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Le rôle des festivals
modifierL'émergence en Europe des festivals est en lien avec la volonté de démocratiser l'art lyrique qui souffre de son élitisme[1]. Les festivals d'art lyrique jouent également un rôle important dans la fabrication d'un répertoire neuf, assurant la création d'un certain nombre d'ouvrages sfn2. Ces événements culturels attirent l'attention du public et de la presse spécialisée et contribuent ainsi à l'apparition d'œuvres plus atypiques, et, malgré de leurs reprises, la création d'un répertoire de l'opéra contemporain sfn2. On retrouve par exemple le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence le Festival de Salzbourg, le Festival de Glyndebourne en Angleterre ou encore le Festival Musica de Strasbourg. Ce premier, né juste après la guerre et mozartien pendant plusieurs décennies, s'attache, à partir du dernier quart du siècle, moins à sélectionner des ouvrages rares qu'à organiser des réalisations scéniques modernisés des opéras du répertoire, et prendra davantage d'ampleur à partir des années 2010[1]. En parallèle, à partir du tournant du XXIe siècle, le festival commence à commander et créer ses propres opéras auprès des compositeurs, quasiment un par an[1] : Written on Skin de George Benjamin en 2012, Pinocchio de Philippe Boesmans en 2017 et Innocence de Kaija Saariaho en 2021.
Références
modifier- Sabine Teudon Lardic, « 12.6 Les festivals après 1945 : au coeur des enjeux culturels de décentralisation », dans Hervé Lacombe, Histoire de l'opéra français : de la Belle Epoque au monde globalisé, , p. 768-773