Utilisateur:William Ellison/Brouillon5
| Nom de naissance | Bernard Fournier |
|---|---|
| Naissance |
?? Poitiers ?? |
| Nationalité | Française |
| Pays de résidence | France |
| Profession |
Depuis 1982, Bernard Fournier perpétue la tradition des maître-verriers de Bordeaux. Son savoir-faire s’exprime aussi bien dans la création de vitraux contemporains ou traditionnels que dans les restaurations des vitraux anciennes.
Historique ses maîtres-verriers bordelais
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Les Ateliers Bordelais, fondés en 1864 comptaient une centaine d’employés ; Dagrand, Feur, Villiet sont parmi les maitres verriers célèbres de notre ville ; Bernard Fournier leur a succédé en 1998 dans les vestiges du couvent des Cordeliers, rue St François à Bordeaux. Depuis 2012, il s’est installé à Villenave d’Ornon, il est le dernier atelier bordelais à créer et restaurer les vitraux.
Biographie
modifierÉtudes, diplômes et honneurs
modifier1991 : titre de maître verrier, reconnaissance de ses pairs
1995 : grand prix départemental et régional des métiers d'art (métier de tradition)
1995/2010 : secrétaire général de la Chambre syndicale nationale du vitrail
1998 : médaille d'argent Arts-Sciences-Lettres
2000 : médaille de la ville de Bordeaux
2000 : grand prix national de la dynamique artisanale
2000 : diplôme de la société archéologique de Bordeaux
2003 : membre du jury du prix départemental des métiers d'art
2004 : grand prix départemental et régional des métiers d'art (métier de conservation et de restauration)
2005 : titre de maitre artisan
Il est secrétaire général de l'association « VITRAIL GRAND SUD-OUEST" qui a pour objectif de favoriser toutes les activités visant à la promotion du vitrail et à la protection du patrimoine.
Désireux de partager son savoir-faire, il est chargé de cours à l'Université Bordeaux III auprès d'étudiants en DEA histoire de l'art et en DESS physique appliquée à l'archéologie. Il est également chargé de cours à l'école des Arts et Techniques de Bordeaux.
Il a également participé à des stages, notamment aux stages de perfectionnement aux techniques de conservation-restauration au Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques, ainsi qu'aux stages "art et architecture" de Chambord.
Il a par ailleurs organisé des séminaires destinés aux maîtres-verriers : "le verre-les vitraux-le temps".
Reconnu pour son savoir-faire, c'est tout naturellement qu'il a été choisi pour être membre du jury du concours du Meilleur Ouvrier de France, ainsi que membre du jury du Diplôme National Supérieur des Métiers d'Art «Olivier de Serres ».
Son atelier
modifier28 janvier 2012 (Sud-Ouest)
Le dernier atelier de maître verrier de la ville s’en va. Ce lieu magique deviendra une agence de com’. Avec le départ de l’atelier de Bernard Fournier situé au 20 rue Saint-François, une page se tourne non seulement pour Bordeaux et le quartier Saint-Michel, mais aussi pour la profession. Au XIXe siècle, la ville était mondialement connue pour sa production de vitraux ; le quartier regorgeait de grands ateliers comme l’atelier de la rue Tiffoney, celui du cours de la Marne, du cours Aristide Briand, tout comme celui du 3 rue Marengo où Bernard Fournier a débuté ou encore celui du 44 rue Saint François dirigé par Maître Feur, fermé dans les années cinquante. Les commandes affluaient des cinq continents. Le vitrail a fait partie de l’habitat bordelais du milieu du XIXe au XXe siècle.
Bernard Fournier se considère comme le dernier héritier de cette famille de verriers, « celle qui possède les archives et les verres anciens » assure-t-il en montrant le vitrail du XVIe siècle, issu de l’église Saint Seurin, qui, au fond de l’atelier, diffuse une lumière bleutée. La transmission fait d’ailleurs partie de sa conception du métier et il a enseigné à l’université de Bordeaux 3, en DESS d’histoire de l’art et alimenté les travaux de Jean-Jacques Michaud, qui font référence. Ce déménagement volontaire pour la zone artisanale de Villenave-d’Ornon, mieux située pour la clientèle de particuliers qu’il touche aujourd’hui, correspond aussi à un tournant professionnel. À « l’envie de s’ouvrir au public par des stages de formation et d’initiation ». « Et puis, regrette Bernard, le quartier n’est plus pratique, les potelets empêchent les camions de tourner et il faut le dire, au moment de la vente, il arrive que le client se crispe, le quartier a encore parfois la réputation d’un coupe-gorge. » Un atelier dans la chapelle La magie de l’atelier tenait à son exceptionnel emplacement dans une chapelle du XIIIe siècle, seul vestige de l’église des Cordeliers, alors la plus grande église de Bordeaux qui s’étendait de la place Camille Pelletan à l’actuelle place Saint-Michel. Elle fut détruite durant la Révolution, ses pierres ont servi à construire les maisons avoisinantes et les rues Marengo, du Cloître, des Cordeliers, des Menuts, alors inexistantes, ont été percées dans l’ancien bâtiment. Ces noms, mystérieux pour les passants, témoignent de l’existence de cette paroisse fondée par l’Ordre des mendiants en l’honneur de François d’Assise. La façade ne laisse rien présager des 700 mètres carrés sous un magnifique dôme de pierre où évoluent Fernando, Anthony, Victor, ouvriers vitraillistes. « Ici, on a travaillé comme des moines dans le recueillement, le repli et la pénombre, bien que l’on ai eu des visites prestigieuses, Juppé y a amené Frédéric Mitterrand », confie le maître des lieux pour quelques jours encore. Le 31 janvier il donnera les clés à une agence de communication venue de Niort. L’heure est au déménagement. On s’active autour des fers à souder, pinces à gruger et vitraux précieux.
Ses créations
modifierSaint-Pierre-ès-Liens, Reignac (Charente)
Chapelle Saint-Loup de Saint-Loubès
L'église Saint-Émilion de Marcheprime.
Ce passionné connu et reconnu de son domaine vit du vitrail, mais surtout pour le vitrail. M. Fournier est notamment chargé de cours à l'université Bordeaux III, où il enseigne dans des domaines variés. Les personnes désireuses de percer les secrets de la matière et de la lumière peuvent suivre toute une série de stages et formations dans son atelier de Villenave-d’Ornon.
« Rencontrer Bernard Fournier, c'est plonger dans un monde fascinant dans lequel technique et art se confondent. »
Il a aussi voulu transmettre sa passion et son savoir-faire au travers de conférences. Il a ainsi été conférencier pour la Société Archéologique de Bordeaux, le Musée des Beaux-Arts de FUKUOKA au Japon, l'Institut de Recherche sur les Archéomatériaux (Université Michel Montaigne) et le Musée d'Aquitaine.
Il s'est également impliqué en tant qu'acteur dans deux documents télévisuels destinés aux universitaires, en collaboration avec l'Université Bordeaux I et Aquiprod ("La vitro-céramique » et « Verre II"). Il a été aussi acteur d'un documentaire de 52 minutes pour une chaîne de télévision câblée.
Références
modifierAnnexes
modifierLiens internes
modifierLiens externes
modifier[[Catégorie:Maître verrier français]]