Utilisateur:Sylvestre7889/essai de Traduction

L'expression repenti ou collaborateur de justice désigne en Italie le statut acquis par un membre d'une organisation criminelle mafieuse ou terroriste lorsqu'il livre, après son arrestation, des confessions et des déclarations aux autorités enquêtrices leur permettant de combattre et même vaincre ces organisations, obtenant ainsi une remise de peine.

On trouve également dans l'Histoire des cas de faux repenti, le plus souvent d'origine mafieuse. Dans ce cas le repenti délivre de fausses informations, impliquant des personnes innocentes, qui compliquent les enquêtes en infirmant les témoignages de vrais repentis. On peut citer en exemple l'affaire impliquant à tort le célèbre présentateur de la RAI Enzo Tortora.

On relève des cas de vendettas perpétrées par les organisations criminelles contre les repentis ou pire encore contre leur famille, les fameuses vendettas transversales.

Les Repentis en Italie

Les repentis et les témoins de justice

Il faut souligner la différence entre un repenti et un témoin de justice. Le premier est accusé ou s'auto-accuse et entame son "repentir" en collaborant avec la justice. Le second à l'inverse n'a commis aucun crime, et sa collaboration est motivée par d'autres raisons que, par exemple, une remise de peine (comme par exemple Rita Atria).

Le statut du témoin de justice est introduit par la loi 13/2/2001 n. 45 qui a apporté des modifications et une intégration au D.L. 15/1/1991 n.8 (conv. avec modif. dans la L. 15/3/1991 n.82).
Est témoin de justice celui qui s'est senti le devoir de temoigner par confiance en les institutions, par respect des citoyens et pour rendre plus sûre la vie en sociale, économique et humaine de chaque personne, s'exposant ainsi que sa famille aux "intimidations" et à la "réaction" de la délinquance organisée.