Utilisateur:Terminally uncool/ Matveï Dmitriev-Mamonov

Matveï Dmitriev-Mamonov modifier

Matveï Dmitriev-Mamonov
Terminally uncool/ Matveï Dmitriev-Mamonov
Comte Matveï Alexandrovich Dmitriev-Mamonov “Son allure était cossue et belle: tenue droite, traits expressifs. Son apparence était quelque peu évocative de portraits de Pierre Ier de Russie.“ (P. А. Viazemski).

Naissance
Moscou
Décès (à 72 ans)
Moscou
Origine Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Grade général-major
Années de service 1812 – 1816
Conflits Guerres napoléoniennes
Distinctions Ordre de Saint-Vladimir IIe classe Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne Ie clas-se Ordre de Sainte-Anne
Épée d’or pour bravoure
Autres fonctions kammerjunker, oberprocuror
Famille Dmitriev-Mamonov



Comte Matveï Alexandrovitch Dmitriev-Mamonov (en russe Матвей Александрович Дмитриев-Мамонов; * 14 septembrejul./ 25 septembre 1790greg. à Moscou; † 11 juinjul./ 23 juin 1863greg. sur son domaine de Vassilievskoïe, aujourd’hui dans le périmètre urbain de Moscou) - était un homme politique et écrivain russe, organisateur et chef du Régiment Mamonov aux temps des Campagne de Russie (1812) guerres napoléoniénnes, général-major (1813), fondateur de L’Ordre des Chevaliers Russes prédécabriste. Il possédait une fortune immense, incluant la domaine Dubrovitsi près de Moscou. En 1825 il refusait de prêter serment à Nicolas Ier et fut déclaré irresponsable. Il passa le reste de sa vie sous curatelle sur le domaine de Vassilievskoïe, qui de ce fait fut connue comme Datcha Mamonov.

Vie modifier

Famille modifier

Son père était le comte A.M. Dmitriev-Mamonov - Generaladjutant et favori de Catherine II. Sa mère était la princesse Darya Fyedorovna Sherbatova.[8][1] Il était un des propriétaires fonciers les plus riches de la Russie (en 1860 il possédait 90.000 desjatines de terres en 10 gouvernements et 29 districts, 15.000 serfs, plus que 200.000 roubles en billets de banque d’État, objets de valeur estimés à plus de 200.000 roubles, immeubles à Moscou, St. Peterburg et ailleurs).

Jeunesse modifier

Il était élevé par des précepteurs. En janvier 1807 il était nommé Kammerjunker (Gentilhomme de la Chambre), dépuis le 9 /21 avril 1811 il était, due à la protection du ministre de la justice I.I. Dmitriev, oberprokuror (procureur en chef) du 6ième département (moscovite) des affaires pénales du Sénat. Durant ces années il s’approcha des cercles maçonniennes de Moscou, notamment de M.I. Nevsorov et N.I. Novikov, grimpa vite dans les grades et en 1807 était déja grand-maître.

Activités littéraires modifier

Dans les années 1811 à 1812 il publia dans le journal „Ami de la jeunesse“ („Друг юношества“) un cycle de poèmes influencés par la poésie de Bobrov et Derjavine. Dans ses activités littéraires il se ralliait aux adversaires de Karamzine - les „archaistes“. Il se plongea aussi dans l’étude de la jaquerie Pougatchev.

Service militaire modifier

Au début de la guerre patriotique de 1812, il tenait un discours patriotique avant l’assemblée des nobles moscovites qui faisait une forte impression. Le texte n’à pas survécu quoi’que plus tard Pouchkine l’ait qualifié „immortel“. Mamonov offrait au gouvernement de dépenser son révenu intégral pour la conduite de la guerre, ne retenant pour soi-même que 10.000 roubles par an, et se déclarait prêt à mobiliser ses serfs. L’empereur le remercia et lui proposait de lever un régiment de cavallerie à ses frais dans le cadre des milices moscovites. Le 23 juillet/4 auguste 1812 il joignit les milices moscovites et participa aux batailles de Borodino, Taroutino et Maloyaroslavets. La levée du régiment, appellé après son chef 1er régiment casaque à cheval Comte M.A. Dmitriev-Mamonov, ne procédait que lentement, quoi’que le colonel de cavallerie populaire prince B.A. Sviatopolk-Tchetvertinski en était nommé commandant. Le régiment consistait d’une part de serfs du comte, mais d’autre part de volontaires récrutés. Les officiers étaient des nobles moscovites dont le prince P.A. Viazemski, qui plus tard écrivit sur ce temps:

Cosaque du régiment Mamonov

„Рифмы прочь, и перья в папку,
И долой мой модный фрак,
Я надел медвежью шапку,
Я мамоновский казак.“

„Les vers à la poubelle, les plumes à la trousse,
et à bas mon frac à la mode,
Je porte une toque en fourrure,
Je suis un cosaque de Mamonov.“

Le 19/31 auguste le régiment comportait 56 officiers, 59 sousofficiers et 186 troupes et ne disposait que de 81 chevaux. Quoi’qu’il ne participait pas aux batailles, il fut néanmoins déployé pour le maintien de l’ordre au retrait de l’armée de Moscou et lors de la traversée de la Moskova près de la Porte Dorogomilovska. Dmitriev-Mamonov lui-même reçut pour son courage prouvé à Taroutinsk et Maloyaroslavets la décoration „Épée d’or pour bravoure“.[1] [2] À la suite du transport du régiment au gouvernement Yaroslavl, de la perte des munitions achetées à Moscou et du pillage des villages de Mamonov la levée du régiment se procrastinait d’avantage. Dèbut janvier 1813 10 escadrons consistaient de 60 officiers, 96 sousofficiers et 389 cosaques. Le 12/24 mars 1813 le 1er Régiment de Cosaques était regroupé en Régiment Uhlan Comte M.A. Dmitriev-Mamonov consistant de 6 escadrons; lui-même en fut nommé chef et promu général-major. En avril le régiment fut transporté à Serpoukhov, mais en été enfin il entra en campagne. „Le comte fut toujours vain, mais ces distinctions le devergondèrent complètement. En outre il n’avait jamais été préparé pour le service militaire et ne possédait aucune des facultés nécessaires pour le commandement d’un régiment. Il se produisirent des irrégularités et desaccords. Encore avant la levée définitive du régiment il en vint à un duel avec un de ses officiers d’état-major, probablement Tolboukhine“, commentait prince Viazemski [1]. En 1814 le régiment prit part aux opérations militaires et rejoignit Fort-Louis. De par son inexpérience juvénile le chef du régiment se trouvait dans l’incapacité de garder la discipline entre ses hommes (déja lors de la levée du régiment à Yaroslavl ses cosaques furent désignés „Mamanoviens“, et à Serpoukhov à cause de tumultes il y avait eu une information judiciaire); il y avait des altercations avec les alliées autrichiens, et un village allemand fut incendié. Le 27 aout/8 septembre 1814 le Régiment Mamonov fut dissout, lui-même attaché au commandeur du 1er Corps de cavallerie, le général F.P. Ouvarov. Après la fin des opérations militaires il était en poste chez le commandeur de la 2ème Division des Chasseurs à cheval. Le 2/14 mars 1816 il donnait sa démission après un conflit avec Alexandre Ier., auquel il avait adressé une lettre critique sur les circonstances de la dissolution de son régiment (officiellement, il donna sa démission pour des raisons de sainté).

Activité politique et sociale modifier

Encore en 1812 il érigea l’Ordre des Chevaliers Russes, institution d’abord purement maçonnique, puis dans les années 1814/15 se convertant sous l’influence de M.F. Orlov dans une des premières organisations pré-décabristes. Il rédigea des documents programmatiques pour l’ordre, 1816 il imprima à l’institut typographique de l’académie médico-chirurgicale de Moscou la brochure „Instructions brèves pour les chevaliers russes“ dans une issue de 25 exemplaires (en français; une copie de l’originale russe a survécu). Ses projets pour une constitution furent publiés en 1906 par А. K. Borosdin. Ils prévoyaient entre autre l’abrogation du servage et la transformation de la Russie dans une république aristocratique au parlement à deux chambres, soit une chambre des pairs héréditaires et une chambre des communs. Un des objectifs de l’ordre était de „priver les non-autochthones de toute influence sur les affaires d’état“ et „la chute définitive, et, si possible, la mort de tous non-autochthones titulaires d’un poste gouvernemental“[2][3]. Comme non-autochthone, toutefois, „l’on doit regarder dans l’ordre l’arrière-petit-fils d’un non-autochthone, dont tout les ancêtres de l’arrière-grand-père jusqu’au père adhérèrent à la foi gréco-russe, servaient le thrône russe et ont maintenu la nationalité sans jamais quitter la Russie“. Cette consigne était visé directement contre Alexandre Ier., qui dans les yeux de Mamonov était non-autochthone (para. 53 des statuts de l’ordre), comme étant l’arrière-petit-fils du Holsteinien Pierre III. et en surcroît souvent absent de la Russie. Comme moyen pour la réalisation de la transformation le comte prévoyait le coup d’État militaire.

Le domaine Dubrovitsi, où le comte vécut en isolation quasi complète

Après son retour de l’étranger en 1817 il se retirait sur son domaine près de Moscou, où il vécut jusqu’en 1823 en toute effacement n’allant que rarement à Moscou: „Des années durant il ne voyait pas même un seul de ses serviteurs. Tout dont il avait besoin se trouvait dans une chambre à part où il mettait aussi ses instructions écrites. Sur les murs de sa chambre à coucher se trouvaient des tableaux étranges de contenu cabbalistique, mais aussi souvent érotique.“ [1]. D’àprès les historiens du 19ième siècle déja en 1817 il y avait chez le comte signes annonciateurs de confusion mentale, se manifestants dans son inclination pour une vie effacée ainsi que dans le fait qu’il laissait pousser sa barbe de façon ostentative et portait „costume russe“. Dans la conception des scientifiques modernes, notamment Y.M. Lotman, un tel train de vie extravagant en soi ne peut pas servir comme preuve d’imbécilité. Contemporains et mémoirialistes notent en convergence de vue, que le comte était d’un caractère très égocentrique, orgueilleux et fougueux, mettait toujours son lignage de nobilité ancienne en exergue, et ne considérait pas nécessaire dans sa correspondance aussi avec des personnes de rang supérieur au sien de se contenir. En outre, Mamonov entretenait des relations étroites avec des membres des sociétés secrètes; M.F. Orlov le visita quelquefois sur son domaine. Tout cela inquiétait les puissants, déja attisés par les informations de M.K. Gribovski sur les activités des sociétés secrètes. Depuis le début des années 1820 le comte était surveillé par la police secrète. Manifestant son indépendance, il érigea sur son domaine de Dubrovitsi, à 35 verstes de Moscou, au confluent de Desna et Pakhra, une vraie forteresse avec pièces d’artillerie et un détachement des troupes formé de ses serfs. Dans son dédain avoué des Romanov et leur prétention au trône qu’il considérait nul il gardait chez soi le gonfalon du prince D.M. Pojarski et la chemise ensanglantée du tsarévitch Dimitri Ivanovitch - le symbol par excellence de la dynastie des Riourikides. Quoi’que pas porteurs d’un titre princier les Dmitriev-Mamonovs n’en étaient point moins fières de leur lignage de Vladimir II Monomaque. L’idée de l’affiliation aux Riourikides vécut en 19ième siècle déja dans la conscience d’un ressortissant de la famille Dmitriev (la branche cadette de la lignée), du littérateur M.A. Dmitriev, neveu du poète fameux I.I. Dmitriev. Il écrivit dans ses mémoires:

  • „Nous descendons en ligne directe de Vladimir Monomaque, et cela par agnation, et pas par la lignée matrilatérale, comme le Romanovs - ces pseudo-descendants de notre dynastie régnante, qui ne sont pas même de Romanovs, mais descendent des Holsteiniens.“[3][4]

Détention et déclaration d’irresponsabilité modifier

En 1823 le valet de chambre du comte mourut et on en embauchait un autre, un affranchi, le citoyen Nikanor Afanassiev, ancien serf du prince P.M. Volkonski, chef de l’état-major suprême et un des dirigeants de la police politique, auquel déja la dénonciation de Gribovski de 1822 était adressée. Dans cette dénonciation delui-ci rapportait sur la relance de l’Ordre des Chevaliers Russes „depuis longtemps jugé inactif“ et nommait ouvertement Mamonov. D’après le témoignage du fils du maître pour littérature russe dans la maison du comte Mamonov - P. Kitscheïev - le nouveau valet n’exerçait moins ses fonctions domestiques qu’il n’espionnait le comte. Celui, le soupçonnant déja d’être au service d’un agent du gouvernement, ordonna de le fouetter. La victime avait recours au gouverneur militaire de Moscou, le prince D.V. Galitzine. Celui envoya sur-le-champ son adjutant à Dubrovitsi, et comme Mamonov le chassa, des gendarmes et un détachement de soldats firent leur apparition et arrêtèrent le comte. De lors Alexandre Ier et Araktcheïev s’occupaient personnellement de l’affaire. Comme écrit le prince Viazemski, „on lui reprochait des irrégularités dans l’administration du domaine, à savoir oppression des serfs non par un propriétaire absent, mais par l’administrateur“ [1]. Sur l’ordre de l’empereur Mamonov fut assigné en residence dans sa maison à Moscou. Sur la menace de Galitzine de le mettre sous curatelle, Mamonov repondait avec une lettre furieuse, déclarant notamment:

  • „…Vous n’êtes pas en position de me mettre sous curatelle et ne l’oserez pas, parceque je ne suis ni mineur ni irresponsable, n’hesitant pas à fustiger des serfs employé dans ma maison, si dans mon opinion ils en sont passible: le droit de fustiger ses serfs est imbu dans le droit privé et publique de l’État russe, parceque ce droit nous dérive de nos ancêtres. (…) Votre Altesse Illustre doit savoir, aussi en son état de citoyen majeur, que vous n’avez point le droit de proférer des menaces contre un citoyen majeur et dignitaire de l’Empire, et comment osez-vous m’écrire de la sorte, à moi, un homme, qui - sauf dans le Table des Rangs - sous tout les rapports vous est supérieur“[4][5]

À la fin de son message Mamonov se déclarait prêt à clarifier ses relations avec le gouverneur en duel. Le 28 février il demanda une médiation dans une lettre à son vieux protecteur I.I. Dmitriev, mais celui-ci était en retraite dépuis bien des années et n’était pas en état de lui aider. La commission médicale nommée par Galitzine déclara le comte irrésponsable. Accédant à la demande de Galitzine le Conseil des Ministres le 23 juin/5 juillet prit la décision de le mettre sous curatelle. D’après tous les apparences Dmitriev-Mamonov n’était qu’un snob ordinaire, un excentrique et frondeur, mais le gouvernement craignait, que l’influence de sa fortune immense, de ses relations avec des conspirateurs de sociétés secrètes ainsi que les facultés d’Orlov, qui après tout commandait une division, pourrait suffir pour incendier une insurrection ou même une tentative de subversion.

La Datcha Mamonov, où le comte vécut en totale isolation les dernières 30 ans de sa vie. Il ne lui était pas même permis d’entrer les jardins; image de 1913

Au cours de l’insurrection décembriste de 1825 jusque-là à Moscou sous observation, mais pas comme imbécile, il refusa de prêter serment à Nicolas Ier ainsi que la reconnaissance de la légalité de son règne. De lors commençait l’application des traitements „thérapeutiques“ cruels dans l’intention de le faire céder ou glisser dans l’aliénation mentale. Un parent du comte et un de ses derniers curateurs, N.A. Dmitriev-Mamonov, écrit, qu’ „on le traitait pour la première fois strictement et même cruellement, pour quoi j’ai comme preuves les camisoles de forces et les liens avec lequels on l’accrochait au lit, que j’ai trouvé trente ans auparavant dans son armoire“[5][6], alors que P. Kitscheiev relate, que „le traitement consistait en versant de l’eau sur sa tête, ce que bien sur menait le comte dans la frénésie“[6][7]. Dès 1830 Mamonov fut gardé en isolation stricte sur le domaine Vassiliyevskoye à ce temps situé dans les environs de Moscou sur les monts des moineaux et acheté exprès à cette fin du prince N.B. Ioussoupov. À cause du long séjour du comte le domaine fut nommé „dacha Mamonov“ par les Moscovites. „Traitement thérapeutique“ et sévices par les gardiens ne restèrent pas sans effet: gens qui avaient vu le comte pendant les années 1840 à 1860, s’en rappellaient comme d’un imbécile souffrant du délire de persécution et de mégalomanie. Il mourut de gangrène causée par le port permanent des chemises trempées en parfum. Il fut enterré dans le monastère Donskoï à Moscou. Avec lui s’éteignit la (première) lignée comitale des Dmitriev-Mamonov.

En littérature modifier

Lina Steiner voit Mamonov comme un des modèles de Pierre Bézoukhov dans Guerre et Paix de Tolstoï [7][8].

Distinctions modifier

• Ordre de Saint-Vladimir 4. classe

• Ordre de Sainte-Anne 2. classe

• Èpée d’or pour bravoure (21 decembre 1812)

Oeuvres modifier

• Poèmes - dans: Poètes des années Jahre 1790 à 1810 (Стихотворения // Поэты 1790–1810-х гг. — Л., 1971.)

• Critique de l’état présent de la Russie et plans pour uns restructuration future - dans: Extraits des lettres et témoignages des décembristes (Критика современного состояния России и планы будущего устройства // Из писем и показаний декабристов. — СПб, 1906. — С. 145—257.)

• Remarques sur le livre de Castèra - dans: Archive Russe (По поводу книги Кастеры // Русский архив. — 1877. — Книга 3.)

Littérature modifier

• Сочинения Дмитриева-Мамонова на сайте Lib.ru: Классика

• Словарь русских генералов, участников боевых действий против армии Наполеона Бонапарта в 1812–1815 гг. // Российский архив: Сб. — М., студия «ТРИТЭ» Н. Михалкова, 1996. — Т. VII. — С. 381-382. (Lexique des généraux russes ayants participé pendant les années 1812–1815 aus opérations militaires contre l’amée de Napoléon Bonaparte, dans: Archive russe)

• Лотман Ю. М. Матвей Александрович Дмитриев-Мамонов — поэт, публицист и общественный деятель // О русской литературе. — СПб.: Искусство-СПб, 1997. — С. 348-412. (Lotman, Y.M.: Matvey Alexandrovitch Dmitriev-Mamonov - Poète, publiciste et personnalité de al vie publique, dans: Sur la littérature russe)

• Дмитриев-Мамонов М. А. Письма к И. И. Дмитриеву и Д. В. Голицыну 25 февраля 1825 г. / Публ., коммент. П. И. Бартенева // Русский архив, 1868. — Изд. 2-е. — М., 1869. — Стб. 962—969. (Dmitriev-Mamonov, M.A.: Lettres à I.I. Dmitriev et D.V. Galitzine du 25 février 1825, publié et commenté par P.I. Bartenyev, dans: Archive russe, 1868, 2ème Auflagen, Moscou 1869, cols. 962–969)

• Дмитриев-Мамонов М. А. Рассказы и замечания графа М. А. Дмитриева-Мамонова по поводу книги Кастеры // Русский архив, 1877. — Кн. 3. — № 12. — С. 389—397. (Dmitriev-Mamonov, M.A.: Narrations et commentaires du comte M.A. Dmitriev-Mamonov au livre de Castèra, dans: Archive russe, 1877, l. 3, no. 12, cols. 389–397)


Source modifier

Notes modifier

  1. D’après quelques témoignages Mamonov était convaincu, que Cathérine II était sa vraie mère. Viazemski écrit là-dessus: „Comte Mamonov était un homme doué fort au-delà du commun, mais gâté par sa naissance et des circonstances favorables. On disait, qu’il attribuait mème à sa naissance une importance qu’elle n’avait pas et, d’après toutes calculations, n’aurait pu avoir.“.
  2. Сайт Министерства обороны Российской Федерации (Page web du Ministère de defense de la Fédération Russe)
  3. Бороздин А. К. Из писем и показаний декабристов. — М., 1906. — С. 147. (Borosdine, A.K.: Extraits de lettres et témoignages des décabristes)
  4. Лотман Ю. М. О русской литературе. - СПб, 1997. - С. 350. (Lotman, J.M.: Sur la littérature Russe)
  5. Дмитриев-Мамонов М. А. Письмо к князю Д. В. Голицыну от 23 февраля 1825 // Русский архив. — 1868. — Вып. 9. — Стб. 964—965. (Dmitriev-Mamonov. M.A.: Lettre au Prince D.V. Galitzine du 23 février 1825, dans: Archive Russe)
  6. Дмитриев-Мамонов Н. А. Из воспоминаний: Граф Матвей Александрович Дмитриев-Мамонов // Русская старина. — 1890, апрель. — С. 176. (Dmitriev-Mamonov, N.A.: Mes mémoires: Comte Matvei Alexandrovitch Dmitriev-Mamonov, dans: La vieille Russie)
  7. Кичеев П. Из семейной памяти: Граф М. А. Дмитриев-Мамонов // Русский архив. — 1868. — № 1. — С. 99. (Kitscheiev, P.: Extraits des mémoires sur ma famille: Comte M. A. Dmitriev-Mamonov, dans: Archive Russe)
  8. Lina Steiner: For Humanity's Sake: The Bildungsroman in Russian Culture. Toronto 2011, (ISBN 978-1-4426-4343-7), p. 119. (Au nom de l’humanité : Le roman d’apprentissage dans la culture russe)