Utilisatrice:.Anja./Brouillon/Femme trans

Santé modifier

Les femmes trans font l'objet de discrimination dans l'accès aux soins de santé[1]. Il leur est parfois demandé d'informer et expliquer leur condition, ce qui en décourage de consulter des professionnels de santé[1].

Les femmes trans sont davantage exposées au risque de dépression, d'idées suicidaires et de suicide par rapport à la population générale[2][3]. Leur estime de soi est également plus faible[4]. Elles présentent une prévalence du VIH plus importante que la moyenne, ce qui peut être attribué à des facteurs à la fois structurels, psychosociaux et biologiques qui défavorise leur accès à un traitement et aux soins appropriés[5]. Elles sont en effet plus sujettes

Elles sont davantage exposées au risque de violence conjugale[6].

Transition modifier

L'hormonothérapie a comme conséquence de diminuer le taux d'hémoglobine des femmes trans, les amenant à des valeurs comparables à celles de femmes cisgenres[7]. La thérapie hormonale a aussi comme effet de diminuer la force physique, de faire diminuer la masse maigre et la quantité de muscle, tout en gardant ces valeurs supérieures à celles de femmes cisgenres, au moins pendant les trois premières années[7].

Sport modifier

  1. a et b (en) Kim D. Jaffee, Deirdre A. Shires et Daphna Stroumsa, « Discrimination and Delayed Health Care Among Transgender Women and Men: Implications for Improving Medical Education and Health Care Delivery », Medical Care, vol. 54, no 11,‎ , p. 1010–1016 (ISSN 0025-7079, DOI 10.1097/MLR.0000000000000583, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Beth Hoffman, « An Overview of Depression among Transgender Women », Depression Research and Treatment, vol. 2014,‎ , p. 1–9 (ISSN 2090-1321 et 2090-133X, PMID 24744918, PMCID PMC3972927, DOI 10.1155/2014/394283, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Julie K. Schulman et Laura Erickson-Schroth, « Mental Health in Sexual Minority and Transgender Women », Psychiatric Clinics of North America, vol. 40, no 2,‎ , p. 309–319 (DOI 10.1016/j.psc.2017.01.011, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Tiffany R. Glynn, Kristi E. Gamarel, Christopher W. Kahler et Mariko Iwamoto, « The role of gender affirmation in psychological well-being among transgender women. », Psychology of Sexual Orientation and Gender Diversity, vol. 3, no 3,‎ , p. 336–344 (ISSN 2329-0390 et 2329-0382, PMID 27747257, PMCID PMC5061456, DOI 10.1037/sgd0000171, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Tonia Poteat, Sari L. Reisner et Anita Radix, « HIV epidemics among transgender women: », Current Opinion in HIV and AIDS, vol. 9, no 2,‎ , p. 168–173 (ISSN 1746-630X, PMID 24322537, PMCID PMC5947322, DOI 10.1097/COH.0000000000000030, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Sarah M. Peitzmeier, Mannat Malik, Shanna K. Kattari et Elliot Marrow, « Intimate Partner Violence in Transgender Populations: Systematic Review and Meta-analysis of Prevalence and Correlates », American Journal of Public Health, vol. 110, no 9,‎ , e1–e14 (ISSN 0090-0036 et 1541-0048, PMID 32673114, PMCID PMC7427218, DOI 10.2105/AJPH.2020.305774, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) Joanna Harper, Emma O'Donnell, Behzad Sorouri Khorashad et Hilary McDermott, « How does hormone transition in transgender women change body composition, muscle strength and haemoglobin? Systematic review with a focus on the implications for sport participation », British Journal of Sports Medicine, vol. 55, no 15,‎ , p. 865–872 (ISSN 0306-3674 et 1473-0480, PMID 33648944, DOI 10.1136/bjsports-2020-103106, lire en ligne, consulté le )