Utilisateur:Thot89/Atelier
Type de traité | Accord de libre-échange |
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Entrée en vigueur | |
Parties |
Union européenne Corée du Sud |
Langues | (bg), (es), (cs), (da), (de), (et), (el), (en), (fr), (ga), (hr), (it), (lv), (lt), (hu), (mt), (nl), (pl), (pt), (ro), (sk), (sl), (fi), (sv), (ko) |
L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et la Corée du Sud est un traité entré en vigueur le , après plusieurs années de négociations, qui libéralise les échanges commerciaux entre l'Union européenne et la Corée du Sud. Il est le premier traité commercial établi entre l'Union européenne et un pays asiatique et marque donc un palier dans l'évolution des [relations entre la Corée du Sud et l'Union européenne]].
Historique
modifierL'accord de libre-échange (abrégé en ALE) entre l'Union européenne et la Corée du Sud s'inscrit dans un contexte international plus large marqué par l'échec des grandes négociations multilatérales comme le cycle de Doha. En conséquence, l'Union européenne a privilégié les accords bilatéraux notamment avec l'Amérique du Sud et l'Asie, des discussions ont ainsi été entamé dès le début des années 2010 avec l'Inde ou la Malaisie afin d'établir un traité de libre-échange[1]. Depuis 2004, la Corée du Sud est également engagé dans de nombreux accords de libre-échange, dont certains sont, en 2014, déjà conclus comme ceux avec le Chili, Singapour, les États-Unis ou avec l'ASEAN et d'autres encore en négociation[2].
L'ALE a été conçu afin d’accroître les échanges entre l'UE et la Corée du Sud en supprimant près de 98% des taxes douanières entre les deux zones à l'exclusion de quelques produits comme le riz qui ne sont pas inclus dans l traité. Selon la Commission européenne le traité de libre-échange « devrait permettre de doubler le montant des échanges commerciaux bilatéraux entre l'UE et la Corée d'ici 20 ans, par rapport à un scénario sans ALE » tandis que l'institut coréen de politique économique (KIEP) prévoit une augmentation des exportations coréenne de 7,4 milliard d'euros et la création de 253 000 emplois[3].
Le Gukhoe, l'Assemblée nationale de la Corée du Sud, a ratifié le traité en malgré l'opposition parlementaire qui s'alarmait des possible conséquences désastreuses que pourrait induire l'accord de libre-échange sur les agriculteurs sud-coréens. Effectivement, l'UE exporte principalement vers la Corée du Sud des machines industrielles, des voitures, des produits chimiques et des produits agricoles alors que la Corée exporte en Europe des voitures, des bateaux, du matériel électroniques et ldes semi-conducteurs[3]. Du côté européen, la Commission européenne se charge, depuis l'entrée en vigueur du traité, de mettre en oeuvre (à travers plusieurs commissions et groupes de travail), de surveiller et de faire un rapport tout les deux mois aux États membres, au Parlement européen et aux associations professionnelles concernées par les importations de textiles, de voitures et d'appareil électrique. Elle établie également plus globalement un rapport de suivi annuel à destination du Parlement européen et des États membres[4].
Conséquences de l'accord de libre-échange
modifierImpacts économiques
modifierCritiques
modifierNotes et références
modifier- (fr) Philippe Ricard, « Corée du Sud et Union européenne signent un accord de libre échange historique », Le Monde, (lire en ligne)
- (fr) Direction générale du Trésor, « Corée du sud », sur http://www.tresor.economie.gouv.fr/ (consulté le )
- (fr) Frédéric Ojardias, « La Corée du Sud ratifie l'accord de libre-échange avec l'UE », La Tribune, (lire en ligne)
- (en) Commission européenne, « South Korea », sur http://ec.europa.eu/ (consulté le )