Utilisatrice:Ariane Emery/Brouillon
En 1868, le président de l’Institut mécanique de San Francisco, Andrew Smith Hallidie y fonde une bibliothèque.[1] Dès 1877, c’est-à-dire à l’époque de la ruée vers l’or[2], il réunit les San-Franciscains pour demander l’édification d’une bibliothèque publique dans la cité. San Francisco était alors en plein développement économique et culturel, notamment par la présence d’intellectuels, tels que Mark Twain, un écrivain célèbre.[3] Un conseil est alors mis en place pour réfléchir au projet qui est finalement entériné par le Rogers Act (1878) et signé par le gouverneur de Californie de l’époque, William Irwin. Ce dernier décide de financer la bibliothèque en créant un nouvel impôt sur la propriété. La première bibliothèque municipale de San Francisco ouvre ses portes au public en 1879 sur Bush Street. Selon Andrew Smith Hallidie, le mandat de la bibliothèque publique de San Francisco se doit de promouvoir la bonne éthique, auprès de jeunes San-Franciscains.[4] Son premier directeur est Albert Hart. Elle connaît ensuite de nombreuses modifications et déménagements. En 1888, elle prend ses quartiers sur Larkin Street dans une aile de l’hôtel-de-ville. Elle inaugure ses premières bibliothèques de quartier en 1888-1889 à Mission District, North Beach et Potrero Hill. En 1906, la ville de San Francisco fait face à un tremblement de terre, qui déclenche un incendie au sein de la bibliothèque centrale, près de 142 000 livres sont brûlés, ainsi que la majorité des journaux et des magazines.[5] Ce n’est qu’en 1917, que la bibliothèque centrale de San Francisco peut rouvrir ses portes suite à sa reconstruction.[6] Cette nouvelle bibliothèque fut décorée, selon le style architectural de la Renaissance italienne, arborant des arches romaines à ses fenêtres.[7] Dès 1943, en raison des coupures budgétaires de la ville, les bibliothèques publiques de San Francisco affrontent des problèmes monétaires d’envergure.[8] De 1988 à 1993, suite à la campagne des Amis de la bibliothèque de San Francisco (Friends of San Francisco’s library), des fonds de 190,5 millions sont réinjectés dans les bibliothèques publiques de San Francisco.[9] En 1990, le réseau des bibliothèques participera à la conférence de l'AIDS. Des bénévoles des bibliothèques publiques de San Francisco y présentèrent, entre autres, de nouvelles bases de données en ligne.[10] On compte aujourd’hui vingt-huit bibliothèques publiques à San Franscico. En 2007, l’ensemble des bibliothèques publiques de San Francisco compte plus de 2,46 millions d’ouvrages, dont 1,27 million sont conservé dans la bibliothèque centrale. En 2008, San Franscico comportait trois bibliothèques publiques, dîtes vertes, c’est-à-dire la bibliothèque de Noe Valley, celle de Mission Bay et celle de la côte occidentale de San Francisco.[11] La bibliothèque de Noe Valley possède un jardin communautaire et des places de stationnement réservées en priorité aux autobus de San Francisco.[12] La bibliothèque de Mission Bay, pour sa part, possède un arbre la traversant de part en part, ainsi qu’un plancher recyclé à partir de pneus et de bouchons de liège et des panneaux solaires.[13] Finalement, la bibliothèque de la côte occidentale bénéficie d’une large baie vitrée écoénergétique.[14]
[1] Mood, Fulmer. (1946). Andrew S. Hallidie and Librarianship in San Francisco, 1868-79. vol.16, no 3, Chicago: The University of Chicago Press. p.202-210. https://www.jstor.org/stable/4303485
[2] Wiley, Peter B. (1996). A free library in this city: the illustrated history of the San Francisco Public Library. 1er edition, San Francisco: Weldon Owen. 240 p.
[3] Idem.
[4] Ibid., Mood, Fulmer, 1946.
[5] Laurence, J. Clarke. (1947). The San Francisco Public Library. vol. 41, no 4, Chicago: American Library Association (ALA). p.115-116.
https://www.jstor.org/stable/25692708
[6] Idem.
[7] Ibid., Wiley, Peter B, 1996. A free library in this city: the illustrated history of the San Francisco Public Library.
[8] Wiley, Peter B. (1996). An Act of Political Will: SF's Quest for a New Central Library. vol.121, no 7, New York: Library Journal, p.36. http://search.ebscohost.com.proxy.bibliotheques.uqam.ca/login.aspx?direct=true&db=lkh&AN=9604227547&lang=fr&site=ehost-live
[9] Idem.
[10] Decandido, Graceanne et Rogers, Michael. (1990). San Francisco PL Provides Key Service at AIDS Conference. vol.1115, no 16, New York: Library Journal. p.18. https://search-proquest-com.proxy.bibliotheques.uqam.ca/docview/196733836?accountid=14719
[11] Miller, Rebecca. (2008). San Francisco's Green Branches. vol.133, no 15, New York: Library Journal. https://search-proquest-com.proxy.bibliotheques.uqam.ca/docview/196842574/abstract/E80AFD202B1F4FCDPQ/1?accountid=14719
[12] Idem.
[13] Ibid., Miller, Rebecca, 2008.
[14] Idem.
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.