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Site archéologique d'Atapuerca *
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Homo heidelbergensis de la Sima de los Huesos, crâne 5 mis au jour en 1992.
Coordonnées 42° 22′ 16″ nord, 3° 32′ 49″ ouest
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Subdivision Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de Burgos Province de Burgos
Type Culturel
Critères (iii) (v)
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 2000 (24e session)
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Site archéologique d'Atapuerca
Géolocalisation sur la carte : Castille-et-León
(Voir situation sur carte : Castille-et-León)
Site archéologique d'Atapuerca
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Géologie générale du massif :

[1]

[2]

[3]

  • fonctionnement des fouilles et labo local : https://www.youtube.com/watch?v=hadJiq29IyI
  • parler de la fondation atapuerca
  • unesco : impact touristique ? chiffres ?
  • plan unesco
  • fonctionnement des visites aujourd'hui
  • voir peut-être les magazines de la fondation

Géologie

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Parler aussi des avens, dolines ArlazOn valley et Pico river.

La Sierra d'Atapuerca aujourd'hui.

La Sierra de Atapuerca est située à l’angle nord-est du plateau castillan. Bien qu’elle se dresse à plus de 1000 m audessus du niveau de la mer, ce n’est plus aujourd’hui qu’une crête de calcaire aux pentes douces, largement couverte de broussailles et de quelques terres cultivées. L’érosion de l’eau au fil des cinq derniers millions d’années a entraîné la formation d’un paysage de modelé karstique, doté d’un système de grottes élaboré. Le niveau de la nappe phréatique baissa suite à des processus géomorphologiques, ce qui rendit les cavernes habitables par les hommes et les animaux. Le système de terrasses formé le long de l’arête méridionale de la Sierra montre que, durant le Pléistocène moyen et inférieur, des cours d’eau passaient à proximité de l’entrée de ces grottes, les rendant particulièrement adaptées à une occupation humaine. Le fait que la Sierra d'Atapuerca soit sur la route du pélerniage vers Santiago n'est pas qu'une anecdote historique. Ca indique aussi la valeur stratégique de sa situation géographique, dans ce qui est appelé le corredor de la brueba/bureba, qui connecte les bassins de l'Ebre et du Duero, avec leurs climets et environnements propres. [4].

Historique

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Le site est révélé lors de la construction d'une tranchée (Trinchera del Ferrocarril) pour la construction d'une voie de chemin de fer reliant Burgos à des mines de charbon. Les découvertes se limitent alors à du matériel daté de l'Âge du bronze et à des peintures rupestres[5].

L'histoire des recherches à Atapuerca commence en 1976, quand l'ingénieur des mines Trino Torres et l'anthropologue Emiliano Aguirre trouvent dans la montagne des fossiles d'ours préhistoriques, ainsi que plusieurs fossiles humains. Les fouilles commencent en 1978 dans deux des trois gisements principaux, Gran Dolina et Sima de los Huesos.

unesco : Historique de la conservation Les premières recherches scientifiques ont eu lieu dès 1863, mais ce n’est qu’au début du XXe siècle que le premier rapport archéologique fut publié. Il se concentrait essentiellement sur les plus récentes découvertes préhistoriques dans la Cueva Mayor. Des fouilles ont eu lieu à El Portalón en 1964 et 1971. Après la découverte de la Galería del Silex par le groupe de spéléologie Edelweiss en 1972, ce groupe de grottes a été le théâtre de quantité de recherches dans les années 70 et 80. C’est aussi le groupe Edelweiss qui a découvert les sites de la Trinchera, au milieu des années 50. Les premières grandes fouilles ont eu lieu dans les années 70, à Gran Dolina et à la Galería. Pendant celles-ci, les riches vestiges fossiles de la Sima de los Huesos furent découverts, mais sa nature physique - c’est un puits profond et rempli d’ossements – a empêché le réel commencement des fouilles avant 1984, des fouilles qui se poursuivent encore à ce jour dans des conditions difficiles.

Les recherches systématiques sur les sites de la Trinchera ont commencé en 1978 et se sont poursuivies sans interruption jusqu’à ce jour. Les sites, que l’excavation de la voie de chemin de fer a mis au jour, ont été protégés par l’ajout de toits dans les années 1980. L’accès aux sites de la Sierra de Atapuerca ne peut se faire qu’à pied, via de petits chemins au beau milieu d’épaisses broussailles. Il n’a donc pas encore été nécessaire de fournir une forme élaborée de protection supplémentaire. Cependant, le Plan Director comprend des propositions et des projets associés à la protection et à la présentation du bien.

Les gisements

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Carte des principaux gisements d'Atapuerca : le long de la Trinchera del Ferrocaril (Gran Dolina, Galería et Sima del Elefante) et dans la Cueva Mayor (el Portalón, Galería de Silex, Sima de los Huesos).
  1. FuenteMudarra. #Yacimiento de 12 m2 del #Paleolítico Medio ocupado por #neandertales en la Sierra de Atapuerca

cueva ciega abrigado del mirrador

Cueva Mayor

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Des activités humaines ont également été enregistrées dans plusieurs autres sites, dont la Cueva Peluda, la Cueva Ciega et El Mirador. L’activité humaine déclina dans la Sierra de Atapuerca parallèlement à la création de peuplements permanents dans les plaines en contrebas, tout particulièrement au Moyen Âge. Il reste un contrat d'exploitation de carrière pour la construction de la porte de San Juan et de la porte de Santa Maria dans le mur médiéval de Burgos et pour la cathédrale. D'autres exemples existent encore d'exploitation jusqu'à l'abandon vers 1970[4].

Sima de los Huesos

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La Sima de los Huesos a révélé en 1976 le potentiel archéologique de la Sierra d'Atapuerca avec la découverte d'une mandibule humaine archaïque complète sous une couche lithostratigraphique contenant des ours de Deninger, ancêtres des ours des cavernes. C'est un aven constitué d'une petite chambre et d'une rampe aux plafonds bas, à la base d'un puits de 14 m de profondeur[6]. Sous leur surface les fouilles ont livré une grande quantité de fossiles appartenant à au moins 28 individus, soit plus de 80% des fossiles humains retrouvés sur Terre pour la seconde moitié du Pléistocène moyen. Ils ont longtemps été identifiés à Homo heidelbergensis[7] avant qu'un débat n'apparaisse et achève leur reclassification en prénéandertaliens[8],[9]. Ils datent d'environ 430 000 ans[9]. Il semble que leur concentration ne soit pas naturelle, mais due à la première manifestation d'un acte rituel connue chez l'homme : les corps des morts auraient été jetés du haut du puits, et un biface aurait servi d'offrande funéraire[10],[11]. La qualité exceptionnelle de conservation des ossements a permis d'en extraire de l'ADN, faisant d'eux en 2013 puis 2016 les plus anciens ADN mitochondriaux, puis nucléaires, humains, jamais analysés. Ce sont ces analyses qui ont permis de reconstruire l'arbre phylogénétique entre les hommes de Néandertal, les denisoviens et l'homme moderne, et ont permis d'estimer l'âge de l'ancêtre commun entre les hommes archaïques et modernes de 550 000 à 760 000 ans[12],[13].

Arbre phylogénétique des hommes archaïques et modernes d'après les analyses ADN sur les fossiles de la Sima de los Huesos
Hypothèse de reconstruction des différentes lignées humaines récentes d'après les ADN mitochondriaux et nucléaires retrouvés dans des fossiles de la Sima de los Huesos[12],[13].

El Portalón

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El Portalón est un site archéologique de l'Âge du Bronze au-dessus d'une stratigraphie probablement importante. C'est une grande cavité karstique par laquelle on accède aujourd'hui à l'ensemble du complexe de la Cueva Mayor. Sur une paroi il y a une peinture rouge de tête de cheval dont l'âge pose question. Carballo (1910, 1921) déclara en être le découvreur tandis que Obermaier(1916) et Breuil (1920) pensent que c'était H. Alcalde del Rio. Royo y gomez(1926) pensa que la peinture était moderne. [6]. Entre 72 et 83, Arpellaniz fit des fouilles qui ont montré l'occupation du site entre -3400 et +400 de l'âge du bronze, l'ère romaine jusqu'à la période visigoth médiévale[4].

Galería de Sílex

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L'accès à la galeria de silex se fait à droite d'el portalon par un étroit passage qui était impraticable avant quil soit rendu accessible en 1972 par le groupe d'excavation Edelweiss. La galerie contient des restes de faune, des squelettes humains, potterie, outils de pierre, gravures et peintures. Elle était utilisée comme sanctuaire à l'Âge du Bronze avant qu'elle ne soit obturée à cette période vers 1500 avJC [6],[4]. Fouilles par Arpellaniz, Uribarri et Domingo entre 76 et 87. Dans sa première partie des preuves artistiques et funéraires du néolithique & age du bronze. 53 panneaux avec gravures et peintures en couleur rouge. En plus de motifs géométriques : représentations humaines, scènes de chasse, représenations animatles. Céramiques fragmentées abondantes, utilisation funéraire. Certains motifs pariétaux se retrouvent sur les céramiques. Il y a des pots plus gros et moins décorés qui pourraient avoir contenu des trucs mais c'est pas forcément liable à des offrandes ou rituel. Au boût de la galerie il ya des traces visibles de l'extraction préhistorique de silex avec percussion et levier, d'où le nom de la grotte. les restes humains retrouvés sont surtout enfants et jeeunes adultes[4].

Trinchera del Ferrocaril

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Galería

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Le site archéologique de Galería dans la Trinchera del Ferrocarril.

Galeria inclue Covacha de los Zarpazos et Trinchera Norte, le tout forme les 3 simas qui contient d'autres grottes qui attendent d'être explorées[4].

Sima del Elefante

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Séquence stratigraphique de la Sima del Elefante.
Séquence stratigraphique de la Sima del Elefante ou Trincherra del Elefante (TE).

La Sima del Elefante, aussi désignée par le terme de Trinchera del Elefante (TE) à cause de son emplacement dans la Trinchera del Ferrocarril, signifie en espagnol « aven » ou « tranchée de l'éléphant ». Pendant le Pléistocène, l'effondrement d'un puits sur une des galeries du système de la Cueva Mayor a formé cet aven de 18 m de haut, qui s'est progressivement rempli de sédiments, lui donnant un rôle de piège à fossiles. On distingue ainsi sur plus d'un million d'années un enregistrement continu de microfossiles, de restes de la flore et de la faune locales, notamment la fameuse mégafaune du Pléistocène. Elle a enfin été découpée au XIXe siècle par le creusement de la Trinchera del Ferrocarril qui a presque entièrement porté à affleurement sa stratigraphie[6]. Les recherches y ont débuté en 1992[14] et les fouilles de l'affleurement sont systématiques depuis 1996[15]. On y a découvert en 2007 une phalange et une mandibule humaines dans le niveau TE9, âgé d'au moins 1,22 Ma. Des os d'herbivores qui ont été travaillés et une centaine d'outils de pierre de mode 1 ou oldowayens les accompagnent. Un d'entre eux se trouve même dans le niveau précédent, suggérant une présence encore plus reculée dans le temps. Ce sont les plus anciennes traces connues de l'homme en Europe de l'ouest[16].

La mandibule humaine de 1,22 Ma[16] de la Sima del Elefante exposée au Musée de l'Évolution Humaine de Burgos, plus vieux reste humain d'Europe de l'ouest.
La mandibule humaine de 1,22 Ma[16] de la Sima del Elefante exposée au Musée de l'Évolution Humaine de Burgos et retrouvée dans le niveau TE9, plus vieux reste humain d'Europe de l'ouest.

Gran Dolina

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Fouilles à la Gran Dolina en 2012
  • attribution à antecessor : bermudez et al 1997

Le gisement de la Gran Dolina, dont la séquence est puissante de 18 mètres, a livré des vestiges dont l'âge est compris entre 1 million d'années et 100 000 ans avant le présent. En 1994, les paléontologues découvrent dans la strate TD6 (rebaptisée «Aurora stratum») des ossements d'environ six individus associés à un matériel lithique archaïque (couteaux et éclats en silex, éclats en calcaire et quartzite). Ces outils seront datés par résonance paramagnétique électronique et par paléomagnétisme de 800 000 ans[5]. Les spécificités de ces ossements conduisent Eudald Carbonell à définir une nouvelle espèce humaine, Homo antecessor. Par la suite de nouvelles découvertes permettront de porter à onze individus, le nombre d'Homo antecessor retrouvés dans ce gisement[5].

Autres gisements

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Cueva del silo : nombreux restes céramiques et lithiques qui montrent aussi utilisation sanctuaire + représentation artistiques de motifs géométriques.

Mirador

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El valle de las orquídeas

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Patrimoine mondial

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L'ensemble des 284 hectares de la Sierra d'Atapuerca a été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial le , et confirmé en 2014[4].


Source UNESCO : Le site archéologique d'Atapuerca a tous les éléments nécessaires, représentés par le Pléistocène et l'Holocène dépôts, et la dimension adéquate pour exprimer sa valeur universelle exceptionnelle. La propriété comprend également d'autres sites archéologiques et historiques qui fournissent des informations sur d'autres périodes d'occupation. La séquence des dépôts archéo-paléontologique dans la Sierra de Atapuerca se compose d'une série de sites avec un fossile riche et abondant et enregistrement archéologique. Tous sont tous les sites de la grotte, et il est une coupe de chemin de fer que d'abord exposé certains d'entre eux. Néanmoins, les activités enregistrées dans ces dépôts reflètent fidèlement passé les modes de vie qui ont eu lieu sur une très longue période de temps dans un environnement relativement intact, et ont été conservés en parfait état jusqu'au moment de leur découverte. La propriété montre pas d'effets négatifs de la pression du développement, car il est une zone naturelle peu peuplée et juridiquement protégé au plus haut niveau. Le gouvernement régional a le cadre juridique pour contrôler les impacts négatifs possibles sur le site, en particulier par rapport aux impacts potentiels sur les qualités visuelles qui sont encore conservés. La Junta de Castilla y León, par un personnel spécialisé, veille à ce que l'intégrité matérielle est conservée grâce à la conservation adéquate et des actions de suivi.

Authenticité vérifiée par l'ICOMOS. Les grottes naturelles de la propriété contiennent les couches profondes comprenant du matériel archéologique et paléontologique d'une grande importance scientifique, qui sont restés intacts depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours, quand ils sont excavés scientifiquement. Leur authenticité peut donc être considérée comme totale.

Protection et de gestion

17 février 87 : début des procédures pour déclaration intérêt culturel, dans un status de zone archéologique. En 91 status de bien d'intérêt culturel selon loi 16/1985 du 25/06/1985 du patrimoine espagnol.(BO de castille et leon Cyl 23-12-1991 et BOE (espagnol) 8-2-1992). Le plan directeur a été commissionné (..) par l'assemblée de castille et leon en 1991.

La zone archéologique d'Atapuerca a été enregistré comme Bien de Interés Cultural (Bien d'Intérêt Culturel) en 1991, la protection juridique le plus élevé au niveau national. Cette zone est sous la responsabilité de la Junta de Castilla y León, à travers la Direction générale du patrimoine culturel. Les municipalités d'Atapuerca et d' Ibeas de Juarros ont une fonction de surveillance des propriétés privées situées dans cette zone. La Sierra de Atapuerca a également été enregistré comme «espace culturel» ( Espacio Cultural ) en 2010. Cette protection est basée sur la loi du patrimoine culturel de Castilla y León et est appliqué à ces propriétés qui ont été déjà déclarée Bien de Interés Cultural qui , en raison de leurs valeurs naturelles et culturelles particulières, demander une attention préférentielle dans leur gestion et de promotion. En 2002, la Junta de Castilla y León a approuvé les lignes directrices pour l'utilisation et la gestion de la propriété qui comprenait des mesures spécifiques pour la sauvegarde, la conservation, la recherche et la promotion des sites. Bien qu'il y ait eu un programme de recherche archéo-paléontologique permanente depuis 1978, toute intervention ou d'un projet à la propriété, y compris l'enquête archéologique, nécessite une autorisation administrative préalable de la Commission pour le patrimoine culturel de Castilla y León, selon les lois actuelles du patrimoine culturel. Pour la gestion adéquate de l' Espacio Cultural , un plan a été mis au point avec la participation des communautés locales, l'équipe de recherche archéo-paléontologique, et l'évaluation des experts. Le plan de gestion est une feuille de route qui définit tous les principes et les caractéristiques que les administrations publiques - au niveau national, régional et local - doivent prendre en compte afin d'adapter leurs politiques à la conservation de la valeur universelle exceptionnelle du bien, qui doit l' emporter sur d' autres considérations. Conformément à la protection en tant que "espace culturel", en 2009, la Junta de Castilla y León a également créé le «Système Atapuerca, Culture de l'évolution» et le musée de l'évolution humaine, comme un système intégré de gestion et de coopération entre les centres liés à les sites archéologiques. Le Musée est l'institution clé du système où les matériaux et les résultats de la recherche archéologique sont conservés et étudiés. Il est également destiné à être la plate-forme pour contrôler les visites sur le site. Afin d'organiser ces visites, le gouvernement régional a construit deux centres d'accueil pour les visiteurs dans les municipalités de Ibeas de Juarros et Atapuerca.

Gestion La propriété des terres comprises dans le bien proposé pour inscription est en partie publique et en partie privée. La supervision globale des activités dans la zone prescrite est sous la responsabilité du ministère national de l’Éducation et de la Culture, situé à Madrid. Il en délègue une grande partie au Conseil de l’Éducation et de la Culture, Direction générale du Patrimoine et de la Promotion Culturelle de Castille-León, établi à Valladolid, lequel, à son tour, implique les administrations municipales d’Atapuerca et d’Ibeas de Juarros dans la conservation et la promotion des sites. Un plan de gestion (Plan Director) commandé par la Junta (gouvernement de la Communauté Autonome) de CastilleLeón a été achevé en avril 1993. Ce plan détaillé commence par une analyse de la situation actuelle et prend en compte les aspects fondamentaux de la protection, de la conservation, de l’investigation et de la présentation des sites. Il ne se limite pas aux seuls sites culturels, mais contient aussi une section détaillant les mesures à prendre pour protéger l’environnement de la Sierra de Atapuerca. Il doit son élaboration à l’absence de dispositions de planification relatives aux sites dans les deux municipalités.

Références

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  1. Alfredo Pérez-González, Joseph María Parés, Eudald Carbonell, Trinidad Aleixandre, Ana Isabel Ortega, Alfonso Benito et Miguel Ángel Martin Merino, « Géologie de la Sierra de Atapuerca et stratigraphie des remplissages karstiques de Galería et Dolina (Burgos, Espagne) », L'Anthropologie, 1re série, vol. 105,‎ , p. 27-43 (DOI 10.1016/S0003-5521(01)80004-2, lire en ligne)
  2. (en) Alfonso Benito-Calvo, Ana Isabel Ortega, Alfredo Pérez-González, Isidoro Campaña, José María Bermúdez de Castro et Eudald Carbonell, « Palaeogeographical reconstruction of the Sierra de Atapuerca Pleistocene sites (Burgos, Spain) », Quaternary International, vol. 433,‎ , p. 379-392 (DOI 10.1016/j.quaint.2015.10.034, lire en ligne)
  3. (en) Guillermo Rodríguez-Gómez, Jesús Rodríguez, Jesús A. Martín-González et Ana Mateos, « Carnivores and humans during the Early and Middle Pleistocene at Sierra de Atapuerca », Quaternary International, vol. 433,‎ , p. 402-414 (DOI 10.1016/j.quaint.2015.12.082)
  4. a b c d e f et g Page du Site Archéologique d'Atapuerca et documents associés sur le site de l'UNESCO
  5. a b et c Brigitte Postel, « Atapuerca, au cœur préhistorique de l'Europe », Archéologia, no 462,‎ , p. 17-27 (ISSN 0570-6270)
  6. a b c et d (en) Juan Luis Arsuaga, I. Martínez, A. Gracia, J. M. Carretero, C. Lorenzo et N. García, « Sima de los Huesos (Sierra de Atapuerca, Spain). The site. », Journal of Human Evolution, 2-3, vol. 33,‎ , p. 109-127 (DOI doi:10.1006/jhev.1997.0132, lire en ligne)
  7. (en) Juan Luis Arsuaga, I. Martínez, A. Gracia et C. Lorenzo, « The Sima de los Huesos crania (Sierra de Atapuerca, Spain). A comparative study. », Journal of Human Evolution, vol. 33,‎ , p. 219-281 (DOI DOI:10.1006/jhev.1997.0133, lire en ligne)
  8. (en) Christopher Brian Stringer, « The status of Homo heidelbergensis (Schoetensack 1908) », Evolutionary Anthropology, 3e série, vol. 21,‎ , p. 101-107 (DOI doi:10.1002/evan.21311, lire en ligne)
  9. a et b (en) Juan Luis Arsuaga, Martínez, L. J. Arnold, A. Aranburu, A. Gracia-Téllez, W. D. Sharp, R. M. Quam, C. Falguères, A. Pantoja-Pérez, J. Bischoff, E. Poza-Rey, J. M. Parés, J. M. Carretero, M. Demuro, C. Lorenzo, N. Sala, M. Martinón-Torres, N. García, A. Alcázar de Velasco, G. Cuenca-Bescós, A. Gómez-Olivencia, D. Moreno, A. Pablos, C.-C. Shen, L. Rodríguez, A. I. Ortega, R. García, A. Bonmatí, J. M. Bermúdez de Castro et Eudald Carbonell, « Neandertal roots: Cranial and chronological evidence from Sima de los Huesos », Science, 6190e série, vol. 344,‎ , sp. 1358-1363 (DOI doi:10.1126/science.1253958, lire en ligne)
  10. Eudald Carbonell, Marina Mosquera, Andreu Ollé, Xosé Pedro Rodríguez, Robert Sala, Josep Maria Vergès, Juan Luis Arsuaga et José María Bermúdez de Castro, « Did the earliest mortuary practices take place more than 350 000 years ago at Atapuerca », L'Anthropologie, Elsevier, 1re série, vol. 107,‎ , p. 1-14 (DOI doi:10.1016/S0003-5521(03)00002-5, lire en ligne)
  11. (en) Nohemi Sala, Juan Luis Arsuaga, Ana Pantoja-Pérez, Adrián Pablos, Ignacio Martínez, Rolf M. Quam, Asier Gómez-Olivencia, José María Bermúdez de Castro et Eudald Carbonell, « Lethal Interpersonal Violence In the Middle Pleistocene », PLOS One,‎ (DOI doi:10.1371/journal.pone.0126589, lire en ligne)
  12. a et b (en) Matthias Meyer, Qiaomei Fu, Ayinuer Aximu-Petri, Isabelle Glocke, Birgit Nickel, Juan-Luis Arsuaga, Ignacio Martínez, Ana Gracia, José María Bermúdez de Castro, Eudald Carbonell et Svante Pääbo, « A mitochondrial genome sequence of a hominin from Sima de los Huesos », Nature, vol. 505,‎ , p. 403–406 (DOI doi:10.1038/nature12788, lire en ligne)
  13. a et b (en) Matthias Meyer, Juan Luis Arsuaga, Cesare de Filippo, Sarah Nagel, Ayinuer Aximu-Petri, Birgit Nickel, Ignacio Martínez Ana Gracia, José María Bermúdez de Castro, Eudald Carbonell, Bence Viola, Janet Kels, Kay Prüfer et Svante Pääbo, « Nuclear DNA sequences from the Middle Pleistocene Sima de los Huesos hominins », Nature, 7595e série, vol. 531,‎ , p. 504-507 (DOI doi:10.1038/nature17405, lire en ligne)
  14. Antonio Rosas et al., « Le gisement pléistocene de la Sima del Elefante (Sierra de Atapuerca, Espagne) », L'Anthropologie, 2e série, vol. 105,‎ , p. 301-312 (DOI doi:10.1016/S0003-5521(01)80018-2, lire en ligne)
  15. (en) Antonio Rosas et al., « The Sima del Elefante cave site at Atapuerca (Spain). », Estudios Geologicos, 1re série, vol. 62,‎ , p. 327-348 (ISSN 0367-0449, DOI doi:10.3989/egeol.0662129, lire en ligne)
  16. a b et c (en) Eudald Carbonell et al., « The first hominin of Europe », Nature, vol. 452,‎ , p. 465-469 (DOI doi:10.1038/nature06815, lire en ligne)

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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  • Kozarnika >>> WTF Kozarnika ? Plus ancien que TE et élément symbolique 1Ma avant SH ? Pas de citation ? Bosser là-dessus.

Liens externes

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