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Olivier Cabon
modifierOlivier Cabon est un éditeur, auteur et photographe français, né en 1955, à Paris.
Il est coauteur de trois ouvrages :
— « Atlas archéologique de l’Égypte » (Georges Daressy), avec Olivier Perdu et Amal Helal, éditions Classiques Garnier, Paris, 2002.
— « Internet, lexique créatif », avec Thierry Sarfis, 112 pages, coédition Thotm-Pyramyd, Paris, 2002.
— « Histoire et civilisations du Soudan, de la Préhistoire à nos jours », avec Claude Rilly, Marc Maillot, Vincent Francigny, Bernard François, Odile Nicoloso, Mohamed Musa Ibrahim, préface d’Olivier Rolin, 960 pages et 800 photographies, cartes, plans et illustrations, coédition Soleb-Bleu autour, Paris, 2017.
Des comptes rendus de ce dernier ouvrage ont été publiés dans la presse et sont disponibles en ligne : Le Figaro ; Sciences et Avenir ; blog « Africa » de Libération ; Le Point ; France info ; ce livre a également été le sujet de l'émission L’Amour des livres sur Fréquence protestante.
Des « bonnes feuilles » sont disponibles sur Academia ou peuvent être téléchargées sur le site de l’éditeur.
Pour les besoins des chercheurs travaillant sur ordinateur, il a élaboré, avec Claude Rilly et Claude Carrier, une famille de six polices de caractères, adaptées pour la transcription des signes méroïtiques, sur Macintosh et sur PC.
études et activités professionnelles
modifierAprès des études d’égyptologie à l’université Paris-Sorbonne Paris-IV, à l’école pratique des hautes études, à l’école du Louvre et au Collège de France (enseignements de Nicolas Grimal, Jean Leclant, Paul Barguet, Jean-Louis de Cénival, Pascal Vernus et Jean Yoyotte, 1974-1984) et de photographie (école nationale Louis-Lumière, 1979-1982) il a participé à la création du centre national de la Photographie (1982-1986) ou, sous la direction de Robert Delpire, il a été responsable de l’accrochage des expositions au Palais de Tokyo et de leur circulation, notamment aux rencontres d’Arles. Il a ensuite travaillé à la direction de la communication de la cité des Sciences et de l’Industrie lors de l’ouverture au public (1987-1993).
Après avoir participé, depuis 2002, aux missions archéologiques d’Abou Rawach (Égypte, dirigée par Michel Baud) et de Mouweis (Soudan, fouilles du musée du Louvre dirigées par Michel Baud puis par Marie Millet) il est désormais photographe de la mission archéologique de l’île de Saï (Soudan, dirigée par Vincent Francigny).
En 1991 il a fondé Thotm (prestation de service dans le domaine de l’édition, conception éditoriale et mise en pages, création de site internet) et les éditions Thotm qui ont publié, entre autres, « Internet, lexique créatif » (Thierry Sarfis et Olivier Cabon, publié en coédition avec Pyramyd) ; « Bougouniéré invite à dîner », pièce de théâtre de Jean-Louis Sagot-Duvauroux ; « Eugène Claudius-Petit » et « La Ville qui s’invente », avec le corps des architectes conseil de l’État ; les deux premiers volumes de la collection Persika, dirigée par Pierre Brillant, professeur au Collège de France : le « Bulletin d’histoire achéménide » (BHAch) II et « Irrigation et drainage dans l’Antiquité, qanats et canalisations souterraines en Iran, en Égypte et en Grèce ».
En 2002, aux éditions Classiques Garnier, avec Olivier Perdu et Amal Helal, sous la direction de Nicolas Grimal, professeur au Collège de France, il a publié l’« Atlas archéologique de l’Égypte » (Georges Daressy).
les éditions Soleb
modifierEn 2004, avec Éric Aubourg, il a fondé les éditions Soleb — qui portent le nom du temple que le pharaon Amenhotep III avait construit en Nubie, actuel Soudan. À ce jour (sous leur nom ou pour le compte d’autres éditeurs), quinze volumes ont été publiés dans la collection « Études d’égyptologie », dirigée par Nicolas Grimal, professeur au Collège de France : « Recueil des inscriptions royales saïtes. Volume I : Psammétique Ier » (Olivier Perdu, n° 1, pour Cybele) ; « Les Parois de la salle hypostyle de Karnak » (Antoine Chéné et Alain Arnaudiès, n° 2, pour Cybele, publication numérique) ; « Événement, récit, histoire officielle. L’écriture de l’histoire dans les monarchies antiques » (Michel Baud, n° 3, pour Cybele) ; « Le Châle de Sabine, chef-d’œuvre de l’art copte » (Marie-Hélène Rutschovskaya, n° 4, coédition avec Fayard) ; « La Chambre de Chéops » (Gilles Dormion, n° 5, Fayard) ; « Le Sacrifice humain, en Égypte ancienne et ailleurs » (collectif, sous la direction de Béatrix Midant-Reynes, n° 6) ; « Du Sahara au Nil, peintures et gravures d’avant les pharaons » (Jean-Loïc Le Quellec, Pauline et Philippe de Flers, n° 7, coédition avec Fayard puis publication numérique) ; « Cahiers de Karnak, XII » (collectif, sous la direction de Nicolas Grimal, n° 8) ; « Le Grand livre de pierre » (Christiane Wallet-Lebrun, n° 9) ; « Image et conception du monde dans les écritures figuratives » (collectif, sous la direction de Bernard Pottier et Nicolas Grimal, n° 10, coédition avec l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) ; « Karnak avant la XVIIIe dynastie » (Guillaume Charloux et Romain Mensan, n° 11) ; « La Cour à Portique de Thoutmosis IV » (Bernadette Letellier et François Larché, n° 12, publication numérique) ; « Une chapelle de Sésostris Ier à Karnak » (Alain Arnaudiès, Nathalie Beaux, Antoine Chéné, n° 13, publication numérique) ; « La Chapelle rouge, le sanctuaire de la barque d’Hatshepsout » (Franck Burgos et François Larché, n° 14, publication numérique) ; « Histoire et civilisations du Soudan, des origines à nos jours » (n° 15, coédition avec Bleu autour, novembre 2017).
Dans la collection « études contemporaines », dirigée par Valérie Aubourg, Les éditions Soleb ont publié cinq ouvrages : « Les États-Unis et la guerre d’Algérie » ; « L’Europe et la mondialisation » ; « L’Union européenne acteur de la sécurité mondiale — The EC/EC : a World Security Actor? » ; « European Community Atlantic Community? » ; « Atlantic, Euratlantic or Europe-America? ».
Histoire et civilisations du Soudan, de la Préhistoire à nos jours
modifierCet ouvrage de 960 pages, comportant près de 800 photographies, cartes, plans et illustrations, dresse la première synthèse parue depuis 1955 de l’Antiquité du Soudan. Sur les 420 page d’« histoire du Soudan des origines à la chute du sultanat Fung », Claude Rilly, en dix chapitres abondamment illustrés, présente les faits essentiels ou marquants et les connaissances les plus récentes : de la domestication du bœuf « inventée » au Soudan, en passant par les changements climatiques et les mouvements de population à la Préhistoire, sans oublier les discussions sur la disparition du « groupe A ». Dans la « liste des souverains de Koush et de leurs sépultures », Claude Rilly synthétise vingt années de recherches et propose une « remise à plat » d’autant plus importante que, pour cette période, nous ne disposons pas de datations relatives et que tous les événements font, en conséquence, référence aux années de règne des souverains. Le chapitre consacré à la langue de Méroé est la synthèse la plus claire, la plus exhaustive et la plus à jours de nos connaissances sur la langue et l’écriture méroïtiques. Ce chapitre offre également un petit « glossaire méroïtique » et propose la traduction suivie et raisonnée d’une stèle funéraire particulièrement remarquable : celle de la dame Wiritélito. De nombreuses traductions de textes illustrent les propos de Claude Rilly. Comme toutes les parties de cet ouvrage, ces chapitres sont complétés par une bibliographie choisie. Deux chapitres dus à Marc Maillot (Un siècle de fouilles ; Le royaume de Méroé, un monde urbain) et à Vincent Francigny (l’île de Saï, joyau archéologique du Soudan) complètent cette présentation de l’Antiquité.
Dans les 212 pages de la seconde partie, « le Soudan de 1820 à nos jours », Bernard François, en sept chapitres, présente l'histoire du Soudan, depuis la conquête par les troupes de Méhémet Ali jusqu'à la partition du Soudan du Sud : l'épopée du Mahdi, son affrontement avec Gordon Pacha, les rivalités des puissances occidentales pour bâtir des empires coloniaux, l’incident de Fachoda, le condominium anglo-égyptien, l'indépendance acquise de haute lutte… De très nombreux récits de voyageurs présentent de manière vivante la vie au tournant du XXe siècle… et illustrent les préjugés de cette époque. Les aspects moins « consensuels » de la vie politique soudanaise ne sont pas passés sous silence : drames du Darfour, du Kordofan et du Sud-Soudan.
Une troisième partie, due à Odile Nicoloso, présente de nombreux aspects du Soudan contemporain : les difficultés et les problèmes ne sont pas, non plus, oblitérés. Un chapitre auquel a largement contribué Mohamed Musa Ibrahim est consacré aux artistes et aux écrivains contemporains.
Olivier Rolin, l’auteur de « Méroé » et de « Port-Soudan » a écrit la préface et Olivier Cabon, qui a rédigé l'avant-propos, en assuré la coordination éditoriale, a compilé les index et a réalisé une grande partie des photographies.
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