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MAX BILEN modifier

MAX BILEN est né à Salonique (Grèce) le 16 octobre 1916 sous le nom de Boton Max qu'il changera plus tard en Turquie en Bilen Max. Bilen signifie en turc "Celui qui sait". Apres le Lycée Galatasaray, il poursuit des études supérieures en philosophie (Prof. Reichenbach) et en lettres françaises (Prof. Auerbach) à la Faculté des Lettres de l'Université d'Istanbul.

Il commence sa carrière littéraire comme journaliste, traducteur au Journal d'Orient à Istanbul (il publie un florilège de poésie turque dans le Journal des Poètes de Bruxelles) et fréquente le milieu littéraire de l'ancienne capitale ottomane. Il est alors Directeur du Lycée Juif d'Istanbul (1947-1949) et professeur de français. Il sera ensuite Directeur du Bureau de Presse près la Légation d'Israël en Turquie (1951 -1958) et conseiller de presse près l'Union des Chambres de Commerce et de l'Industrie en Turquie. Arrive en Israël dans les années 60, il entame sur le tard une carrière universitaire marquée par la triple recherche sur l'écriture du mythe dans la littérature moderne, l'ontologie du poétique et la francophonie. Il sera professeur de langue et littérature turques à l'Institut des Langues Orientales (1962) de l'Université de Tel Aviv puis professeur de littérature française aux Universités de Tel Aviv (depuis 1965) et de Haïfa (depuis 1973). Docteur en littérature française de l'Université de Paris X (Nanterre) en 1967. Docteur ès lettres (d'Etat) de l'Université de Paris X (Nanterre) en 1975. Si l'œuvre critique est abondante, peu d'œuvres de fiction publiées en livres, sinon poèmes et récits, dispersées en revues (Cahiers de Jérusalem, Keshet, Poésie Toute, Levant, Ariel). On peut se demander si chez Max Bilen il existe encore des frontières entre les genres, tant les questions qui le hantent s'originent au même terreau ontologique désigné comme "l'écho du poème perdu". Exégète de Jabès, de Bataille, de Blanchot et de Kafka dont ses récits prennent souvent l'allégorisme, il évoque un monde où l'angoisse et la cruauté souvent abstraite ont la fonction démoniaque ou tragique de provoquer et de ramener à l'humain. Il participe de 1983 à 1988 à la rédaction de la revue Approches (cahiers israéliens de poésie et de critique) qui publient sous sa signature les premières études sur la littérature israélienne francophone.

BIBLIOGRAPHIE

1. Essais et Publications

Uelken (Hilmi Ziya). La pensée de l'Islam. Traduction française par Gauthier Dubois, Max Bilen et l'auteur. Istanbul; Veoihi Gork, 1953.

Dialectique créatrice et structure de l'œuvre littéraire. Paris: Vrin, 1971.

Ecriture et initiation. Paris: Presses Universitaires de Lille/Champion, 1977.

Le sujet de l'écriture. Paris: Greco, 1989.



2. Etudes, Articles et Récits

Quatre poèmes traduits du turc ("Un demi- siècle de poésie ", Bruxelles, 1963).

Le gouffre. (traduit en hébreu). Tel Aviv, revue Keshet, 1964.

"Introduction à la méthode de Paul Valery" ("Didactique", Presses de l'Université de Tel Aviv, 1972).

Maurice Blanchot et l'œuvre initiatique (The Hebrew University, Jérusalem, 1976).

Poésie, Erotisme et Mystique chez Marcel Proust (Keshet, Tel Aviv ,1975).

Poèmes (Poésie Toute, Toulouse, 1980).

La porte. (Poésie Toute, Toulouse, 1980).

Le toit. Paris-Tel Aviv, Revue Levant, 1991.

Les caisses. Jérusalem. Revue Ariel, 1992.


REFERENCES:

Archives de l'Universite de Tel Aviv. Etat civil de Tel Aviv. Universite Paris X (Nanterre). Journal Ha'aretz 27.10.1995.