L’affaire Dupont de Ligonnès, aussi appellée la tuerie de Nantes, est un quintuple meurtre survenu à Nantes, en Loire-Atlantique. Cinq membres d'une même famille, les Dupont de Ligonnès, sont assassinés début avril ; leurs corps sont retrouvés le 21 avril 2011, dans leur maison nantaise. Le père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable et devient de fait le suspect n° 1.

Les faits modifier

Le Teide est un stratovolcan[1],[2],[3]. Il fait partie du complexe volcanique de l'île de Tenerife et plus largement de celui de l'Archipel des Iles Canaries dont la formation est due à un volcanisme de point chaud . Alors que le volcanisme du point chaud des Canaries a commencé il y a plus de 60 millions d'années[4], celui de Tenerife a commencé il y a 12 millions d'années et le pic du Teide a commencé sa formation il y a moins de 200 000 ans ans (en même temps que le Pico Viejo situé sur son flanc sud-ouest et culminant à 3 103 mètres d'altitude[5]). Le Teide s'est formé après l'effondrement de la Caldeira de las Cañadas[6]. Il est formé de dômes et de coulées de laves phonolitiques. La formation de dômes est dû un une lave visqueuse qui s'écoule mal, à cause de la composition chimique de la lave. Les dernières observations d'une éruption sur l'île de Tenerife datent de 1492, 1705, 1706, 1798 et la dernière éruption s'est déroulée du 18 au 27 novembre 1909 en formant le cône du Chinyero situé au nord-ouest du sommet principal, en bordure de la caldeira de las Cañadas[7],[5]. Seule l'éruption de 1798 a lieu sur les flancs même du Teide (flanc ouest).

La famille Dupont de Ligonnès modifier

Les armoiries de la famille Dupont de Ligonnès, dans la ville de Pomayrols, en Aveyron.

La famille Dupont de Ligonnès est une ancienne famille noble française originaire du Vivarais[8]. Xavier Dupont de Ligonnès résidait au 55 boulevard Schuman à Nantes[9], un quartier cossu de la ville.
Parmi les membres de cette famille originaire d'Ardèche et de Lozère, Édouard du Pont de Ligonnès (1797-1877) épouse Sophie de Lamartine, la propre sœur du poète tandis que leur dernier fils, Charles du Pont de Ligonnès, est devenu évêque de Rodez. Le vrai patronyme de la famille était autrefois "de Molin du Pont de Ligonnès". Il a changé tout d'abord au 17ème siècle par l'abandon du nom "de Molin" puis au 19ème siècle à la suite d'une erreur dans l'état civil ou "du Pont" est devenu "Dupont". Le nom "du Pont" venait de la seigneurie et du château du Pont-de-Mars au Chambon-sur-Lignon. Xavier Dupont de Ligonnès n'ayant que deux sœurs, ce nom de famille s'éteindra faute de descendance en ligne masculine[10].

Les parents modifier

Xavier, le père modifier

Xavier Dupont, comte de Ligonnès, né le 9 janvier 1961 à Versailles, fils de Hubert Dupont de Ligonnès (1932 - 20 janvier 2011) et de Genevève LEMAITRE, serait gérant-salarié de la société SELREF à Pornic (Loire-Atlantique). Il a créé plusieurs petites structures, sans succès :

  • la SELREF : en 2003, il avait embauché 6 commerciaux qui durent être licenciés[11],
  • la Route des Commerciaux, un guide d'hôtels et de restaurants pour VRP,
  • Carte Crystal, un « projet de système de fidélisation de clientèle pour les restaurants »,
  • une Fédération française des commerciaux.

Il est considéré par la justice comme étant le principal témoin et suspect présumé dans l'assassinat de son épouse et ses quatre enfants. Après la découverte des corps enterrés dans le jardin de la maison familiale, la police s'est mise à sa recherche mais Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable. D'après le procureur, s'appuyant sur des témoignages de la famille, Xavier Dupont de Ligonnès aurait déclaré par courrier, afin de justifier son absence et celle de sa famille « qu’il était en quelque sorte un agent secret pour le compte des États-Unis et devait y retourner dans le cadre d’un programme de protection de témoin pour assister à un procès contre la drogue »[12].s

Fait sans précédent : Suite à la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès et parallèlement aux éléments d'enquête policière relayés par les médias, un groupe d'internautes réunis autour de Facebook s'est mobilisé pour mettre à jour les traces qu'il aurait laissées sur la toile[13]. Parmi celles-ci, des discussions théologiques publiées, sous plusieurs identités, sur le forum chrétien La Cité catholique révèlent un caractère obsessionnel[14]. Finalement, il s'est fait bannir du forum. D'après le témoignage d'un proche, il "ne mettait jamais les pieds à l’église"[15]

Agnès, la mère modifier

Son épouse, Agnès Hodanger, née le 9 novembre 1962 à Neuilly-sur-Seine, est une adjointe à la vie scolaire au lycée Blanche-de-Castille de Nantes, où elle enseigne également le catéchisme. Agnès est décrite comme une femme très pieuse, croyante[16], se rendant régulièrement à la messe avec ses enfants, décrite également par les paroissiens comme une femme gentille et autoritaire avec ses enfants. Agnès Hogander avait 48 ans lors de sa mort, assassinée par deux balles dans la tête.

En 2004, soit sept ans avant le drame, elle s'était confiée longuement sur le forum Doctissimo, témoignant des difficultés que connaissaient le couple et la famille, expliquant, entre autres déclarations, que son mari lui aurait dit qu'une mort collective ne serait pas une catastrophe[17].

Les enfants modifier

Arthur modifier

Arthur Nicolas Dupont de Ligonnès est né le 7 juillet 1990, de père inconnu, reconnu par Xavier Dupont de Ligonnès lors de son mariage avec Agnès, deux ans après la naissance de cet enfant. Étudiant en BTS à l'établissement privé Saint-Gabriel, situé à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, Arthur est aussi employé de restauration, dans une pizzeria de Nantes[18]. Il est décrit par ses amis comme étant joyeux, plein d'énergie et aimé de tous. Il avait de nombreux amis avec lesquels il faisait souvent la fête. Arthur avait 20 ans à sa mort, il a été assassiné de deux balles dans la tête.

Thomas modifier

Thomas Dupont de Ligonnès est né le 28 septembre 1992 à Draguignan. Passionné de musique, il était étudiant en musicologie à Angers et dormait dans le foyer de son établissement, où il est décrit comme un « garçon sans histoire souvent accompagné de sa famille qui venait le déposer ou le rechercher »[19], alors que plusieurs de ses camarades se souviennent d'un garçon « très discret »[20]. Thomas avait 18 ans lors de sa mort, il a été tué de deux balles dans la tête.

Anne modifier

Anne Dupont de Ligonnès est née le 2 août 1994 à Draguignan. Lycéenne en 1re Scientifique, elle est décrite par ses amies et proches comme une fille suivant l'exemple de sa mère, croyante, pieuse, ouverte aux autres et attentionnée[21]. Ses absences répétées sur Facebook et les appels de téléphone de ses amis laissés sans réponse avaient inquiétés ces derniers. Anne avait 16 ans lorsqu'elle a été assassinée de deux balles dans la tête.

Benoît modifier

Benoît Dupont de Ligonnès est né le 29 mai 1997. Collégien, il est le dernier enfant des Dupont de Ligonnès. Il était populaire dans son collège, selon ses amis et camarades, et plaisait aux filles[22]. Il était enfant de chœur à l'église Saint-Félix. Benoît avait seulement 13 ans à sa mort, il a été tué de trois balles dans la tête et de trois balles en pleine poitrine.

Les meurtres modifier

Derniers gestes de la famille modifier

  • Le bail de la maison a été résilié,
  • Tous les comptes bancaires ont été clôturés,
  • L'école a reçu un solde de tout compte,
  • L’employeur d'Agnès est informé qu'elle souffre d'une gastro-entérite, puis qu'elle s'en allait en Australie,
  • Un message indique sur la boîte aux lettres : « Courrier à retourner à l'expéditeur. Merci. »
  • La maison a été entièrement vidée.
  • Il y a également l'achat de balles de carabine le 12 mars[23].
  • Le père était inscrit au Stand National de tir Charles Des Jamonières de Nantes où il est allé à 4 séances entre le 26 mars et le 1er avril[24]. Il avait obtenu sa licence le 2 février 2011. Thomas et Benoît avaient commencé l'initiation. Arthur aurait dû également y aller.
  • Xavier Dupont de Ligonnès aurait acheté du ciment le 1er avril, ainsi qu'une bêche et une houe, puis le 2 avril, 4 sacs de chaux de 10 kg chacun, dans différents magasins de la région nantaise[25].
  • Les enquêteurs ont également acquis la certitude que le couple et trois de ses enfants ont dîné le soir du 3 avril dans un restaurant nantais[26].
  • Le père a dîné avec son fils Thomas en tête à tête le lundi soir 4 avril dans un restaurant gastronomique de la périphérie d'Angers, "Le Cavier" à Avrillé. Les deux serveurs qui officiaient ce soir-là se souviennent que le jeune homme de 18 ans ne se sentait pas très bien vers la fin du repas et que le dîner était des plus silencieux[27],[28].
  • Le 5 avril, un huissier de justice, chargé de recouvrir une dette de 20 000 euros, se rend à la maison familiale, mais trouve porte close.
  • Deux témoins du voisinage sèment le doute sur la date supposée du décès d'Agnès de Ligonnès. Elle aurait été aperçue devant son domicile le 5 avril vers midi 15 - midi 30, et le 7 avril.
  • Cette même semaine, des voisins entendent les chiens de la famille hurler deux nuits durant, puis plus rien.

La disparition des membres de la famille modifier

Le départ d'Arthur modifier

Le fils ainé Arthur quitte la Vendée où il est étudiant le vendredi 1er avril, mais ne rejoint pas le soir même la Pizzeria où il travaille, et où il devait recevoir son salaire, ce qui intrigue l'employeur du jeune homme qui affirme que l'aîné de la famille venait pourtant toujours chercher sa paye du mois[29].

Le 6 avril, la petite amie d'Arthur, inquiète de ne pas avoir eu de nouvelles de son compagnon est venue frapper à la porte de la maison familiale des Dupont de Ligonnès, où « une lumière éclairait encore le premier étage » mais les deux labradors de la famille n'aboyaient pas à ce moment-là.

L'absence d'Anne et Benoît remarquée dans leur établissement scolaire modifier

Les deux derniers enfants, Anne et Benoît, étaient scolarisés au collège catholique La Perverie Sacré-Cœur, où ils sont constatés absents le lundi 4 avril[30]. Leurs camarades, intrigués par une telle absence, évoquent la rumeur d'un départ en Australie où le père, Xavier, aurait été muté. Or, certains amis des deux jeunes adolescents ont trouvé suspect le fait qu'ils n'ont pas été prévenus par leurs camarades de ce « départ » en Australie et a cherché à contacter Benoît et Anne sur Facebook ou par SMS, ce qui s'est révélé sans résultat.

Les témoignages d'un ami et de l'ex-petite amie de Thomas modifier

Or, le 25 avril, un ami de Thomas, étudiant en musicologie comme lui, affirme au journal Le Parisien - Aujourd'hui en France sous couvert d'un faux nom, que Thomas a passé l'après-midi du mardi 5 avril en sa compagnie dans son domicile d'Angers où ils ont fait de la musique et regardé la télévision[31]. Le fils cadet des Dupont de Ligonnès s'apprêtait alors à passer la nuit chez son ami quand le père de Thomas, Xavier, aurait appelé son fils pour qu'il rentre à Nantes au chevet d'Agnès, sa mère, qui aurait eu « un accident de vélo ». Thomas a dîné rapidement chez son ami puis a pris le train vers 22 h 00. Le lendemain, son ami cherche à avoir des nouvelles mais se voit répondre de courts SMS comme « Je rentre pas chez toi. Je suis malade », ou encore « Malade à crever, je ne vais pas en cours ». Deux jours après le départ de Thomas, son ami reçoit un SMS : « Je n'ai plus de batteries, mon père va me chercher un nouveau chargeur ». Puis l'ami de Thomas n'a plus eu de nouvelles de la famille.

Le lendemain, Pauline, une ex-petite amie et camarade de classe de Thomas, témoigne sur RTL et se souvient d'un « garçon blagueur, souriant, joyeux »[32]. La jeune femme déclare qu'ils sont sortis tous les deux « pas longtemps » et décrit son ex-compagnon comme « quelqu'un de très très gentil, toujours à l'écoute (...) très proche de ses frères, de sa sœur, de sa mère et de son père (...) passionné de musique et de cinéma ». De plus, elle déclare qu'elle lui a parlé sur Facebook le mardi 5 avril lorsqu'il se trouvait chez son ami, et qu'il lui a paru « bizarre sur la manière d'écrire » lorsqu'il lui a confié que sa mère avait eu un accident de vélo selon son père et qu'il devait rentrer chez lui le soir-même. De même, la veille de cette journée, le lundi 4 avril, elle avait aperçu Thomas « seul », tout comme le mardi 5, où l'adolescent lui a dit qu'il « allait sécher les cours du mercredi pour venir faire une répétition », répétition où il n'était pas venu, ce qu'il « ne lui ressemblait pas ».

L'assassinat de la famille modifier

Il semblerait que les victimes aient été abattues à bout portant pendant leur sommeil, avec une carabine 22 Long Rifle. Le père possède une arme de ce calibre, héritée de son père, trois semaines avant le meurtre[33].

La disparition de Xavier Dupont de Ligonnès modifier

  • Le jeudi 7 avril, il aurait été vu faisant plusieurs allers-retours et transportant des gros sacs et cabas à sa voiture Citroen C5[34]
  • Le 8 avril, il communique sur le forum catholique intégriste cite-catholique.org[35]. D'apres le procureur de la république, il "s'est connecté pour la dernière fois le 8 avril, à partir de l'adresse IP du domicile nantais de la famille"[36].
  • Il passe la nuit du 11 au 12 avril à Toulouse.
  • Puis, il repart avec sa Citroën C5.
  • Il passe la nuit du 12 au 13 avril à l'Auberge de Cassagne sur la commune du Pontet (Vaucluse), sous la fausse identité de M. Laurent Xavier. Paye 214,59 € par carte bleue.
  • Le 14 avril, il retire 30 € à un distributeur automatique de billets.
  • Le soir, il dort au Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens (Var), il est filmé par une caméra de vidéosurveillance[37].
  • A quelques kilomètres de Roquebrune-sur-Argens, Colette Deromme disparait le 15 avril de sa villa de Lorgues (Var) de façon mystèrieuse, sans prendre son véhicule ni ses clefs, sans laisser aucune trace ou indice aux enquéteurs. Les époux Dupont de Ligonnès ont habité Lorgues dans les années 1990, où sont nés deux de leurs enfants. Un rapprochement a été proposé entre ces deux faits divers, Xavier Dupont de Ligonnès étant alors dans la région[réf. nécessaire].
  • Dans la nuit du 21 au 22 sa voiture, une Citroën C5 bleu métallisé immatriculée 235 CJG 44[38], est repérée sur le parking du Formule 1 par des gendarmes, équipés d’un logiciel de lecture automatique des plaques d’immatriculation, relié au fichier des véhicules recherchés[39].
  • Les enquêteurs se tournent aussi vers la piste d'un monastère. Xavier Dupont de Ligonnès aurait pu se retirer dans un monastère, lieu qui garantit la discrétion et qui apparaît comme idéal pour un fugitif[40].

Les obsèques d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants modifier

Les obsèques de la famille sont célébrées le jeudi 28 avril 2011 à 14 h 30 en l'église Saint-Félix de Nantes. La famille de Ligonnès fréquentait régulièrement cette paroisse où le plus jeune, Benoît (13 ans), y était enfant de choeur. 1 400 personnes étaient présentes à la célébration[41].

La famille a demandé une célébration sobre, sans fleurs ni couronnes.
Un important dispositif de sécurité a été mis en place.

Les inhumations ont eu lieu le samedi 30 avril à 10 h 30 à Noyers-sur-Serein, dans l'Yonne, berceau de la famille d'Agnès Dupont de Ligonnès née Hodanger[42].

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Krafft M et K, guides des volcans d'Europe et des Canaries
  2. Site de l'UNSECO
  3. Juan Carlos Carracedo, Valentin R. Troll , Teide Volcano: Geology and Eruptions of a Highly Differentiated Oceanic Stratovolcano
  4. Valentin R.TrollJuan CarlosCarracedo, The Geology of Tenerife, [1]
  5. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Girault
  6. Valentin R.TrollJuan CarlosCarracedo, The Geology of Tenerife, [2]
  7. (en) « Histoire éruptive », sur http://www.volcano.si.edu/ (consulté le )
  8. Diesbach.com, consulté le 25 avril 2011
  9. Adresse postale sur photo Ouest-France
  10. Nantes : « Xavier travaillait tout le temps même en congé », Le Figaro, 26 avril 2011
  11. la SELREF
  12. Profil du père, Libération, 22 avril 2011
  13. Tuerie de Nantes : Internet bruisse et mène l’enquête, Nouvelles de France, 25 avril 2011
  14. Ce que disait Xavier Dupont de Ligonnès, 27 avril 2011.
  15. Le père incroyant, Le Nouvel Observateur, 28 avril 2011
  16. Une famille si discrète, France Soir, 23 avril 2011.
  17. RMC.fr
  18. Tuerie de Nantes : Arthur le fils aîné était étudiant en Vendée, Ouest-France, 26 avril 2011
  19. Tragédie de Nantes: à Angers, la police s'est rendue au foyer du fils cadet, Ouest-France, 23 avril 2011
  20. Les Dupont de Ligonnès, une famille sans histoire, 7 sur 7, 22 avril 2011
  21. Une famille si discrète, France-Soir, 22 avril 2011
  22. Le couple Dupont de Ligonnès était très pratiquant selon la presse française, lematin.ch, 22 avril 2011
  23. achat de balles de carabine avant le meutre
  24. dates au stand de tir
  25. www.ouest-france.fr
  26. Le Monde
  27. Drame de Nantes: dîner père-fils le 4/4, Le Figaro, 28 avril 2011
  28. dernier repas de Thomas
  29. AFP: « Tuerie de Nantes: dernières "traces de vie" d'une famille dite "ordinaire" »
  30. la Perverie Sacré-Coeur
  31. Tuerie de Nantes : le troublant témoignage d'un ami de Thomas, Le Parisien - Aujourd'hui en France, 25 avril 2011
  32. Nantes : Une ex-petite amie de l'un des fils témoigne, RTL, 26 avril 2011
  33. carabine héritée
  34. témoiniages des voisins
  35. La Cite Catholique
  36. adresse IP
  37. Europe1.fr
  38. Citroën C5 bleu métallisée
  39. Cavale du père
  40. La piste du monastère.
  41. Presse Océan, 28 avril 2011
  42. Obsèques de la famille Dupont de Ligonnès, Le Figaro, 27 avril 2011