Bien qu'abondamment consommé et jugé par certains comme un bon comestible, ce champignon peut provoquer des troubles gastro-intestinaux importants[9]. Il existe de plus un risque important de confusion avec l'entolome livide, très toxique[10].
Considéré comme sans intérêt dans les guides européens et américains, il est très consommé dans les régions tropicales. Il pourrait provoquer des bronchopneumonies fongiques chez les personnes immunodéprimées.[13]
Comestibilité controversée. Ce champignon est largement consommé au Japon, en Corée et aux États-Unis, mais considéré comme immangeable voir toxique en Europe[19].
Surnommée « lactaire à coliques », cette espèce provoque des gastro-entérites qui peuvent être dangereuses[9]. Malgré une toxicité bien documentée, certains auteurs la donne comme comestible[17]. Elle est régulièrement consommée en Russie et en Finlande, cuite puis conservée en saumure[8].
Considéré comme un bon comestible par certains auteurs[9], cela ne concernerait que la variété européenne[20]. En Amérique du Nord, plusieurs cas d'empoisonnement on été rapportés, principalement des troubles gasto-intestinaux[21]. La chair contiendrait des traces de cyanure d'hydrogène[12].
↑(en) A. Chowdhary, H. S. Randhawa, S. N. Gaur et K. Agarwal, « Schizophyllum commune as an emerging fungal pathogen: a review and report of two cases: S. commune as emerging pathogen », Mycoses, vol. 56, no 1, , p. 1–10 (DOI10.1111/j.1439-0507.2012.02190.x, lire en ligne, consulté le )
↑« Comestibilité », sur Le guide des champignons, (consulté le )
↑(en) Bayar Chuluunbaatar, Zoltán Béni, Miklós Dékány, Bernadett Kovácset al., « Triterpenes from the Mushroom Hypholoma lateritium: Isolation, Structure Determination and Investigation in Bdelloid Rotifer Assays », Molecules, vol. 24, no 2, , p. 301 (ISSN1420-3049, PMID30650625, PMCIDPMC6359218, DOI10.3390/molecules24020301, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) S.F. Ambali, M. Mamman, A.O. Adaudi, K.A.N. Esievo et M.S. Abubakar, « Toxicological Screening of Lyophilized Extract of Some Nigerian Wild Mushrooms in Mice », Pakistan Journal of Biological Sciences, vol. 11, no 3, , p. 398–403 (DOI10.3923/pjbs.2008.398.403, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Joseph F. Ammirati, James A. Traquair et Paul A. Horgen, Poisonous mushrooms of the northern United States and Canada, Minneapolis, University of Minnesota Press, , 396 p. (ISBN0-8166-1407-5 et 978-0-8166-1407-3, OCLC11212407, lire en ligne).
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