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Dans la jahiliya, la polygamie n'était pas limitée en nombre chez les Arabes, l'Islam la limite à quatre[1]. Certains auteurs défendent l'existence d'une polyandrie en Arabie préislamique.

Dans les pays où elle est permise, la polygamie est limitée à la tétragynie (quatre épouses maximum), avec l'obligation d'accomplir vis-à-vis de chacune également ses devoirs de mari. Selon Anne-Marie Delcambre, docteur française d'Etat en droit à l'université Paris-Sorbonne, docteur en civilisation islamique Islamologue et professeur d'arabe littéraire au lycée Louis-Le-Grand "[...] Mahomet de Médine, un Prophète devenu abondamment polygame, puisqu'il épousa treize femmes."[2]

D'après le livre Le mariage, un nouveau départ dans la vie de Muhammad Ibn Ibrâhîm al-Hamad, savant et prêcheur saoudien, docteur en dogme islamique à l’université islamique, d’Al-Qassim (Arabie-Saoudite), et écrivain, lorsqu'un homme se présente pour une demande en mariage (et qu'il est déjà marié), certaines femmes et leurs tuteurs posent comme condition qu'il divorce de sa première épouse. Toujours selon le texte, cette attitude est mal perçue car elle est signe d'égoïsme, de fermeture d'esprit et d'avarice, mais aussi d'injustice et iniquité : "Si on lui pose comme condition de divorcer de sa coépouse, cette condition ne sera pas valable selon ce que rapporte Abû Hurayra qui dit : " Le prophète a interdit que la femme exige le divorce de sa sœur" " [3]

  1. Serge Guilmin, L'islam c'est qui, p.92, en ligne
  2. « Mahomet et les femmes », sur clio.fr, (consulté le )
  3. Muhammad Ibn Ibrahim al-Hamad, Le mariage un nouveau départ dans la vie, Al-Hadith éditions, , 160 p. (ISBN 2-930395-42-7), p. 94