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Amalric II de Narbonne (d · h · j · ) Vicomte (1298-1328) Fils aîné d'Aymeri IV, vicomte de Narbonne (1270-1298) et de son épouse, Sibylle, fille de Roger IV de Foix

En octobre 1300, à Paris, il intervient et se porte caution, de concert avec Guillaume de Nogaret et le clerc Alphinus de Narma, afin de permettre la libération du médecin Arnaud de Villeneuve, ambassadeur du roi Jacques II d'Aragon venu négocier sur la question du Val d'Aran avec Philippe IV le Bel. L'official de Paris avait fait emprisonner Villeneuve la veille, malgré les protestations de l'archevêque de Narbonne, à la suite d'une dénonciation de maîtres en théologie de l'université de Paris concernant quelques idées jugées non orthodoxes contenues dans son traité De adventu antichristi (L'arrivée de l'Antéchrist)[1].

Il épouse Jeanne, fille de Jourdain IV, seigneur de l'Isle-Jourdain et de sa 2e épouse (1267 ?), Vacquerie Adhémar de Monteil.

Enfants :

  • Aymeri V (v. 1293-1336), vicomte de Narbonne (1328-1336), ép. (1) (1309) Catherine de Poitiers, fille d'Aymar IV de Poitiers, comte de Valentinois et de sa seconde épouse, Marguerite de Genève[2]; ép. (2) Tiburge de Son, dame de Puisserguier
  • Guillaume, seigneur de Montagnac, ép. Gaillarde de Lévis
  • Pierre, évêque d'Urgell (1342-1347)
  • Sibylle, ép. le comte d’Empurias
  • Jeanne, ép. Déodat, seigneur de Séverac
  • Gaucerande/Jausserande, épouse (1) Garin de Châteauneuf, seigneur d'Apchier (?), ép. (2) Jaspert V de Castelnou[3]
  • Constance, ép. (1329) Arnaud de Trian, seigneur de Castelnau de Montmirail et de Tallard, neveu du pape Jean XXII (1316-1334) et maréchal de la cour romaine
  • Pierre-Vincent Claverie, « Un moment clé de l’histoire du royaume de Majorque : la fin de la vicomté de Castelnou (1321-1369) », e-Spania [En ligne], no 28, octobre 2017
    • sort de la vicomté de Castelnou après la mort de Jaspert V de Castelnou (v. 1321), marié à Gaucerande (Galceranda) de qui il a eu deux filles, dont Sibilla;
    • "Le vicomte de Castelnou projeta d’unir [sa fille] Francesca à un fils du vicomte d’Ille, Pere de Fenollet, guère plus âgé qu’elle. On ne sait s’il redoutait une intrusion de Pere VII dans les affaires de la vicomté à sa mort, ou si une brouille surgit à propos de la dot dont hériterait Francesca, lors de son union avec Pericó de Fenollet. Le fait est que Jaspert annula brusquement le projet de mariage, en déclenchant une guerre féodale entre les familles de Castelnou, Corsavy, So et Narbonne, d’une part, et les lignages d’Ille et de Canet, d’autre part. L’engagement dans le conflit du vicomte de Narbonne, Amalric, témoigne de son intérêt grandissant pour la vicomté de Castelnou, dont sa petite-fille Sibilla devait hériter à la mort de Jaspert. Une trêve finit par être signée au printemps 1320, à l’instigation du roi de Majorque, qui s’alarmait de voir les belligérants ensanglanter le Roussillon. L’intervention de la papauté permit de la prolonger d’une année et d’élaborer un règlement amiable du litige entre les parties"


  • "En 1325, le comte de Foix, le comte de Comminges et Bernard Jourdain de l’Isle avaient participé, avec le vicomte de Narbonne, à la conspiration des bourgeois de Perpignan destinée à exclure l’infant Philippe de la tutelle du jeune roi32. Et c’est à ces grands que Pierre IV attribue d’avoir tourné la tête de Sanche et de lui avoir fait entendre que la donation de Majorque était à l’origine en franc alleu"[4]
  • "Pere de Libia, chargé de transmettre une lettre de Jacques II à Aymeric de Narbonne, se rend ainsi de Barcelone à Gérone, puis à Figueras. Il trouve un ardit (« nouvelle ») qui lui enjoint de se rendre de bon matin à l’église de Panissars. Il y rencontre Jaspert de Castellnou, qui représente Aymeric de Narbonne, mais refuse de le laisser passer en Roussillon, au motif qu’il a rencontré Jacques II. Jaspert demande plutôt à Pere de Libia de lui remettre la lettre de Jacques II qu’il transmettra lui-même. Le messager, connaissant Jaspert de Castellnou qui l’avait aidé à venir, accepte et copie de sa main la réponse du roi, que Jaspert transmet ensuite à Aymeric de Narbonne."[5]
    • et note 178 : "ACA, C, CR de Jaume II, caixa 149 [ES], n° 615 (samedi 29 août [s. a.], Torroella]). Comme le document date du règne de Jacques II, et comme Simó de Bell∙lloc, mentionné dans le texte, meurt en 1322 (ACA C, reg. 338, f° 115r°), il n’a pu être rédigé qu’en 1293, 1299, 1304, 1310 ou en 1321."
  • "C'est ici en effet que sont conservées des traces de tout ce qui, au fil du temps, a ponctué le destin de la France et de ses rapports avec le monde extérieur, avec l'étranger. Près de 45000 traités sont archivés dans cette pièce et dans ses dépendances. Du plus ancien, la Sentence arbitrale du 15 juillet 1304 rendue par Amalric, vicomte de Narbonne, fixant les limites du Comté de Foix et de la Cerdagne, au plus récent, le Traité d'Amsterdam que j'ai eu l'honneur de signer il y a à peine quinze jours, en passant par le Traité de Westphalie qui aura l'an prochain 350 ans, le Traité de Nimègue, les Actes du Congrès de Vienne, le Traité franco-allemand de l'Elysée de 1963, tant d'autres encore."[6]

^^ https://www.academia.edu/2400737/Les_mécanismes_extrajudiciaires_de_pacification_en_Roussillon_et_en_Cerdagne_XIIIè-XVè_siècles_

  • ap. 1289 / att. 13 mars 1292, met en prison Gilabert de Cruïlles, envoyé en ambassade, avec Bernat Guillem de Pinelles, par Jacques II d'Aragon auprès du pape[7]
  • capitaine guelfe en Italie en 1289-1291



  • projet de croisade de 1322, 1318-1320, 1323-1324
  • [Un compte inédit de construction de galères à Narbonne Un compte inédit de construction de galères à Narbonne (1318-1322)] (compte-rendu)
  • Bourel de la Roncière Ch.. Une escadre franco-papale (1318-1320). In: Mélanges d'archéologie et d'histoire T. 13, 1893. pp. 397-418.
  • Christopher Tyerman, "Sed nihil fecit? The last Capetians and the Recovery of the Holy Land", War and Government in the Middle Ages, ed. J. Gillingham & J. C. Holt (Woodbridge, 1984)***
  • The Franco-Papal Crusade Negotiations of 1322-3


  • Paul Durrieu, Les Gascons en Italie, Auch, 1885.
  • Norman Housley, The Italian Crusades: The Papal-Angevin Alliance and the Crusades Against Christian Lay Powers, 1254-1343, Oxford University Press, 1982.
  • Maria Pia Betti, « Le tenzoni del trovatore Guiraut Riquier », Studi mediolatini e volgari, 1998.
  • Jean Régné, Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration, Narbonne, Imprimerie F. Caillard, 1910.
Guiraut Riquier

sur Guiraut Riquier, ses oeuvres, Narbonne en ligne:

sur ses enfants
  • Carme Batlle i Gallart, « Pere de Narbona, bisbe d´Urgell (1342-1347), i l´inventari dels seus béns », Urgellia: Anuari d'estudis històrics dels antics comtats de Cerdanya, Urgell i Pallars, d'Andorra i la Vall d'Aran, ISSN 0211-7096, Nº. 14, 1998-2001 , p. 467-493


  • Jean Régné, Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration, Narbonne, Imprimerie F. Caillard, 1910.
    • publié dans Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne (tome XI dispo sur Gallica et Internet Archive... tome X absent !!!)
    • RÉGNÉ (Jean). - « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260 ? - 1328) », Bulletin de la Commission Archéologique de Narbonne,
      • tome X, 1908-1909, pp. 37-130, 189-279, 367-465, 521-586 ;
      • tome XI, 1910-1911, pp. 47-130, 301-363.
      • autres de lui ?


Voir aussi modifier

Recherche iconographique

Notes modifier

  1. Michael Mc Vaugh, « Arnau de Vilanova and Paris : one embassy or two ? », Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, tome 73, no 1, 2006, p. 29-42
  2. Ulysse Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, t. I : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, A. Picard et fils, 1897, p. 295.
  3. Sur ses activités diplomatiques pour le roi d'Aragon : Péquignot, Stéphane. “Annexe I. Les ambassadeurs de Jacques II, un dictionnaire”. Au nom du roi : Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d'Aragon (1291-1327). Madrid : Casa de Velázquez, 2009.
  4. Henri Bresc, « Majorque et Trinacrie, deux branches de la dynastie d’Aragon, royautés composites et mondes des contacts », e-Spania, no 28,‎ (ISSN 1951-6169, DOI 10.4000/e-spania.27035, lire en ligne, consulté le )
  5. Stéphane Péquignot, « Chapitre III. Informations, informateurs et courriers », dans {{Chapitre}} : paramètre titre ouvrage manquant, Casa de Velázquez, (ISBN 978-84-9096-125-4, lire en ligne)
  6. http://discours.vie-publique.fr/notices/973145403.html
  7. Péquignot, Stéphane. “Annexe I. Les ambassadeurs de Jacques II, un dictionnaire”. Au nom du roi : Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d'Aragon (1291-1327). Madrid : Casa de Velázquez, 2009.