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La danse mayouri modifier

C'est sur le rythme du kanmougé[1] que l'on danse le mayouri.

Le mayouri correspond à l'association de plusieurs personnes (famille et amis) afin d'accomplir une tâche plus vite.

À ces occasions ses personnes se réunissaient soit pour déboiser un abattis, soit pour couper des arbres afin de construire une pirogue ou un carbet. Et certaines fois ils se mettaient ensemble pour faire du couac.

Chacune de ses activités ont donné naissance à trois types de danses :

Le mayouri sabré qui survient en référence au défrichage de l'abattis

Le mayouri koupé bwa en référence à l'abattage d'arbres

Le mayouri-kwak.

[2]A cette époque tout le travail était effectué au son du tambour et accompagné de chants et de danses. La danse mayouri à garder toutes ces spécificités en se développant. Même si aujourd'hui elle tend à disparaître. Lorsque les groupes traditionnels exécutent la danse du mayouri, les paroles des chansons indiquent aux danseurs le mouvement qu'ils doivent faire.

Pour chorégraphier le mayouri-kwak, les danseurs se munissent de tous les ustensiles généralement utilisés pour la préparation du couac et imitent les différentes étapes de la fabrication.

Lorsque les groupes interprètent le mayouri sabré les danseurs s'équipent d'une hache et les danseuses d'un sabre ou d'un fourka. Ensemble ils parodient les mouvements.

Les costumes[3] modifier

Les danseurs et les danseuses portent de manière générale la tenue de travail, qui correspond à une tenue bleue.

  1. Le tambou kanmougé est utilisé dans la danse du même nom et dans la danse appelée mayouri. C'est un tambour monoxyle, c'est-à-dire taillé dans un tronc d'arbre creux.
  2. Monique BLERALD-NDAGANO, Musiques et Danses Créoles au Tambour de la Guyane Française, IBIS ROUGE EDITIONS, (ISBN 2911390032)
  3. BERTHELA JOHN, Le Tambour dans la culture des jeunes Créoles guyanais, IBIS ROUGE EDITIONS, (ISBN 9782844504791)

Anansi dans la culture guyanaise modifier

Le conte Guyanais est très riche de par ses emprunts à la France et l'Afrique. Le personnage d'Anansi est un incontournable. Anansi, le personnage tantôt homme, tantôt bête fait partie intégrante de la tradition orale guyanaise. On le retrouve dans les contes en créole guyanais mais également en Nenge Tongo. Anansi reste ce personnage malin qui arrive toujours à ce sortir de situations critiques. [1][2][3]

  1. Michel LOHIER, Légendes et contes folkloriques de Guyane, Editions caribéennes,
  2. Auxence Contout, Contes et légendes de Guyane, Paris, Maisonneuve et Larose,
  3. Michel Joubert, Mato: contes aloukous de Guyane, Paris,