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Histoire modifier

Héraldique modifier

Les armes de Douai se blasonnent ainsi : « De gueules plain. »

3 anciens « collèges » de Douai, dont celui de l’abbaye d'Anchin qui abrite aujourd'hui l'"Institut d'Anchin"

des origines à la guerre de Cent Ans modifier

La première mention de Douai (Castellum Duacum, propriété des comtes de Flandre) date de 930.

Le comte Arnoul Ier de Flandre érige vers 950 le premier lieu de culte la collégiale Saint-Amé.

Après la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la ville de Bridgwater en Angleterre était nommée du prince Walter (Gautier, ou Walscin) Douai.

La ville reçut sa première charte avant 1188. Elle a été dirigée par un conseil d'échevins jusqu'en 1789.

Au fil des siècles suivants, la ville fut disputée entre le roi de France et le comte de Flandre jusqu'en 1369 où elle devint définitivement flamande et suivit les destinées du comté de Flandre sous les ducs de Bourgogne.

Douai espagnole: du XVe au XVIIe siècle modifier

En 1562, le roi d'Espagne Philippe II fonde à Douai une université afin de combattre la Réforme, et Douai devint une forteresse de la foi catholique. La bible de Douai y a été traduite en anglais dans le cadre de la Contre-Réforme. C'est sur un exemplaire de cette bible dite de Douai que John F. Kennedy a prêté serment lors de son investiture présidentielle.

Douai française : de Louis XIV à nos jours modifier

Douai était alors une cité très riche et réputée pour son industrie lainière. En 1667, le roi de France Louis XIV envahit la Flandre. Douai fut assiégée et prise en trois jours, du 23 au par Vauban[1], qui assiège simultanément Lille[2]. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) annexa la Flandre à la France, et, mis à part durant les deux guerres mondiales, Douai est restée française depuis. En 1716, le Parlement de Flandre, dont les pouvoirs étaient essentiellement judiciaires, fut installé à Douai.

En 1718, un règlement d'urbanisme homologué par le Parlement de Flandre fixe des règles de constructions des demeures douaisiennes, alors que la ville est en reconstruction après avoir subi deux sièges. La hauteur des maisons est limitée, l'aspect de leur façade homogène, la ville comporte donc un important ensemble immobilier en goût français.

Entre 1790 et 1794, Douai a absorbé Wagnonville aujourd'hui dont une partie est mise en Réserve naturelle du Marais de Wagnonville.

Après la Révolution, le Parlement et l'université furent supprimés. Le chef-lieu du nouveau département du Nord fut établi à Douai en 1790 mais déplacé en 1803 à Lille.

En 1802, le Consulat décide la création du lycée de Douai, actuellement lycée Albert-Châtelet, un des sept lycées de première génération avec les lycées de Bordeaux, Marseille, Lyon, Moulins, Bruxelles et Mayence.

En 1804 La préfecture du département du Nord établie à Douai est transférée à Lille.

La révolution industrielle démarra avec la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Lille (1846), sur laquelle Douai était une gare importante. En 1878, l'école des maîtres ouvriers mineurs, future École des Mines de Douai est implantée à Douai. En 1895, le canal de la Scarpe est ouvert, et Douai devient le second nœud fluvial français après Conflans-Sainte-Honorine. Douai subit d'importants dommages pendant les deux guerres mondiales. La gare et son quartier furent entièrement détruits en mai 1940.


Alexandre Miniac ;Urbaniste; est mandaté par le secrétariat d'état à la reconstruction en 1948, avec Petit, la ville de Douai lui est redevable de son plan d'aménagement et de reconstruction après les dommages de la seconde guerre mondiale. Son plan est conservé aux archives municipales de Douai, [3], exposé au musée de la Chartreuse en 1999.

Après la Seconde Guerre mondiale, les mines de charbon furent nationalisées, et Douai devint le siège des Houillères du bassin de Nord-Pas-de-Calais, et le resta jusqu’à la fin de l'activité houillère dans les années 1980. Douai a profité du développement de l'industrie liée au charbon, mais subit ses séquelles, et en particulier les affaissements miniers qui nécessitent des pompages continuels afin que la ville ne soit pas noyée.

Douai, en 1985, a inauguré la nouvelle place aux jets d'eau.

  1. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p 166
  2. Barros et alii, p 45
  3. Catalogue de l'exposition "Douai, d'une commune à l'autre, XIIe-XXe siècles" au musée de la Chartreuse (Douai) du 23 janvier au 22 mars 1999, par Jean-Yves Clisant et Vincent Doom.