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Roméo de Amorim
Bruno Beschizza lors de son investiture à la mairie d'Aulnay-sous-Bois (2014).
Fonctions
Conseiller régional d’Île-de-France
En fonction depuis le 26 mars 2010 (14 ans, 2 mois et 3 jours)
Élection	21 mars 2010
Maire-adjoint de Saint-Maur-des-Fossés
En fonction depuis le 5 avril 2014 (10 ans, 1 mois et 24 jours)
Prédécesseur	Gérard Ségura
Biographie
Date de naissance	18 octobre 1981
Lieu de naissance	Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)
Nationalité	Française
Parti politique	UMP
Profession	Sous-préfet

Roméo de Amorim, né le 18 octobre 1981 à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), est un homme politique français.

Membre de l'UMP, il est maire-adjoint de Saint-Maur-des-Fossés depuis le 5 avril 2014.

Biographie

D'origine portugaise, Roméo de Amorim a grandi dans une cité HLM sensible de Montreuil en Seine-Saint-Denis.

Il est titulaire de la médaille de la Défense nationale ; est auditeur de la 17^e session de l'Institut national des hautes études de sécurité en 2006, et nommé chevalier dans l'ordre national du Mérite le 30 janvier 2008.

Il est marié et père de deux enfants. Lors des élections municipales de mars 2014, Bruno Beschizza est élu maire d'Aulnay-sous-Bois.

Parcours politique

Choisi par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse pour être tête de liste UMP à l'élection régionale de 2010 en Île-de-France en Seine-Saint-Denis, il est élu conseiller régional en mars 2010.

Il est alors nommé sous-préfet hors-cadre (en administration centrale et non en affectation territoriale) par décret du président de la République française, Nicolas Sarkozy en date du 23 avril 2010, et est titularisé conformément à la loi le 28 avril 2012. Cela lui permet de continuer à exercer un mandat politique tout en ne subissant pas d'incompatibilité avec son statut de fonctionnaire.

Fin 2010, avec l'arrivée de Jean-François Copé à la tête de l'UMP, Bruno Beschizza est nommé secrétaire national à l'emploi des forces de sécurité. Il est membre de la « cellule riposte » dirigée par Brice Hortefeux et joue le rôle de « porte-parole officieux » pour l'UMP avec Valérie Rosso-Debord, Sébastien Huyghe et Franck Riester. Il se distingue notamment lorsque Jean-François Copé le charge à l'été 2011 de questionner le Parti socialiste sur l'affaire Guérini, lui donnant même la parole en pleine conférence de presse.

En juin 2012, il est nommé candidat pour les élections législatives par l'UMP dans la troisième circonscription (anciennement treizième circonscription) de Seine-Saint-Denis, ancrée à gauche. Le député-sortant Michel Pajon, maire de Noisy-le-Grand, y avait réalisé en pleine « vague bleue » lors des élections législatives de juin 2007, un score de 54,79 % au second tour. En 2012, Michel Pajon remporte l'élection avec 60,38 % des voix au second tour, contre Bruno Beschizza, qui recueille 39,62 %.

En mai 2013, il est investi par son parti comme tête de liste UMP pour l'élection municipale de 2014 dans la ville d'Aulnay-sous-Bois, tenue jusqu'alors par le socialiste Gérard Ségura. Ce dernier avait conquis la ville en 2008 après 25 ans de gestion de la ville par des maires de droite. Le 30 mars 2014, Bruno Beschizza est élu maire d'Aulnay-sous-Bois en obtenant un score de 60,70 % des suffrages exprimés lors du second tour des élections, contre 39,30 % pour son rival socialiste. Durant sa campagne, il reçut le soutien de nombreux politiques de son camp comme le député-maire de Meaux et président de l'UMP Jean-François Copé, le sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois Philippe Dallier, ou encore le sénateur et ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Bruno Beschizza prend officiellement ses fonctions le 5 avril 2014 au cours d'un conseil municipal d'installation. Sa première décision fut d'écrire une lettre adressée au nouveau ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon, au sujet de la réforme des rythmes scolaires engagée par Vincent Peillon en 2013. Le nouveau maire aulnaysien estime ne pas pouvoir « appliquer ce décret dans des conditions satisfaisantes » et « demande le report de son application ».

Bien que la droite soit minoritaire en voix, il est élu président du syndicat intercommunal SEAPFA par 27 voix contre 10 au maire EELV de Sevran, Stéphane Gatignon, car ayant reçu le soutien du député-maire Front de gauche François Asensi.

Parcours dans la Police

En 1983, il est admis dans un lycée militaire^[Lequel ?]. En 1991, Il réussit le concours d'officier de la Police nationale et il est affecté comme lieutenant de police à la Compagnie d'intervention à Paris en 1992. Il est promu capitaine le 22 juillet 1998, commandant de police le 22 décembre 2004 , nommé à l'emploi fonctionnel de commandant de police le 16 février 2009 .

Il siège à partir de 1995 en tant qu'élu du personnel à la commission administrative paritaire pour le corps de commandement et d'encadrement. En 1998, il est nommé membre du Conseil supérieur de la Fonction publique de l'État .

De novembre 1998 jusqu'au printemps 2010, il est secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers.

Notes et références

{{Portail|syndicalisme|politique française|Seine-Saint-Denis|police}} {{DEFAULTSORT:Beschizza, Bruno}} [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire]] [[Catégorie:Conseiller régional d'Île-de-France]] [[Catégorie:Syndicaliste policier français]] [[Catégorie:Chevalier de l'ordre national du Mérite]] [[Catégorie:Naissance en mars 1968]] [[Catégorie:Naissance à Saint-Mandé]]