Utilisateur:Xic667/Taula de Forces Polítiques i Sindicals del País Valencià
La Table de forces politiques et syndicales du Pays valencien (en valencien : Taula de Forces Polítiques i Sindicals del País Valencià ; en castillan Mesa de Fuerzas Polítiques i sindicals del País Valenciano ; TFPSPV) est un collectif démocratique valencien issu de la fusion de la Junte démocratique d'Espagne et du Conseil démocratique du Pays valencien en 1976. Il prétendait offrir un front de unitaire démocratique représentatif de toutes les forces politiques et syndicales du Pays valencien dans le cadre du processus de transition démocratique en Espagne.
Parmi les points d'accord du collectif figuraient les revendications suivantes :
- Mise en route d'un processus pré-autonomique avec la formation d'une Généralité provisoire ;
- Co-officialité du catalan et du castillan ;
- Désignation d'une commission de rédaction d'un statut d'autonomie et mise en place d'un cadre juridique basé sur ses principes et institutions ;
- Élection de représentants pour une assemblée constituante du Pays valencien ;
- Rétablissement des libertés fondamentales (réunion, expression, manifestation) ;
- Dérogation ou suppression des lois et institutions de la dictature franquiste ;
- Amnistie pour les prisonniers politiques.
Elle réunissait Comisiones Obreras, Convergència Socialista del País Valencià (puis Partit Socialista del País Valencià, PSPV), Demòcrates Independents del País Valencià, Organització Comunista d'Espanya-Bandera Roja (OCE-BR), Parti communiste d'Espagne (puis Partit Comunista del País Valencià), Partit Socialista d'Alliberament Nacional dels Països Catalans (PSAN), Partido Socialista Popular (PSP), Parti carlistes, Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Partit del Treball d'Espanya (puis Partit del Treball del País Valencià), Unificación Comunista de España, Unió Democràtica del País Valencià (UDPV) et l'Union syndicale ouvrière. Peu après ils furent rejoints par l'Union générale des travailleurs et l'OCE quitta le collectif.
Elle participa à diverses réunions avec des organisations similaires de toute l’Espagne, et représenta le Pays valencien dans la Coordinación Democrática.
Elle organisa diverses manifestations en défense de ses revendications et proposa la célébration de la diada (journée du Pays valencien), jusqu'alors interdite. Elle fut dissoute avant les élections générales espagnoles de 1977.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierBibliiographie
modifier- (ca) Alfons Cucó, El roig i el blau : la Transició democràtica valenciana, Valence, Tàndem, coll. « Arguments », , 1re éd., 369 p. (ISBN 84-8131-279-7)
- (ca) Vicent Flor, L'anticatalanisme al País Valencià : Identitat i reproducció social del discurs del "Blaverisme", Valence, Universitat de València, , 672 p. (ISBN 978-84-95484-80-2, lire en ligne)
- (ca) José Miguel Santacreu Soler et Mariano García Andreu, La transició democràtica al País valencià, Simat de la Valldigna, La Xara edicions, coll. « Universitària 2 », , 1re éd., 158 p. (ISBN 84-95213-26-5)
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