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v Site archéologique de Jublains V Habitat fortifié de Colletière

Habitats du lac de Paladru
(Colletière, des Baigneurs, Les Grands Roseaux, Le Pré d'Ars, etc.)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Département Isère
Coordonnées 45° 27′ 18″ nord, 5° 32′ 06″ est
Altitude 492 m
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Habitats du lac de Paladru
Habitats du lac de Paladru
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Habitats du lac de Paladru
Habitats du lac de Paladru
Histoire
village des Baigneurs Néolithique
habitat de Colletière, Les Grands Roseaux, Le Pré d'Ars Moyen Âge

Les habitats du lac de Paladru sont un ensemble de vestiges de stations et villages littoraux au bord du Lac de Paladru. Ces sites archéologiques lacustres, aujourd'hui immergés, sont datés principalement du Néolithique et du Moyen Âge. Exceptionnellement bien conservés, il sont présents sur le territoire des actuelles communes françaises de Charavines, Le Pin et Paladru, situées dans le département de l'Isère, en Bas-Dauphiné. Une série de fouilles est conduite à partir du XIXe siècle. Contrairement aux premières hypothèses, il ne s'agit pas d'habitations sur pilotis (cité lacustre), mais de villages installés sur la terre ferme au bord du lac : c'est Ernest Chantre qui avance l'interpretation des palafittes en 1860, hypothèse desormais obsolète. Dans les années 1970 et 1980, les recherches se concentrent sur les sites des Baigneurs et de Colletière, ce qui donne un élan à l'archéologie subaquatique avec des techniques innovantes de fouille et conservation des pièces archéologiques. Une partie des collections est visible au musée archéologique du lac de Paladru, situé sur la commune de Charavines.

Contexte : le lac « pluviomètre naturel » modifier

Le lac de Paladru se trouve en proximité des montagnes, au bout de la vallée de la Fure, dont la forme d'auges est due à l'érosion des glaciers würmiens. Le lac a pour origine le barrage morainique du Guillermet, crée au cours du réchauffement post-würmien[1]. Il s'agit d'un lac peu alimenté par ses petits ruisseaux et avec un prélèvement faible par son exutoire, à la grande surface par rapport à sa profondeur. Avec une évaporation relativement importante, le lac présente des grandes variations de niveau, saisonnières mais aussi décennales et multi-décennales, dues en prévalence à l'apport des précipitations, ce qui lui vaut l'appellation de « pluviomètre naturel ». Cette fragilité aux variations météorologiques et climatiques explique la colonisation "à vagues" des sites littoraux dans les périodes de majeure sécheresse, et leur abandon dans les périodes les plus humides. En particulier, les presques-îles colonisées en différentes époques étaient aux bords du lac, au-dessus du niveau des eaux « au Néolitique, au début de notre ère, aux Xe et XIe siècles et au XIIIe siècle »[2]. Actuellement les sites sont immergés, mais nous pouvons établir avec certitude, grâce aux études des sédiments (pélèvements et étallonages en 1987) et aux examens dendrochronologiques[3], qu'il ne s'agit pas de villages de palafittes, hypothèse qui était encore préférée lors de l'émersion des "pilotis" du village des Baigneurs au début des années 1920, Hippolyte Müller vivant[4],[5].

Histoire modifier

Le lac dispose de sites archéologiques remarquables, ce qui fait dire à Robert Fossier que « Charavines est le plus bel exemple en France de fouilles médiévales dont puisse rêver l'historien ».

Le site, peu favorisé par son climat et la pauvreté des sols, fut temporairement occupé au Néolithique, puis pendant la période gallo-romaine, mais sans que l'on y ait découvert des restes de villa à proximité immédiate du lac.

C'est au cours du XIe siècle qu'un essor démographique et économique entraîna une colonisation durable des rives du lac sur les sites de Colletière, des Grands Roseaux et du Pré d'Ars. A cette époque, le lac fait partie du comté carolingien de Sermorens, créé tardivement au IXe siècle et qui est rattaché à la Francie médiane, puis au royaume de Provence.

Les habitats seront à nouveau abandonnés pour la montée des eaux, et les rives resterons noyés et les restes préservés jusqu'aux nos jours.

Au XIXe et XXe siècles les sites sont "découvertes" à nouveau, des fouilles archéologiques s'organisent systèmatiquement, ce qui permet constamment d'avancer dans la connaissance des sites et des populations que les habitaient.

Villages lacustres néolithiques modifier

Les rives du lac ont conservé plusieurs sites préhistoriques qui n'ont pas fait l'objet de recherches archéologiques systématiques.

Village des Baigneurs modifier

L'un de ces sites sur la rive sud du lac, dit « site des Baigneurs » près de Charavines, a été identifié en 1904 à l'occasion d'une baisse importante du niveau des eaux[6] et a fait l'objet d'une fouille systématique sur 450 m2 de 1972 à 1986. D'une surface de environ 1 500 m2, il a été colonisé au Néolithique deux fois successivement[7], de 2668 à 2580 av. J.-C. d'après les analyses dendrochronologiques[8].

Après une première occupation de 20 à 25 ans, les habitants ont pris le temps d'emporter tout ce qui était utilisable avant d'abandonner le village. Un groupe étant revenu environ 40 ans plus tard, il a reconstruit les maisons existantes plutôt que de réparer les anciennes ; ce groupe est resté de nouveau 20 à 25 ans, mais cette fois le départ a été provoqué par une montée rapide des eaux poussant les habitants à abandonner de nombreux objets encore utilisables. Cette montée des eaux a été définitive, et a permis une bonne conservation des vestiges. Entourés d'une palissade, les deux villages successifs étaient organisés autour d'une place centrale fortement empierrée. Des blocs de quartzite étaient utilisés pour le chauffage. Les activités domestiques et l'évacuation des rejets sont similaires pour les deux villages, mais les activités artisanales (fabrication d'outils et autres objets) sont, dans la deuxième phase d'occupation, réalisées plus collectivement que pendant la première phase d'occupation[7].

Sites de l'An Mille modifier

Trois sites de l'An Mille sont localisés autour du lac de Paladru : le site de Colletière, le site des Grands Roseaux et le site du Pré d'Ars.

Les méthodes de datation archéologiques et scientifiques nous donnent des informations précieuses : « bien qu'ayant une superficie différente (les Grands Roseaux sont plus vastes) les trois habitats offrent des caractéristiques architecturales et surtout sociales et culturelles identiques et originales qu'il est difficile de voir dans cette parfaite contemporanéité l'effet d'un simple hasard. Dans ces conditions, il faut admettre comme une forte probabilité que cette colonisation assez massive ait été coordonnée, voir provoquée[9]. »

Deux arguments sont à la faveur de cette hypothèse[9],[5] :

  1. d'un point de vue historique, on sait que l'évêque de Grenoble et l'archévêque de Vienne se disputent le comté de Sermorens qui inclu le lac de Paladru, et que les deux pourraient s'avantager d'une occupation du territoire en échange de droits sur les terres à exploiter. Les colons, par contre, peuvent trouver leur avantage dans une amélioration des leurs conditions d'existence, et de la protection du propriétaire imminent ;
  2. d'un point de vue archéologique, l'utilisation, pour les 30-40 ans qui dura l'occupation des rives du lac, d'une céramique qu'on retrouve dans le Bas-Dauphiné, le Viennois et à Lyon, mais pas du tout à Grenoble et dans le Grésivaudan, indique une relation privilégiée avec ces territoires ;

L'union des deux arguments permet à Colardelle et Verdel de voir dans l'archévêque de Vienne le mandant de cette colonisation ; cette explication permet ensuite de justifier l'extraordinaire production d'armes en métal et accessiores d'équitation, production qui reste sans égal dans l'ensemble des sites européens jusque là fouillés[5].

Il s'agit d'une « colonisation agraire à coup sûr, commanditée vraisamblablement, manifestant une prétention territoriale peut-être[5]. »

. Au XIIe siècle, le lac de Paladru est dans la zone frontière des principautés de Savoie et du Dauphiné que ni l'une ni l'autre ne dominent complètement. Cette situation trouble favorise l'émergence de baronnies telle que la Maison des Clermont. En 1340, ces derniers prêteront hommage au Dauphin pour les châteaux de Virieu, Paladru, Montferrat, Saint-Geoire-en-Valdaine, tous à proximité du lac. Dès lors le site suivra le sort du Dauphiné et sera intégré au royaume de France.

L'habitat médiéval de Colletière à Charavines modifier

habitat exemplaire

Les chevaliers paysans se sont installés vers l'an mil (1008 ?) au lac de Paladru sur la commune de Charavines, au lieu-dit Colletière.

À l'époque, le niveau du lac était plus bas qu'aujourd'hui, et une soixantaine de colons ont construit un habitat fortifié en bois sur une plage de craie. Ces personnes étaient certainement envoyées par l'archevêque de Vienne pour défendre la zone frontière que constituait le lac de Paladru[réf. souhaitée].

Les paysans étaient agriculteurs et éleveurs mais aussi artisans (travail du bois, du tissu, du cuir, du fer…). Leur position stratégique sur le lac les obligeait à une seconde mission, la défense du territoire. Ainsi, ils devaient quitter leurs occupations quotidiennes pour revêtir leur tenue de chevalier.

L'eau du lac est montée progressivement et, en 1040, les chevaliers-paysans ont quitté leur habitat fortifié.

Le site est fouillé depuis 1972. Des bénévoles, dont des plongeurs, se relaient tous les étés pour fouiller le site. Le site archéologique n'est plus accessible au public depuis la fin de l'été 2009, mais une partie des collections est visible au Musée archéologique du lac de Paladru, situé sur la commune de Charavines.

Les Grands Roseaux à Paladru modifier

Le site des Grands Roseaux est fouillé en 1870 par Ernest Chantre, archéologue et professeur d'anthropologie à l'Université de Lyon. Cette station lacustre se trouve au nord du lac et a été attribuée à l'epoque carolingienne[4]

Le Pré d'Ars au Pin modifier

Déclin progressif modifier

Redécouverte des sites modifier

Les sites sont oubliés dès le {{s|_|e}} mais, à partir de la fin du {{s-|_|e}}, ...


La conservation de ces sites est extraordinaire : aucun pillage ou récuperation de matériaux après l'abandon des habitats, qui n'ont pas subi modifications ou été occupés depuis, ce qui les a préservés d'un point de vue urbanistique.

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oubliés du lac aimé bocquet

p. 21 : site néolitique reconnu en 1906 et rivisité par muller en 1921

les habitats du lac de paladru

p. 23 comté de sermorens carta p 29-35 metodi di fouilles riassumi p49 autres sites p 57e segg periode gallo romaine e segg p 129 a 150 colletiere p 307 a 358 altri siit





Ernest Chantre (1843 – 1924), professeur d'anthropologie à l'Université de Lyon qui a fouillé le site des Grands Roseaux, signale une station sur la rive droite et trois stations sur la rive gauche, avec pilotis non fouillés[4].

En 1921, Hippolyte Müller (1865-1933) visite à Charavine la station néolithique lacustre, revelée aux archéologues lors d'une baisse exceptionnelle du niveau du lac. Avec Saint-Olive il trouve « une foule de pilotis émergents du sol de la plage où se pressent habituellement les baigneurs ». Environs 500 pilotis groupés et alignés, des gros cailloux et des galets, plusieurs débris végétaux qui donnent une tourbe noire en formation, quelques silex et des fragments de céramique et sont trouvés durant les trois sondages. il pense avoir à faire avec des palafittes préhistoriques. La découverte est exceptionnelle : à son époque en France on connais seulement trois autres stations lacustres de la fin du Néolithique (celles du lac de Clairvaux, du lac de Chalain et du lac d'Aiguebelette)[4].

Éléments des sites modifier

Fiction modifier

Ces chevaliers sont évoqués, dans le film d'Alain Resnais : On connaît la chanson, comme un exemple de thèse d'histoire au sujet très pointu.


Villages lacustres néolithiques modifier

Une exposition permanente est présente au musée archéologique du lac de Paladru à Charavines[Note 1].

Les chevaliers-paysans de l'an Mil modifier

Le site archéologique de Colletière[Note 2] est aussi célèbre pour ses chevaliers paysans.

Il existe en réalité trois sites contemporains : Pré d'Ars, les Grands Roseaux et Colletière[Note 3].

C'est le site de Colletière[Note 4] qui a fait l'objet de fouilles systématiques. Sa fondation est datée de 1003 par dendrochronologie. Les trois sites seront abandonnés simultanément vers 1035, à cause d'une montée des eaux[Note 5]. L'émergence du pouvoir civil et des châtellenies environnantes (Paladru, Clermont, Virieu) à la même époque peut évoquer un passage direct d'un mode d'exploitation à un autre.

Les constructions ont été faites à même le sol sur une plage de craie et non sur pilotis. Les sites subaquatiques permettent une conservation des restes organiques, et donc une documentation extrêmement riche. Colletière présente aussi l'intérêt de n'avoir connu ni réoccupation postérieure à l'an mil, ni modification de conditions du gisement.

Les fouilles ont été faites, après carottages sédimentaires, par carroyage général et prélèvement manuel.

Les légendes d'Ars modifier

En 1116, les chartreux créent le monastère de la Sylve Bénite (commune du Pin) à quelques kilomètres du lac. Un fils naturel de Frédéric Ire Barberousse étant frère convers au monastère, ce dernier bénéficie d'importantes donations et entre en conflit avec le village d'Ars (Arsa signifiant « brûlé »), peut-être un reste de la précédente colonisation littorale. Le village est détruit, mais on ignore quand et par qui[Note 6].

En 1177, le pape Alexandre III confirme les privilèges aux chartreux et la possession d'Ars. C'est ce texte qui nous révèle la destruction antérieure du village, car le texte interdit la reconstruction de la chapelle incendiée. Plus tard, l'abandon définitif du village fut la conséquence d'une simple montée progressive du niveau du lac.

C'est à partir de ces faits avérés que vont se bâtir différentes légendes. De traditions orales, elles seront transcrites par Louise Drevet dans ses Nouvelles et Légendes dauphinoises - Les légendes du lac de Paladru (1895).

  • La Légende du pèlerin : un pèlerin se heurte à l'hostilité du village à l'exception d'une femme et de sa fille qui lui offrent l'hospitalité. Par sa malédiction, un gouffre s'ouvre et engloutit le village dans le lac. Seules les deux femmes hospitalières sont épargnées.
  • La Légende de la dame blanche : la belle comtesse d'Ars accompagnée de son jeune amant va plaider la cause de son village auprès de l'empereur Frédéric Barberousse. Ce dernier accepte d'épargner le village à condition que la comtesse épouse son neveu. Elle accepte, contrainte. De retour, les deux amants empruntent une barque pour traverser le lac. Elle n'atteindra jamais l'autre rive.
  • La Légende du chevalier d'Ars : le chevalier d'Ars est choisi par la belle Béatrice de la Buisse. Le seigneur de Maurienne, éconduit, vend son âme au diable et obtient par vengeance l'engloutissement du village.
  • La Légende de la cloche d'or : plusieurs versions d'une cloche pêchée, retournant au lac du fait de maladresses, et conduisant au malheur du pêcheur.

Notes et références modifier

Notes
  1. Pour plus de détails, voir Charavines Wikipédia et la publication synthétique de 2012, Les Oubliés du lac de Paladru, ouvrage de vulgarisation et d'anecdotes de chantier par Aimé Bocquet, responsable des fouilles et des études.
  2. L'ouvrage de référence est le document d'archéologie française cité à la rubrique bibliographie.
  3. Selon Colardelle et Verdel, on peut retenir l'hypothèse selon laquelle cette colonisation relève d'un souci de la part de l'archevêque de Vienne d'affirmer sa possession face à l'évêque de Grenoble au plus fort du partage du comté de Sermolens dont le lac faisait partie.
  4. C'est le projet de créer une plage dans les années 1970 qui amène les scientifiques Michel Colardelle et Éric Verdel à commencer les fouilles sur ce site jusqu'en 2007. La synthèse de ces travaux devrait aboutir à la création d'un grand musée archéologique à Montferrat. Le Dauphiné libéré, 24 août 2007.
  5. Raoul le Glabre, moine à Cluny, décrit ces années comme catastrophiquement pluvieuses.
  6. L'abbé Millon évoque plusieurs hypothèses : destruction par Frédéric Barberousse ou par Humbert, comte de Savoie pour protéger les chartreux ; tremblement de terre ou affaissement du rivage.
Références
  1. (Colardelle et Verdel 1993, p. 12)
  2. (Colardelle et Verdel 1993, p. 15)
  3. (Colardelle et Verdel 1993, p. 16-18)
  4. a b c et d (Müller 1923, p. 1-4)
  5. a b c et d (Colardelle et Verdel 1993, p. 20)
  6. « http://www.museelacdepaladru.com/chantier_archeologique.php Les fouilles du lac »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site du musée du lac de Paladru.
  7. a et b (Tardieu 2002, p. 313-330)
  8. Étude dendrochronologique préliminaire des pieux de la première phase d'occupation du site néolithique immergé des Baigneurs à Charavines. C. Orcel, C. Dormoy. Mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres de Besançon, 1993.
  9. a et b (Colardelle et Verdel 1993, p. 19)

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Colardelle Verdel 1993a] Michel Colardelle (dir.) et Éric Verdel (dir.), Les habitats du lac de Paladru (Isère) dans leur environnement : la formation d'un terroir au XIe siècle, Paris, Maison des Sciences de l'Homme, coll. « Documents d'archéologie française », , 416 p. (ISBN 2-7351-0499-0)
  • [Colardelle Verdel 1993b] Michel Colardelle (dir.) et Éric Verdel (dir.), Chevaliers paysans de l'an Mil : Au Lac de Paladru, Grenoble, Musée Dauphinois, , 119 p. (ISBN 2-87772076-4)
  • Émilie Millon, Le Lac de Paladru : par l'Abbé E. Millon, Grenoble, Esperluette (réimpr. 1994) (1re éd. 1930), 286 p. (ISBN 2-909545-17-2)
  • Aimé Bocquet, Les oubliés du lac de Paladru : Ils dormaient depuis 5000 ans à Charavines en Dauphiné, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Lieux de mémoire », (ISBN 978-2-84206-550-8)
  • Charavines, il y a 5 000 ans. La vie quotidienne dans un village néolithique au bord d'un lac des Alpes par Aimé Bocquet (avec dessins d'André Houot). Dossiers d'archéologie no 199, 1994, Dijon.
  • « Charavines, modèle des villages lacustres alpins » (Collection Guides Gallimard), La France préhistorique, Paris, Éd. du patrimoine,‎ , pp. 274-275 (ISBN 2-74-240468-6)
  • Les Légendes du lac de Paladru - 1996 Col. Maison du Pays d'Art et d'Histoire des Trois Vals - Lac de Paladru
  • [Müller 1923] Hippolyte Müller, « Une station lacustre néolithique à Charavines (lac de Paladru) », Rhodania Vienne,‎ , pp. 1-4
  • Claire Tardieu, « Application d'une méthode d'analyse spatiale au village lacustre néolithique de Charavines-les-Baigneurs (Isère, France) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 99, no 2,‎ , pp. 313-330 (lire en ligne, consulté le )

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

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