Utilisatrice:Tatakdh/Cosme Pérez

Tatakdh/Cosme Pérez

Categoría:Hombres

Cosme Pérez, plus connu sous le nom de son personnage Juan Rana (né en à Tudela et mort à Madrid le ) est un acteur comique espagnol. Sa popularité fut telle au XVIIe siècle qu'il était courant d'annoncer faussement son apparition dans une comédie pour attirer les spectateurs[1].

Le philosophe et érudit cistercien Juan Caramuel, contemporain de "Juan Rana", a écrit qu'il était «le comique le plus vif qu'a connu l'Espagne». Sa silhouette un peu bancale (comme le montre un portrait conservé à l'Académie royale d'Espagne) était si particulière que, selon un manuscrit de l'époque, le simple fait d'entrer en scène, sans même ouvrir la bouche, provoquait des rires et des applaudissements. Seul un autre grand acteur comique, Alonso de Cisneros, produisit cet effet avant lui[2].

Biographie

modifier

Juan Rana a commencé sa carrière d'acteur dans la compagnie de Juan Bautista Valencien, avant de rentrer vers 1620 dans "La Compagnie de la Rose", de Pedro et Catalina de la Rose d'Hernán Sánchez de Vargas où il devint très populaire en interprétant le rôle comique de Lope de Vega[2].

Après être passé par la compagnie d'Antonio de Pré, a encaissé en 1631 dans la confrérie de comediantes de la Vierge de la Neuvième joins à sa femme María Acosta et sa fille Francisca María Pérez, lorsque tous ils travaillaient dans la compagnie de Tomás Fernández Cabredo.[3] Vers 1650 il a abandonné la compagnie de Rose pour revenir avec Antonio de Pré. Dans cette période se documente qu'il a connu à l'actrice Bernarda Ramírez, avec celle qui formerait semblable comique beaucoup d'ans en entremeses de querelles conjugaux, elle comme femme casquivana et brava et il comme mari cornudo. Autres rôles fréquents ont été les de maire rural et personnages efféminés ou à la sexualité incertaine.[3][4]

La renommée qui a pu il justifier son nom («par être la grenouille ni viande ni poisson») reste rapportée dans le procès par sodomía duquel sortirait acquitté en 1636, peut-être par intervention de ses admirateurs ses plus puissants devant l'Inquisition. Certes, il y a dans les textes qu'il a interprété des constantes allusions à l'homosexualité, aussi bien qu'a documenté Frédéric Serralta. Par le vu, possédait une voix très atiplada. Homme je tarde à la colère, n'avait l'habitude de pas mentionner le nom duquel lui enojaba. il oui lui irritait le chef d'entreprise théâtral Pedro de la Rose, avec qui a travaillé bastantes fois. Il se rapportait à il en disant «celui-là que huele» (par le de la «rose», peut-être). Il était un spécialiste en entremeses et y a plus de quarante écrits pour son personnage de Juan Grenouille, spécialement accommodé à faire de maire de village et de simple ou bête. Mais il a occupé avec succès beaucoup de plus. Dans Le docteur Juan Grenouille de Luis Quiñones de Benavente fait de médecin ridicule. Il fait de poète en Juan Grenouille poétesse (entremés d'Antonio de Solís) et de femme en Juan Grenouille femme (entremés de Jerónimo de Cancer). Autres fois il représente un portrait ou une statue de soi même, torero en Juan Grenouille toreador), fiancé dans Le mariage de Juan Grenouille, parturienta dans L'accouchement de Juan Grenouille.[5]

Recommandé par María Calderón, l'actrice appelée "La Calderona" et amante du roi Felipe IV, celui-ci est arrivé à lui avoir quelques singuliers supporters et lui accorder la grâce de "une ration dans sa table". Telle amitié et privilèges ils lui ont convertis souvent en médiateur entre autres membres de la farándula pour solliciter aumône lorsque les corrales ont été fermés ou la intercesión réelle devant la justice en faveur de comediantes, aussi bien qu'est arrivé avec la nièce de Juan Grenouille, Barbare Colonelle, incarcérée je descends l'accusation d'assassiner à son propre mari.

Sa renommée a grandi sous le règne de Carlos II, bien que, déjà vieilli, foulait les tables seulement de façon exceptionnelle. De 1665 il reste la nouvelle d'une de ses dernières actions avec motif des fêtes de Pâques à Madrid et encore trois ans il a après participé, par désir du roi, dans une fête en le Colisée de la Bonne Retraite, dans celle qui apparaissait monté dans un char. Aussi en char triomphal est apparu dans la célébration de l'anniversaire de la règne mère, Mariana de l'Autriche, en mettant en scène le entremés intitulé précisément Le triomphe de Juan Grenouille, dedans de la fête palaciega écrite par Pedro Calderón de la Barque Fieras afemina Amour. Dans cette occasion Juan Grenouille a fait le papier de sa propre statue, entronizada dans son char triomphal pour la posteridad.[6]

Il est mort à Madrid,dont rue de Cantarranas y avait habité la majeure part de sa vie, le 20 avril 1672, aux 79 ans.[3]

Références

modifier
  1. Deleito 1988, p. 242 y ss..
  2. a et b (es) Díaz de Escovar, « Comediantes de otros siglos. Pedro de la Rosa », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c Huerta 2005, p. 589.
  4. Frédéric Modèle:Versalita, « Juan Rana, homosexual », Criticón nº 50 (pp. 81-92), (consulté le Date invalide (14 de abril de 2015))
  5. Huerta 2005, p. 590.
  6. (langue non reconnue : inglés) Peter Modèle:Versalita, The Triumphant Juan Rana: A Gay Actor of the Spanish Golden Age, Toronto,

Bibliografía

modifier

Categoría:Hombres Categoría:Nacidos en 1593 Categoría:Fallecidos en 1672

[[Catégorie:Décès à Madrid]] [[Catégorie:Acteur espagnol du XVIIe siècle]]