petite pour accueillir tous les conseillers municipaux simultanément.
    5. Visite tous les jours à 15h et 16h en Juillet et Août, tous les jours à 15h en Juin et Septembre et les vacances scolaires. Samedi et dimanche à 15h d'Octobre à Mai (Hors vacances scolaires). Pas de visite le 25 Décembre et le 1er Janvier.

    Références modifier

    1. a b et c « Hôtel de Ville », notice no PA00104890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « MH » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
    2. 1199 - 1206 - Eleonor d’Aquitaine et les Rois d’Angleterre accordent des privilèges à la Rochelle du site histoirepassion.eu
    3. a et b * Emile Couneau, La Rochelle Disparue,
    4. 1360-1372 - La Rochelle, du traité de Brétigny à Charles V - nouveaux privilèges du site histoirepassion.eu
    5. Guillaudeau - Colin
    6. « Plan du rez de chaussée, en 1876, par J. Lisch », notice no IVR54_19921700979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    7. « Ancienne figure de droite de la lucarne centrale, aujourd'hui déposée à l'hôtel d'Orbigny. », notice no IVR54_19921700763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    8. « Fragment de plafond dans le jardin de l'ancien évêché - Dossier Inventaire », notice no APMH00153691, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    9. « Plan général du projet non réalisé de Lisch de 1877, pour le corps de bâtiment sud », notice no IVR54_19921700981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    10. a et b « Hôtel de ville de La Rochelle - Dossier inventaire », notice no IA17000113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
    11. D'après le site du cadastre.gouv.fr.
    12. Assemblée Générale de France-Québec du 1er au 4 mai 2008 à La Rochelle
    13. La Rochelle Le Journal, voir page 24 - Décembre 2008.
    14. La Rochelle Le Journal, voir page 28 - Octobre 2009.
    15. « Photographie des travaux de surélévation de la tour Nord. », notice no APMH00002354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    16. Claude Dubillot, Sud Ouest, édition du 20 mai 2003.
    17. Histoire de la Saintonge et de l'Aunis, t.I, p.191-193 (lire en ligne)
    18. Histoire de la Saintonge et de l'Aunis, t.I, p.203-205 (lire en ligne)
    19. Bintily Diallo, « Le bien bon ami... », Sud Ouest,
    20. « Statues des Vertus cardinales », notice no IM17004321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    21. « Projet non réalisé de Lisch de 1877 », notice no IVR54_19931701577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    22. Plaque Commémorative - Hôtel de ville de La Rochelle.
    23. « Statue de l'allégorie de la Loi », notice no IM17004318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    24. « Statue de l'allégorie de l'Agriculture », notice no IM17004320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    25. « Statue de l'allégorie de la Navigation », notice no IM17004319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    26. « Les statues des allégories de La Vigilance et de la Sécurité - Dossier Inventaire », notice no IM17004317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    27. « Mobilier de la grande salle », notice no IM17004339, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
    28. « Lustre de la grande salle », notice no IM17004347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    29. « Cheminée de la grande salle », notice no IM17004340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    30. « Tableau ornant la cheminée de la grande salle », notice no IM17004312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
    31. « Table dite de Jean Guiton », notice no PM17000316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    32. « Fauteuil dit de Jean Guiton », notice no PM17000315, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    33. « Masque funéraire de Henri IV », notice no IM17004316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    34. « Estampe : l'installation de Jean Guiton à la mairie de La Rochelle », notice no IM17004314, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    35. « Portrait prétendu de Jean Guiton », notice no IM17004303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    36. « Bureau du Maire », notice no IVR54_19941701270, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
    37. « Tableau de Richelieu sur la digue de La Rochelle », notice no IM17004307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
    38. Détail de la visite de l'hôtel de ville depuis le site de l'office du tourisme de La Rochelle
    39. a et b 140 ans de sculpture à La Rochelle [PDF]
    40. La tragédie du cuirassé Liberté, le 25 septembre 1911
    41. Les statues retrouvées [PDF](CCI de La Rochelle)


    • Références issues de l'ouvrage Rémi Béraud, Petite Encyclopédie Monumentale et Historique de La Rochelle, (voir dans la bibliographie) :
    1. a et b p.96
    2. a b et c p.99
    3. a et b p.86
    4. p.44
    5. p.93
    6. p.190
    7. p.85
    8. p.124
    9. a et b p.92
    1. a et b p.684
    2. a b c d e et f p.685
    3. a et b p.686
    4. p.729
    5. p.738
    6. a b et c p.739
    1. a et b p.24
    2. p.13
    3. p.14
    4. a et b p.16
    5. p.17
    6. a et b p.27
    7. p.40
    8. p.33
    9. p.28
    10. a b c d e et f p.29
    11. p. 30
    12. a et b p.31
    13. p.34
    1. p. 55 et 434
    2. p.102
    • Références issues de l'ouvrage Jean-Luc Labour, La Rochelle Il y a 100 ans en cartes postales anciennes, (voir dans la bibliographie) :
    1. p.25
    2. p.188
    3. p.186
    4. p.190-191
    5. p.192
    1. a et b Feuille 57 et Feuille 57 avec retombé relevée Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « f57 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
    2. a b et c Feuille 58
    3. Feuille 60

    Articles connexes modifier

    Lien externe modifier


    Catégorie:Architecture militaire du Moyen Âge Catégorie:Architecture civile du XIXe siècle Catégorie:Architecture Renaissance en France Rochelle, La Catégorie:Monument de La Rochelle Catégorie:Monument historique de la Charente-Maritime Catégorie:Monument historique classé en 1861 Catégorie:Patrimoine du XVe siècle Catégorie:Patrimoine du XVIIe siècle