V.I.P. (Vedettes Importantes ou Paspantoute)

magazine culturel télévisuel humoristique québécois

V.I.P. (Vedettes Importantes ou Paspantoute) était un magazine culturel humoristique québécois animé par Louis Morissette et diffusé sur les ondes de Radio-Canada. L'émission a été retirée des ondes après seulement un épisode diffusé le [2].

V.I.P. (Vedettes Importantes ou Paspantoute)
Genre Magazine
Périodicité Hebdomadaire
Création Daniel Chiasson
Louis Morissette
Réalisation Luc Sirois
Alain Gagnon
Pascal L'Heureux
Développement Louis Morissette
Scénario Daniel Chiasson
Présentation Louis Morissette
Participants Patrick Groulx
Pauline Bertrand[1]
Caroline Proulx
Alex Perron
Musique David Laflèche
Daniel Thouin
Slogan Il y a eu l'actualité artistique. Maintenant, il y a V.I.P.
Pays Drapeau du Canada Canada
Langue Français
Nombre de saisons 1
Nombre d’émissions 1
Production
Lieu de tournage Maison de Radio-Canada
Drapeau de Montréal Montréal
Durée 22 minutes
Format d’image 480i (SDTV)
Format audio Stéréo
Production Louis Morissette
Production exécutive Véronique Cloutier
François Ferland
Société de production Novem Productions
Diffusion
Diffusion Radio-Canada
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Statut arrêtée
Site web http://radio-canada.ca/television/vip

Concept modifier

V.I.P. est une émission de télévision québécoise qui a été créée en tant que parodie des magazines artistiques télévisuels tels que Flash et Star Système. Malgré son caractère parodique, l'émission présentait des nouvelles véridiques, mais décortiquées pour être vues sous un angle différent. L'objectif de V.I.P. était de se démarquer du style promotionnel des autres magazines artistiques en exposant la vérité sur le milieu du show-business québécois. L'émission couvrait non seulement les conférences de presse, mais aussi les évènements et les personnalités qui étaient peu ou pas couverts par les autres médias[3].

Équipe modifier

Animation modifier

Collaborateurs modifier

Diffusion modifier

L'émission était diffusée les jeudis à 21h30 à Radio-Canada, tout de suite après la série Ciao Bella[2].

Historique modifier

Ceci n'est pas un Bye Bye modifier

En , les médias québécois annoncent que l'animatrice et productrice Véronique Cloutier travaille sur la création d'une revue de fin d'année de type Bye Bye nouvelle génération[4]. Pour ce faire, elle s'entoure des scénaristes Louis Morissette, François Avard et Jean-François Mercier[4]. Cette revue, intitulée Ceci n'est pas un Bye Bye, est diffusée sur les ondes de Radio-Canada le .

Le , les critiques sur Ceci n'est pas un Bye Bye sont publiées dans les médias. Parmi les articles qui ont parlé de cette revue de fin d'année, un sketch en particulier retient l'attention. Ce sketch mettait en vedette Patrick Huard, Véronique Cloutier et Michèle-Barbara Pelletier dans une parodie intitulée « Séraphin Péladeau : un homme et ses péchés »[5],[6]. Huard y incarnait le personnage de Séraphin Péladeau et Cloutier celui de Julie Snyder. Le sketch dénonçait la téléréalité Star Académie ainsi que la convergence médiatique de Québecor.

Congédiement de TVA modifier

Le , TVA annonce lors d'une conférence de presse une nouvelle émission de téléréalité intitulée Pour le meilleur... et pour le pire!, dans laquelle des couples testent leur solidité[7]. Louis Morissette a été présenté comme l'animateur de cette nouvelle émission.

Cependant, , TVA congédie Morissette et le remplace par Guy Jodoin, sans donner de raison officielle[8]. Les journalistes ont cependant affirmé que le congédiement aurait été causé par la parodie de Séraphin Péladeau écrite par Morissette, qui n'aurait pas plu à Pierre Karl Péladeau, président-directeur général de Québecor. Cette nouvelle a créé une onde de choc dans le monde médiatique et artistique québécois[9]. Trente-sept personnalités publiques prennent la défense de Louis Morissette en co-signant une lettre dénonçant l'ingérence de Pierre-Karl Péladeau dans cette affaire. Certains signataires de la lettre parleront publiquement de cette affaire[10],[9].

« C'est de la censure. [...] Monsieur Péladeau règne en maître sur ses bébelles. C'est rendu de plus en plus difficile de faire rire les gens avec des personnalités publiques. Je ne peux pas me permettre de faire une pointe directement contre une personne sans prendre le risque d'être pénalisé. [...] Je n'ai rien contre Pierre Karl Péladeau. Il faudrait qu'il arrête de prendre ça personnel »[9]

— François Avard, La Presse

« Je ne vois pas ce qu'il y avait de si méchant dans le sketch. Ce n'était pas une vengeance contre Pierre Karl Péladeau, ce n'était pas dirigé contre lui. Ça se voulait comique. »[9]

— Jean-François Mercier, La Presse

Relance de Novem Productions modifier

En , Véronique Cloutier achète l'entreprise de son père, Guy Cloutier Communications qu'elle rebaptise Novem Productions. La nouvelle entreprise, qui fait face à des difficultés financières, propose à Radio-Canada un projet de série télévisée de type comédie dramatique, qui deviendra C.A. en . Le directeur général des programmes, Mario Clément appelle Novem Productions pour parler avec Louis Morissette afin de leur proposer de faire à la place un magazine télévisuel irrévérencieux[11],[12].

Morissette écrit un concept en quelques jours sous la pression de Radio-Canada pour que l'émission soit diffusée le plus rapidement possible. Morissette exprime des réserves au sujet du projet à sa conjointe Véronique Cloutier, qui est également la présidente de Novem Productions, trouvant que le projet est trop précipité. Cloutier insiste pour que le projet se fasse, car son entreprise a besoin d'une émission pour relancer ses activités. Morissette accepte d'être à la fois le créateur et l'animateur de l'émission[11],[12].

Lancement de V.I.P. modifier

Le , Radio-Canada annonce V.I.P. (Vedettes Importantes ou Paspantoute), dont la diffusion est prévue pour [13]. Convaincue de la durabilité du projet à long terme, Radio-Canada prévoit alors 27 épisodes de 30 minutes dans sa grille horaire 2004-2005[14].

Deux semaines avant la diffusion de la première émission, l'équipe visionne le pilote de l'émission. Mario Clément exprime des réserves et demande à Novem Productions de revoir le concept. La directrice des variétés de Radio-Canada, Dominique Chaloult, propose de reporter la diffusion au mois de [15]. Cependant, Louis Morissette est très convaincant et réussit à maintenir le lancement officiel pour le tout en promettant une émission améliorée[16]. La première émission a été bouclée officiellement moins d'une heure avant sa diffusion[15].

Première modifier

Lors du premier épisode de l'émission V.I.P., diffusé le à 21 h 30, Louis Morissette présentait cinq reportages en plus de ses animations[17].

Le premier reportage montrait une visite rapide et illégale de Morissette sur le plateau de tournage de la téléréalité Occupation double[17].

Le deuxième reportage présentait Caroline Proulx sur le tapis rouge de la première du spectacle Haïssable de l'humoriste Mike Ward. Elle interrogeait les invités pour savoir avec qui Louis Morissette allait-il avoir des problèmes pendant la saison[17].

Le troisième reportage consistait en une entrevue de Patrick Groulx avec les interprètes du Capitaine Cosmos et Vermicelle de l'émission jeunesse Les Satellipopettes, à savoir Claude Steben et Daniel Couturier[17].

Le quatrième reportage était une analyse des potins de la semaine d'Alex Perron en compagnie de deux coiffeuses du salon Signé Jo, situé à Verdun[18].

Enfin, le dernier reportage présentait la critique du spectacle de Metallica par Pauline Bertrand[1]. Le groupe était de passage à Montréal dans le cadre de leur tournée Madly in Anger with the World Tour[17].

L'émission s'est terminée avec le segment Star du générique, qui avait pour objectif de mettre en avant un artiste peu connu de la scène culturelle québécoise. Le premier invité de cette section était Luc Piché, un chanteur et conducteur d'autobus de la rive-sud de Montréal. Il a interprété l'une de ses compositions intitulée Je suis un lion, extraite de son premier album intitulé Je veux ta chaleur[17].

Controverse modifier

Le , Louis Morissette fait une apparition surprise dans la maison des participantes de l'émission Occupation double, située à Terrebonne, en compagnie de deux caméramans. Déguisé en buisson, il réussit à se glisser sans être repéré jusqu'à l'étage où il présente aux candidates la une du magazine Star Système, qui faisait état d'une querelle entre deux des participantes de l'émission. Le tournage prend fin lorsqu'une équipe de sécurité accompagnée de policiers arrive sur les lieux.

« Là [les agents de sécurité] m'ont sorti sur la tête, appelé la police, et là je m'en allais en dedans pour entrée par effraction... Je suis revenu au bureau, j'avais le boss de Radio-Canada sur la ligne, le ministre du Patrimoine, l'avocat de Québécor...c'était vraiment rendu quatre coches au-dessus de ma tête. »[12]

— Louis Morissette, La soirée est (encore) jeune

Cependant, l'équipe de tournage a pu quitter les lieux avec les enregistrements[19].

Le , Nicole Tardif, porte-parole de la chaîne TVA, commente l'incident[20]:

« C'est ça qu'il veut, faire de la polémique. [...] Nous, on n'embarque pas là-dedans. Louis l'a dit lui-même à la radio ; il veut se coller au succès d'Occupation double, un show qui fait deux millions de cotes d'écoute »[20]

— Nicole Tardif, La Presse

Elle ne précisera pas si cette intrusion a eu des répercussions sur le tournage de l'émission Occupation double[20].

Accueil modifier

Cotes d'écoute modifier

L'unique épisode de V.I.P. a enregistré des cotes d'écoutes de 660 000 auditeurs[16].

Accueil critique modifier

Dans les jours suivant la diffusion du premier épisode, les médias québécois critiquent ouvertement l'émission et son contenu[16] :

« Si vous aviez enregistré V.I.P., conservez-la précieusement. Cette nullité totale diffusée par le plus riche de nos réseaux vaudra peut-être cher un jour, en tant qu'exemple d'émission ratée qui n'aurait jamais dû être diffusée. »[16]

— Louise Cousineau, La Presse

« La nouvelle émission de Louis Morissette aurait dû s'intituler: R.I.P. Après seulement une diffusion – du jamais vu! [...] On veut bien croire que les critiques ont été assassines, mais faudrait se battre un peu, quand même! Décidément, le chum de Véro collectionne les coups de gueule et les coups sur la gueule. »[21]

— L'équipe des Arts et spectacle, La Presse

« Il était plutôt nerveux hier soir Louis Morissette, pour la première de sa nouvelle émission, VIP, qui n’a rien cassé pantoute… [...] Les rires gras, le ton enfant de l’animateur Louis Morissette étaient très agaçants. C’était à se demander à qui celui-ci s’adressait. [...] Oui, on se serait attendu à beaucoup plus. Louis Morissette a promis un magazine artistique humoristique, différent. Il nous a donné une émission de débutant qui ne fait absolument pas la preuve de son talent. »[22]

— Michelle Coudé-Lord, Le Journal de Montréal

« L'émission a coulé à pic plus rapidement que nos sous-marins canadiens, si je comprend bien. Force est d'admettre cependant que ce fut le bon choix; la qualité de ce show dédié au monde artistique laissait vraiment à désirer (non mais, quand un de tes premiers topos porte sur le Capitaine Cosmos et Vermicelle, déjà, y'a un problème!). Et je ne vous parlerai pas ici du reportage de la mère de Morissette qui a tenté... je dis bien TENTÉ, de se rendre intéressante et drôle en allant au spectacle de Metallica (elle avait l'air plus sur l'acide en studio que pendant le spectacle!). En somme, V.I.P. aurait dû vouloir dire Visiblement Insignifiant et Poche, ou si on se fie à son contenu, 3 fois rien! »[23]

— Christian Lacasse, Acro-Vedettes 2004

Annulation de la diffusion modifier

Le lendemain de la diffusion du premier épisode, Louis Morissette est invité à participer à l'émission matinale de radio C'est bien meilleur le matin, animée par René-Homier Roy. Au cours de cette entrevue, il défend fermement son projet et affirme qu'il n'envisage pas l'annulation de l'émission. À la fin, il exprime sa fatigue en déclarant que la semaine avait été très longue[24].

Une demi-heure après l'entrevue, Morissette donne sa démission aux patrons de Radio-Canada[24]. À ce moment, il ressent une grande détresse émotionnelle et se sent dévasté sur le plan moral[24]. Dominique Chaloult était prête à lui donner une seconde chance, mais Morissette préfère mettre un terme à l'émission[15].

« J'aurais été prête à lui donner une seconde chance. [...] Le problème, c'était le ton adopté. Si Louis avait trouvé un autre ton, ça aurait pu passer, et je crois que ç'aurait été possible en une semaine, en travaillant très fort. »[15]

— Dominique Chaloult, Le Devoir

Le , la démission de Morissette est annoncée publiquement. Novem Productions avance des raisons personnelles pour expliquer son départ. Le porte-parole de la maison de production, Gilles Corriveau, tente de rassurer les médias québécois[25]:

« Il jouait avec quatre balles et tout à coup, il en a pris cinq et il vient d’en échapper une. Il a besoin de prendre du recul. Il n’est ni à l’hôpital, ni en train de divorcer de Véro. Sa surcharge de travail vient de le rattraper, tout simplement. »[25]

— Gilles Corriveau, Le Journal de Montréal

Mario Clément reconnaît que les critiques négatives de l'émission ont également joué un rôle significatif dans la décision de Morissette de démissionner[16].

« Louis était déjà fragile depuis l’affaire Pour le meilleur et pour le pire. L’acharnement de Quebecor contre lui a été la cerise sur le sundae. Quant à moi, je vois bien que Quebecor ne descend jamais les mauvaises émissions de TVA, alors qu’on ne se gêne pas pour s’attaquer à Radio-Canada. »[24]

— Mario Clément, La Presse

Malgré tout, Clément se veut rassurant en affirmant que Louis Morissette continuera de travailler à Radio-Canada[16].

Finalement, l'émission est annulée et remplacée par des rediffusions de la comédie de situation québécoise La Petite Vie[16].

Postérité modifier

  • Lors de la revue de fin d'année 2004 d'Infoman, Louis Morissette fait une brève apparition dans un sketch déguisé en vendeur pour vanter la cassette de sa défunte émission. Il admet aussi que pour 69,95$, quiconque le désire peut se procurer Mon année de marde, une compilation de 49 cassettes racontant son horrible année 2004[26].
  • En , Les Mecs comiques se séparent alors que la quatrième saison de 3x rien est en cours de diffusion sur TQS. Louis Morissette voulait quitter après la troisième saison, mais TQS a insisté pour qu'il continue d'apparaître dans la moitié des épisodes. Morissette est finalement revenu, évitant ainsi l'annulation de la série. Jean-François Baril suggère alors que si V.I.P. avait connu du succès, Morissette ne serait pas revenu pour une quatrième saison, mais Morissette a répliqué que s'il n'était pas revenu, il n'y aurait pas eu de quatrième saison[27].
  • Le , Louis Morissette est invité à l'émission La soirée est (encore) jeune. Il insulte Franco Nuovo, un animateur de Radio-Canada, en le traitant de « mangeux de marde » et de « plein de marde ». Morissette était mécontent des critiques que Nuovo avait faites sur son émission V.I.P. dans des chroniques au Journal de Montréal, après la diffusion du premier épisode. Nuovo répond aux insultes de Morissette en le qualifiant de menteur et a reproché à ses collègues de ne pas avoir réagi à ces propos offensants envers lui[12],[28].
  • Dans l'épisode 10 de la première saison de l'adaptation québécoise de Taskmaster, Louis Morissette demande à l'humoriste Matthieu Pepper s'il est fier du résultat de son défi, mais Pepper prétend ne pas s'en souvenir. Morissette lui dit alors qu'il est en état de déni et que cela l'aidera à réussir dans sa carrière. Pepper rappelle à tout le monde que ce conseil vient de la personne qui a animé V.I.P., ce qui n'est pas anodin. Morissette affiche une expression découragée tandis que les autres éclatent de rire[29].

Notes et références modifier

  1. a b et c Pauline Bertrand est la mère de Louis Morissette.
  2. a et b « Voilà! Semaine du 2 octobre 2004 », La Presse,‎ , p. 35 (lire en ligne Inscription nécessaire)
  3. Louise Cousineau, « Louis Morissette animera l'émission VIPP à Radio-Canada », La Presse,‎ , Arts et spectacle-5
  4. a et b Hugo Dumas, « Véro animera un "Bye Bye" nouveau genre », La Presse,‎ , B9
  5. Valérie Lessard, « Ceci est bel et bien une critique... », Le Droit,‎ , p. 22
  6. Steve Bergeron, « C'était presque un très bon Bye-bye! », La Tribune,‎ , B10
  7. Richard Therrien, « TVA mariera un couple en direct à l'automne », Le Soleil,‎ , B2
  8. Hugo Dumas, « On ne rit pas de PKP », (consulté le )
  9. a b c et d Hugo Dumas, « Le renvoi de Louis Morissette provoque un gros malaise », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLE1
  10. « Les artistes contre le congédiement de Louis Morissette - Une ingérence sans précédent », sur Le Devoir, (consulté le )
  11. a et b « Rattrapage du lundi 27 juill. 2020 : À table avec Véronique Cloutier et Franco Nuovo », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  12. a b c et d « Louis Morissette raconte l’un des pires moments de sa carrière », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  13. Hugo Dumas, « Patrick Groulx aux côtés de Louis Morissette dans l'émission V.I.P. », La Presse,‎ , ACTUEL2
  14. Hugo Dumas, « Peu de réponses sur l'affaire Morissette 2 », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLE2
  15. a b c et d Paul Cauchon, « V.I.P.: R.-C. fait son mea-culpa », Le Devoir,‎ , B2
  16. a b c d e f et g Louise Cousineau, « Après une émission, V.I.P. disparaît! », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLE1
  17. a b c d e et f « VIP », Télévision de Radio-Canada,‎
  18. « Coiffure Signe-Jo · 4623 Rue Wellington, Verdun, QC H4G 1X1, Canada », sur Coiffure Signe-Jo · 4623 Rue Wellington, Verdun, QC H4G 1X1, Canada (consulté le )
  19. Hugo Dumas, « Louis Morissette fait une visite-surprise aux filles d'Occupation double », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLES1
  20. a b et c Hugo Dumas, « TVA et TQS répondent à Louis Morissette », La Presse,‎ , ACTUEL3
  21. L'équipe des Arts et spectacle, « Entracte », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLES4
  22. Michelle Coudé-Lord, « La première de VIP ressemblait à une émission de débutants » Accès libre, sur Canoë,
  23. Lacasse, Christian. "VIP devient RIP". Drôlement cérébral. Consulté le 27 mars 2023. Lien
  24. a b c et d « Les hauts et les bas de la carrière de Louis Morissette », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  25. a et b Michelle Coudé-Lord, « Fin de VIP… Louis Morissette a craqué », sur Canoë, (consulté le )
  26. Louise Cousineau, « Infoman triomphe les doigts dans le nez », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLE5
  27. Hugo Dumas, « Prise de becs comiques », La Presse,‎ , ARTS-SPECTACLE3
  28. Philippe Melbourne Dufour, « Louis Morissette ramasse Franco Nuovo à La soirée est (encore) jeune », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  29. (en) « Le maître du jeu », sur crave (consulté le )