Utilisatrice:IBG2018/En avant tout(e)s
| Forme juridique | Association loi 1901 |
|---|---|
| But | Défense des droits des femmes |
| Fondation | Décembre 2013 |
|---|---|
| Fondateurs | Ynaée Benaben, Thomas Humbert |
| Siège | Paris (France) |
|---|---|
| Méthode | Accompagnement des victimes, Sensibilisation, Prévention |
| Site web | https://enavanttoutes.fr/ |
En avant toute(s) est une association loi de 1901 féministe française créée en décembre 2013.
Principes et objectifs
modifierS’inscrivant dans la mouvance féministe, l’association En avant toute(s) œuvre pour l’égalité des genres et la fin des violences faites aux femmes.
Elle a deux objectifs spécifiques : sensibiliser les jeunes, femmes et hommes, à l’égalité des genres afin de prévenir les violences sexistes et conjugales et accompagner les jeunes femmes victimes de violences au sein de leur couple ou de leur famille[1]. Se basant sur la sous-représentation des jeunes femmes dans les plaintes pour violence, elle s'appuie volontairement sur le numérique, moyen privilégié de communication des jeunes[2].
Elle est soutenue par la Fondation Elle qui loue ses pratiques innovantes[3],[4] et reçoit le prix Femmes en Chœur 2019 remis en partenariat avec le magazine Femme Actuelle par Dr Pierre Ricaud[5],[6].
Actions
modifierPour cela, l'association organise des ateliers participatifs de sensibilisation en collège et lycée[7] et a créé un site internet pédagogique, qui s'adresse directement aux jeunes[8]. Le soutien de la fondation des femmes[9] lui a permis de créer un tchat sur lequel les jeunes femmes peuvent venir se confier et demander des conseils quant à leur situation[10],[11].
L'association a également participé à la création du violentomètre pour « évaluer la toxicité » de son couple en partenariat avec la mairie de Paris et l’observatoire de la Seine-Saint-Denis des violences faites aux femmes[12],[13],[14],[15],[16].
Elle est sélectionnée lors d'un appel à projet de la Fondation de France pour accélérer la lutte contre les violences faites aux jeunes femmes[17].
Néanmoins le manque de financement l'empêche d'ouvrir plus de 8h par semaine, déplore l'actrice Eva Darlan[18].
Les écoutantes ont été formées en particulier à la lutte contre l'excision[19].
L'association est sollicitée pour former les policiers qui seront responsables de la plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles lancé le mardi 27 novembre 2018 par le ministère de l’Intérieur[20]. Les formatrices insistent sur la discrétion inhérente à cette méthode qui ne laisse que peu de trace dans l’historique d’un téléphone et permet de discuter dans des situations où les victimes ne pourraient pas le faire à voix haute, comme sur leur lieu de travail ou en présence d’un mari violent[20].
Avec le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, elle participe à une campagne de tests (testing) pour jauger la réactivité de Facebook, Twitter et YouTube. Entre juin et juillet 2017, le HCE ainsi que trois associations féministes signalent 545 contenus (commentaires ou insultes sexistes, menaces et appels à commettre un crime sexiste ou diffusion "punitive" d'informations) dont seuls 7,7 % sont supprimés à la suite du signalement[21].
Liens externes
modifierNotes et références
modifier- OP, « En avant toute(s) ! A la rencontre d’une association féministe de terrain », sur Les Ourses à plumes, (consulté le )
- « Interviews - Louise Delavier : « En festival il y a plein de témoins, plein de gens qui voient des trucs et qui ne disent rien. » », sur www.touslesfestivals.com (consulté le )
- « Il était une fois Ynaée - Elle », sur elle.fr, (consulté le )
- (en) elle.fr, « Victime de violences, moi? 15/12/17 », sur www.ellefondation.org (consulté le )
- « Prix femmes en chœur 2019 », sur Dr Pierre Ricaud (consulté le )
- « Violences faites aux femmes, actions citoyennes: les lauréates du prix Femmes en choeur Dr Pierre Ricaud, des femmes exemplaires », sur Femme Actuelle (consulté le )
- « Des ateliers pour déconstruire le sexisme dès le collège », sur Secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations (consulté le )
- « Violences faites aux femmes : de l'aide aux plus jeunes pour qu'"on ne ridiculise pas leurs histoires d'amour" », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Une course solidaire pour lutter contre les violences faites aux femmes », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Violences faites aux femmes : comment le tchat en ligne peut libérer la parole », sur Europe 1 (consulté le )
- « Violences faites aux femmes : une association lance le premier tchat en France d'aide aux victimes », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Violentomètre : évaluez la toxicité de votre couple », sur Doctissimo (consulté le )
- « Le violentomètre : un outil pour aider les jeunes femmes à sortir des relations toxiques », sur Creapills, (consulté le )
- « Dans l’asso où l’on tchatte avec des victimes de violences conjugales », sur NEON, (consulté le )
- Par Pauline Noaro CasanovaLe 9 juillet 2019 à 13h29 et Modifié Le 9 Juillet 2019 À 15h11, « Le violentomètre, un outil pour mesurer la violence dans un couple », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « SOCIÉTÉ. Un "violentomètre" pour mesurer les violences conjugales », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « La Fondation des Femmes lance un appel à projet », sur aufeminin, (consulté le )
- « Violences faites aux femmes : argent, formations… quels sont les besoins des associations ? », sur Europe 1 (consulté le )
- Femmes Action, « Un tchat contre l'excision par l'association EN AVANT TOUTES », sur FEMMES ACTION (consulté le )
- Cheek Magazine, « Avant le lancement de son chat, la police se forme à l'écoute des victimes de violences sexuelles », sur ChEEk Magazine, (consulté le )
- « Violences faites aux femmes : la "très grande impunité" sur Facebook, Twitter et YouTube », sur Marianne, (consulté le )