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Clara Thalmann-Ensner (née le à Bâle, en Suisse, et décédée le à Nice, en France) est une militante communiste puis anarchiste suisse et combattante dans la guerre civile espagnole.

Biographie modifier

Jeunesse à Bâle et à Paris modifier

Clara Thalmann était une des dix enfants d'une famille ouvrière. Ses parents, Clara Thudium et Friedrich Ensner, descendaient d'un entourage social-démocrate[1]. Son père était un Allemand, qui s'était réfugié en Suisse pour ne pas avoir à prendre part à la guerre de 1870 de la Prusse contre la France. À 14 ans, après son diplôme de fin d'études, elle a déménagé de sa maison parce qu'elle a trouvé son père trop autoritaire[2] et a travaillé comme serveuse, bonne et travailleuse dans l'industrie horlogère à Leysin, Neuchâtel et à Genève. En 1925, elle est allée illégalement à Paris, a trouvé du travail dans une fabrique métallurgique[1] et y a vécu avec l'acte de naissance d'une collègue anarchiste.[2] Comme elle s'était politiquement déjà engagé à Bâle dans la "sozialistische Jugend" (jeunesse socialiste) et dés 1918 dans le Parti communiste suisse, à Paris elle est entré au PCF-jeunesse.[1][3] Thalmann a travaillé pendant son séjour à Paris pour le journal communiste L'Humanité et a rompu autour de 1924 avec le marxisme orthodoxe, après la mort de Lénine et avec l'apparition du stalinisme en 1928. En 1929, elle était de retour à Bâle, elle a fait connaissance avec Paul Thalmann, son futur mari, qui était aussi né à Bâle et qui avait étudié pendant 4 ans à Moscou, d'où il était revenu désillusionné et s'était joint à la "Kommunistische Partei-Opposition" (Opposition du parti communiste) de Schaffhouse. Ce fut le début d'une relation qui allait durer toute leur vie. En 1929, les deux ont été exclus du Parti communiste suisse parce qu'ils ont critiqué la politique staliniste du parti et de l'URSS. Clara et Paul se sont épousés en 1931 à Bâle.[4] Dans la même année en Espagne la Seconde République s'est exclamée et Clara et Paul ont fait un voyage de cinque mois par le pays. Ils sont revenus à Bâle via Afrique du Nord et Italie.[1] Clara Thalmann édita le journal Arbeiter-Zeitung à Schaffhouse en 1932. Après la prise de pouvoir de Hitler, Clara a fait la contrebande des écrits interdits, qui étaient imprimés en Suisse, sur la frontière à l'Allemagne.[5] En 1934, elle est entrée à la "Marxistische Aktion der Schweiz" (Action marxiste de la Suisse), qui a fait une politique trotskyste et qui a fusionné en 1935 avec la section bâloise du Parti socialiste suisse.[4] Thalmann était membre du "Schweizerischer Arbeiter-Schwimmklub" (club de natation des travailleurs suisse) et elle a voyagé comme déléguée 1936 aux Olympiades populaires, qui étaient organisées par la ville de Barcelone comme jeux concurrents, soit anti-fascistes, des Jeux Olympiques de Berlin de l'Allemagne nazie.[1]

Guerre civile espagnole modifier

Un jour avant l'ouverture des Olympiades populaires, le [6], en Espagne des générals autour de Francisco Franco ont fait un putsch et la guerre civile espagnole a commencé. À ce temps là, Thalmann n'était pas encore à la frontière espagnole, elle l'a atteignée seulement le et y a rencontré des miliciens de la CNT. Ils l'ont laissée passer sans faire des problèmes.[7] À cause du grève général, dont l'ordre était lancé des partis gauches et des syndicats, les transports publics étaient hors service. Elle et deux autres Bâlois, qu'elle avait rencontré par hasard, ont pu voyager dans la voiture privée d'un commerçant français de Port-Bou à Sant Feliu de Guíxols. Sur cette route, ils ont été controllés plusieures fois par les miliciens. De Sant Feliu de Guíxols les Bâlois ont voyagé avec des anarchistes à Barcelone.[8]

Barcelone et La Zaida modifier

À Barcelone, tous les grandes partis et syndicats ont occupé des maisons et installé des bureaux où on a pu s'informer sur l'organisation et l'exposition politique. Thalmann a décidé d'entrer au POUM et a rejoint und de sa milice.


Notes et références modifier

  1. a b c d et e Huber, Peter in Zusammenarbeit mit Ralph Hug (2009): Die Schweizer Spanienfreiwilligen, Biografisches Handbuch, 1. Auflage, Rotpunktverlag, Zürich. page 389
  2. a et b Buselmeier, Karin (Hrsg)(1978): Frauen in der Spanischen Revolution, in: Mamas Pfirsiche - Frauen und Literatur Nr. 9/10, Verlag Frauenpolitik, Münster. page 20
  3. Thalmann, Clara und Paul (1987): Revolution für die Freiheit, Stationen eines politischen Kampfes Moskau/Madrid/Paris, 3. mit einem aktuellen Nachwort versehene Auflage, Trotzdem Verlag, Grafenau-Döffingen. page 97
  4. a et b Thalmann, Clara dans le dictionnaire historique de la Suisse , 03.11.2012.
  5. Thalmann, Clara und Paul (1987): Revolution für die Freiheit, Stationen eines politischen Kampfes Moskau/Madrid/Paris, 3. mit einem aktuellen Nachwort versehene Auflage, Trotzdem Verlag, Grafenau-Döffingen. page 122
  6. Thalmann, Clara und Paul (1987): Revolution für die Freiheit, Stationen eines politischen Kampfes Moskau/Madrid/Paris, 3. mit einem aktuellen Nachwort versehene Auflage, Trotzdem Verlag, Grafenau-Döffingen. page 129
  7. Buselmeier, Karin (Hrsg)(1978): Frauen in der Spanischen Revolution, in: Mamas Pfirsiche - Frauen und Literatur Nr. 9/10, Verlag Frauenpolitik, Münster. page 13
  8. Schneider, Friedrich (1936): Sturm über Spanien; In: AZ Arbeiterzeitung, Offizielles Organ der Sozialdem. Parteien beider Basel, des Arbeiterbundes Basel und Gewerkschaftskartell Baselland, Nr. 174, 16. Jahrgang, 28. Juli 1936, page 2.