Canneberge à gros fruits

une espèce de la plante
(Redirigé depuis Vaccinium macrocarpon)

Vaccinium macrocarpon · Airelle à gros fruits, gros atocas

La canneberge à gros fruits[1] (Vaccinium macrocarpon) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Ericaceae. C'est un arbuste tapissant qui pousse en milieu humide, dans l'est de l'Amérique du Nord. Comme plusieurs espèces du même genre, il donne des fruits rouges comestibles appelés canneberges ou airelles.

Dénominations

modifier

Description

modifier
Vaccinium macrocarpon. Planche botanique par Jan Kops, 1872

C'est un arbuste tapissant, aux rameaux fins. Les feuilles persistantes de 1 à 2 cm de long sont oblongues, entières, vert foncé et deviennent bronze en hiver.

En été, les fleurs campanulées de 5 à 10 mm, roses, divisées en quatre lobes étroits sont portées par de fins pédoncules. Elles pendent à l'aisselle des feuilles, seules ou en bouquets de deux à dix.

Elle porte des baies sphériques de couleur rouge foncé, au goût acidulé, de 1 à 2 cm de diamètre. Elles sont plus grandes que celles de la seule canneberge qui pousse aussi en Europe : Vaccinium oxycoccos[4].

Production

modifier

Zones de production

modifier
Répartition de la canneberge dans le monde.
Rouge : Vaccinium oxycoccos ; Orange : Vaccinium microcarpum ; Vert : Vaccinium macrocarpon.
Principaux pays producteurs en [6]
Pays Production
(en t)
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 404 880
2 Drapeau du Canada Canada 195 196
3 Drapeau du Chili Chili 106 180
Source : FAOSTAT

La canneberge est une importante culture commerciale dans les États américains du Maine, Massachusetts, Michigan, Minnesota, New Jersey, Oregon, Washington, et Wisconsin, et également dans les provinces canadiennes de Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Ontario, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et Québec. Selon l'Economic Research Service du ministère de l'Agriculture des États-Unis, le Wisconsin est le principal producteur de canneberge, avec plus de la moitié de la production des États-Unis. Le Massachusetts est le second producteur, avec 28 % de la production américaine. Celle-ci s'élève à 307 000 tonnes provenant de 15 600 hectares[7].

Le Canada produit 79 000 tonnes sur 3 950 hectares[8]. Le Québec et la Colombie-Britannique produisent chacun environ la moitié du total canadien. Actuellement[Quand ?], environ 70 % de la production du Québec est achetée et transformée par trois entreprises de la région du Centre-du-Québec[9] dont une qui porte un des noms de la canneberge Atoka. Le reste de la production est livré directement à des acheteurs américains lors de la récolte. Les fruits transformés au Québec sont commercialisés sous la forme de fruits frais, fruits entiers congelés, concentrés de jus, fruits déshydratés, coulis et fruits confits.

On trouve une faible production en Argentine et au Chili, dans les Pays baltes et en Europe de l'Est.

Culture

modifier

La culture de la canneberge est assez complexe. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau pour protéger les bourgeons contre le gel au printemps et à l'automne, ainsi que les plants pendant l'hiver. En effet, la création d'une couche de glace autour des plants permet de les maintenir à 0 °C et donc de les protéger du grand froid et des vents asséchants. Au printemps, 4 cm de sable sont déposés sur la glace si bien que lorsque la glace fond, le sable tombe sur les plants, détruisant les insectes. La canneberge est cultivée dans des bassins sablonneux appelés cannebergières ou atocatières (au Québec). Elle donne ses premiers fruits à partir de la quatrième année.

Historiquement, les cannebergières étaient implantées dans les marais et tourbières. Actuellement[Quand ?] les canneberges sont cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds construits sur les terres hautes. La couche de terre superficielle est arasée pour former des digues autour des bassins. Du sable est apporté sur une couche de 10 à 20 cm. La surface est nivelée au laser avec une légère bosse au centre pour faciliter le drainage. En plus de maintenir l’eau, les digues permettent de supporter le matériel de culture pour éviter de rouler sur les plants. Le matériel d’irrigation sert à l’arrosage d’été et à la protection contre le gel à l’automne et au printemps.

Pour cultiver la canneberge, plusieurs éléments clés sont essentiels à la croissance. Ces conditions nécessaires se retrouvent dans les tourbières. La plante exige un pH acide de 4 à 5 et une grande quantité d’eau à cause de la morphologie de ses racines. Au mois d’octobre, la plantation devient flamboyante et les bassins sont inondés pour faire flotter le fruit, ce qui facilite la récolte.

Bien entretenus, les plants de canneberge peuvent produire pendant plus de cent ans.

Récolte

modifier
Récolte des canneberges, New Jersey, États-Unis.

Jadis cueillies à l'état sauvage par les autochtones d'Amérique du Nord, les canneberges sont cultivées de façon de plus en plus intensive. La récolte, souvent mécanisée, se déroule la plupart du temps de fin septembre à début octobre. Surnommées « batteurs à œufs », d'énormes machines servent à les ramasser selon une technique industrielle dite « wet » (humide). Les engins brassent l'eau qui recouvre les arbustes plantés dans les marais. Détachés, les fruits mûrs remontent à la surface. Il faut alors les amener vers un bord de la tourbière. Les agriculteurs, dans l'eau jusqu'aux genoux, emprisonnent les fruits dans un boudin flottant. La récolte terminée, les baies seront séchées et nettoyées puis, par un système de tapis roulants, chargées à bord des camions. La récolte doit rejoindre le plus rapidement possible les entrepôts de stockage où elle sera calibrée et congelée.

Créée en , la coopérative Ocean Spray[10] est aujourd'hui la principale société productrice de canneberges aux États-Unis. Elle regroupe 650 producteurs, dont une centaine au Canada[11], et assure le transport des récoltes, le conditionnement des fruits et la vente sur les marchés américains, canadiens et dans le monde entier. On estime qu'environ 75 % des ventes mondiales de produits de canneberges sont faites sous la marque « Ocean Spray ».

Utilisation

modifier

Canneberge crue
Valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g
Apport énergétique
Joules 191 kJ
(Calories) (46 kcal)
Principaux composants
Glucides 11,97 g
Amidon 0 g
Sucres 4,27 g
Fibres alimentaires 3,6 g
Protéines 0,46 g
Lipides 0,13 g
Saturés 0,008 g
Trans 0 g
Eau 87,32 g
Cendres totales 0,12 g
Minéraux et oligo-éléments
Calcium 8 mg
Cuivre 0,056 mg
Fer 0,23 mg
Magnésium 6 mg
Manganèse 0,267 mg
Phosphore 11 mg
Potassium 80 mg
Sélénium 0,1 mg
Sodium 2 mg
Zinc 0,09 mg
Vitamines
Vitamine A 3 mg
Vitamine B1 0,012 mg
Vitamine B2 0,020 mg
Vitamine B3 (ou PP) 0,101 mg
Vitamine B5 0,295 mg
Vitamine B6 0,057 mg
Vitamine B9 1 mg
Vitamine B12 0 mg
Vitamine C 14,0 mg
Vitamine D 0 mg
Vitamine E 1,32 mg
Vitamine K 0,005 mg
Acides aminés
Acide aspartique 188 mg
Acide glutamique 146 mg
Alanine 49 mg
Arginine 56 mg
Cystine 3 mg
Glycine 48 mg
Histidine 18 mg
Isoleucine 33 mg
Leucine 53 mg
Lysine 39 mg
Méthionine 3 mg
Phénylalanine 36 mg
Proline 31 mg
Sérine 51 mg
Thréonine 28 mg
Tryptophane 3 mg
Tyrosine 32 mg
Valine 45 mg
Acides gras

Source : United States Department of Agriculture

Présentations des produits

modifier

La canneberge est commercialisée fraîche depuis la période de récolte (septembre) jusqu'à la fin de l'année, le fruit se conservant bien naturellement. Elle est aussi vendue sous forme de jus pur ou en mélange, et de fruit séché, dans les magasins de produits diététiques et bio, ainsi que sous forme de complément alimentaire (gélules, comprimés, sachets, etc.) en pharmacie. Une forme déshydratée appelée « Craisin (en) » est produite et vendue en Europe par Ocean Spray.

Gastronomie

modifier

Seules ou mélangées à des pommes, du raisin, de la framboise ou d'autres baies, les canneberges servent à la fabrication de plus de dix millions de litres de jus de fruit par an. L'exportation se développe, surtout vers la Grande-Bretagne. Ils sont également utilisés pour faire des confitures[12], des shampooings et d'autres cosmétiques.

La dinde aux canneberges est un plat traditionnel nord-américain servi à l'occasion de l'Action de grâce (Thanksgiving).

Qualités thérapeutiques

modifier
Des canneberges fraîches. Au premier plan quelques fruits coupés permettent de voir les alvéoles du fruit et les petites graines.

Le fruit de la canneberge (Vaccinium macrocarpon) est reconnu pour ses qualités thérapeutiques, en premier lieu en tant qu'antioxydant[13].

Antioxydants

modifier

La canneberge est riche en vitamine C et en autres antioxydants. Il est parfois fait l'hypothèse que les antioxydants, qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps, préviennent l'apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de diverses maladies liées au vieillissement mais la littérature scientifique semble mitigée à ces sujets[14],[15],[16].

Infection urinaire (cystites)

modifier

Une efficacité sur la prévention des infections urinaires est traditionnellement alléguée.

Boire du jus de canneberge diminuerait de 20 % les infections urinaires[17],[18]. En effet, ce fruit originaire d'Amérique du Nord est le seul à posséder des molécules (les proanthocyanidines de type A, qui est un flavonoïde de type proanthocyanidol) qui empêchent les bactéries de s'accrocher à la paroi urinaire. L'actualisation en 2023 des revues systématiques des publications scientifiques par la Collaboration Cochrane permet de recommander la canneberge pour la prévention des infections urinaires à répétition[19]. En 2017, l'évaluation de son efficacité par sous groupe avait montré un bénéfice chez les enfants de 2 à 17 ans, les adultes de 36 à 55 ans, après une chirurgie gynécologique et lors de traitement par radiothérapie contre un cancer de la prostate[20].

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments a pu considérer en 2004 que le jus de canneberge (apport journalier de 36 mg de proanthyocyanidine) (à l'état pur ou en poudre), à l'exclusion des nectars/cocktails, pouvait avoir une influence bénéfique sur la prévention des infections urinaires[21].

Cependant, en 2009, l'AESA, dans le cadre de la révision de toutes les allégations de santé (Règlement 1924/2006), a jugé que les études fournies n'étaient pas suffisantes pour étayer les allégations de santé concernant les infections urinaires pour les produits de l'entreprise Ocean Spray (Ocean Spray cranberry drinks et Cranberries séchées et sucrées "Craisins"), portions contenant typiquement 80 mg de proanthocyanidine [22],[23].

Soins dentaires

modifier

La canneberge pourrait aussi être efficace pour soigner ou prévenir la gingivite et la parodontite (inflammation des gencives)[24],[25].

La proanthocyanidine, dont les effets antiadhésifs sur certaines bactéries responsables des infections urinaires alléguées mais non prouvés (voir plus haut), permettrait également d'éliminer certaines bactéries dentaires en créant une sorte de film protecteur.

Il est important de noter que les jus commerciaux offerts sur le marché ont une teneur élevée en sucre et une forte acidité. Ils ne sont donc pas bienfaisants en ce qui concerne l’hygiène buccale.

Maladie cardiovasculaires

modifier

Une étude contrôlée randomisée en double aveugle a révélé que l'ingestion quotidienne de poudre de canneberge entière sur une période d'un mois peut améliorer la fonction vasculaire chez les hommes en bonne santé[26], entraînant potentiellement des améliorations prolongées de la fonction endothéliale et offrant une protection contre l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires[27].

La canneberge peut aussi faire baisser la protéine C-réactive, un marqueur inflammatoire[28].

D'autres effets ont été mis en évidence, comme l'amélioration de l'état général de la prostate[29]. Les extraits de petits fruits rouges possèdent une activité anti-cancéreuse in vitro[30], sans que l'on puisse actuellement déterminer précisément les composés chimiques en cause. Une étude portant uniquement sur les canneberges[31] indique que ce sont très probablement les polyphénols qui sont à l'origine de ces propriétés.

Certaines molécules (proanthocyanidines à haut poids moléculaire) présentes dans la canneberge seraient aussi efficaces pour empêcher l'adhésion de la bactérie Helicobacter pylori aux cellules gastriques[32]. La consommation de jus à haut taux de proanthocyanidine deux fois par jour (44 mg de proanthocyanidine/portion de 240 ml) pendant 2 mois a permis de guérir 20 % des personnes infectés contre 7 % dans le groupe placebo[33].

Utilisation des baies

modifier

Très apprécié sous forme de jus, de fruit séché, de confiture ou de sauce. Au Canada, la sauce aux atocas est traditionnelle à Noël.

Au Québec, où on la nomme aussi atoca ou ataca, elle est consommée traditionnellement en confiture. Aujourd'hui, elle est cultivée industriellement dans des cannebergières, terrains aménagés qui, à l'image des rizières, peuvent être ennoyés pour la culture et surtout pour la récolte qui a lieu par flottaison des baies. La destination principale de la production est le jus, très riche en vitamine C. C'est d'ailleurs ce qui l'a fait connaître en France. La production principale se fait aux États-Unis[réf. souhaitée].

Il n'y a pas de consensus sur la prévention par la canneberge. Boire du jus de canneberge (Vaccinium macrocarpon) diminuerait de 20 % les infections urinaires[17],[18]. En effet, ce fruit originaire d'Amérique du Nord est le seul à posséder des molécules (les proanthocyanidines de type A, ou PAC) qui empêchent les bactéries de s'accrocher à la paroi urinaire. L'actualisation en 2012 des revues systématiques des publications scientifiques par la Collaboration Cochrane ne permet pas de recommander le jus de canneberge pour la prévention des infections urinaires à répétition[34]. Cependant en 2017, l'évaluation de son efficacité par sous groupe montre un bénéfice chez les enfants de 2 à 17 ans, les adultes de 36 à 55 ans, après une chirurgie gynécologique et lors de traitement par radiothérapie contre un cancer de la prostate[20].

Une étude contrôlée randomisée en double aveugle a révélé que l'ingestion quotidienne de poudre de canneberge entière sur une période d'un mois peut améliorer la fonction vasculaire chez les hommes en bonne santé[26], entraînant potentiellement des améliorations prolongées de la fonction endothéliale et offrant une protection contre l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires[27].

Liste des variétés et formes

modifier

Selon Tropicos (19 avril 2013)[35] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • variété Vaccinium macrocarpon var. intermedium A. Gray
  • forme Vaccinium macrocarpon fo. eburnea MacKeever


Selon[réf. nécessaire] :

  • 'Beckwith' ('McFarlin' × 'Early black'): fruit large oblongue rouge excellente saveur, mûrit tard et se conserve bien résistant aux maladies.
  • 'Ben lear': fruit pyriforme de calibre moyen à gros, mûrit tard, produit de bonnes grappes, cette variété originaire d'Allemagne est planté industriellement dans le New Jersey et en Colombie.
  • 'Early black' : petit fruit mûr tôt, chair ferme et bonne conservation. Le fruit vire au noir à maturité mais se conserve bien si on le cueille vert. Le port de cette variété est plus dressé que la moyenne.
  • 'Franklin': excellente saveur, moyennement vigoureux, résistant à deux maladies "blunt-nosed et leafhopper"
  • 'Langlois' : Très gros fruits
  • 'McFarlin' : gros fruit rouge à chair molle et parfum raffiné. Mûr en milieu de saison, conservation moyenne.

Notes et références

modifier
  1. C'est le nom accepté par Vascan. Voir ci-dessous la section Dénominations.
  2. a b c d e f et g Vaccinium macrocarpon sur le site Vascan de Canadensys, consulté le 19 avril 2013
  3. a b et c Nom en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  4. a b c d et e Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.
  5. Anny Schneider, Plantes médicinales indigènes du Québec et du Sud-Est du Canada, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 265 p. (ISBN 978-2-7619-5256-9), p. 94-95
  6. « FAOSTAT », sur fao.org (consulté le ).
  7. (en) Données de 2006 sur le site www.uscranberries.com
  8. Profil de la culture de la canneberge au Canada
  9. La Canneberge au Québec, MAPAQ
  10. (en) Site d'Ocean Spray US
  11. (fr) Site d'Ocean Spray Canada
  12. Recette de la confiture de canneberge
  13. Boris V. Nemzer, Fadwa Al-Taher, Alexander Yashin et Igor Revelsky, « Cranberry: Chemical Composition, Antioxidant Activity and Impact on Human Health: Overview », Molecules (Basel, Switzerland), vol. 27, no 5,‎ , p. 1503 (ISSN 1420-3049, PMID 35268605, PMCID 8911768, DOI 10.3390/molecules27051503, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Antioxidants and Cancer Prevention - NCI », sur cancer.gov, (consulté le ).
  15. (en) Silvia M. Arribas et María A. Martín-Cabrejas, « Antioxidant Foods and Cardiometabolic Health », Antioxidants, vol. 11, no 4,‎ , p. 746 (ISSN 2076-3921, DOI 10.3390/antiox11040746, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Arti Devi, Vagish Dwibedi et Zaved Ahmed Khan, « Natural Antioxidants in New Age-Related Diseases », Revista Brasileira de Farmacognosia, vol. 31, no 4,‎ , p. 387–407 (ISSN 1981-528X, DOI 10.1007/s43450-021-00175-0, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b (en) Randomised trial of cranberry-lingonberry juice and Lactobacillus GG drink for the prevention of urinary tract infections in women , Tero Kontiokari, Kaj Sundqvist, M Nuutinen, T Pokka, M Koskela, M Uhari, BMJ 2001;322:1571
  18. a et b Jepson RG, Craig JC, Cranberries for preventing urinary tract infections, Cochrane Database of Systematic Reviews 2008, Issue 1. Art. No.: CD001321. DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub4
  19. (en) Gabrielle Williams, Deirdre Hahn, Jacqueline H Stephens et Jonathan C Craig, « Cranberries for preventing urinary tract infections », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2023, no 4,‎ (PMID 37068952, PMCID PMC10108827, DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub6, lire en ligne, consulté le )
  20. a et b ís Ângelo Lu, Fernanda Domingues et Luísa Pereira, « Can Cranberries Contribute to Reduce the Incidence of Urinary Tract Infections? A Systematic Review with Meta-Analysis and Trial Sequential Analysis of Clinical Trials », Journal of Urology, vol. 198, no 3,‎ , p. 614–621 (DOI 10.1016/j.juro.2017.03.078, lire en ligne, consulté le )
  21. https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2003sa0352.pdf
  22. (en) EFSA Journal - Ocean Spray Cranberry Products® and urinary tract infection in women
  23. (en) EFSA Journal - Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to proanthocyanidins from cranberry
  24. (fr) [PDF]Effet d’une fraction de haut poids moléculaire isolée de la canneberge sur l’adhérence, la croissance et la formation du biofilm chez Porphyromonas gingivalis, par la Faculté de Médecine Dentaire, Université Laval, Québec, Canada, étude publiée le
  25. C. Bodet, D. Grenier, F. Chandad et I. Ofek, « Potential oral health benefits of cranberry », Critical Reviews in Food Science and Nutrition, vol. 48, no 7,‎ , p. 672–680 (ISSN 1549-7852, PMID 18663617, DOI 10.1080/10408390701636211, lire en ligne, consulté le )
  26. a et b Christian Heiss, Geoffrey Istas, Rodrigo P. Feliciano et Timon Weber, « Daily consumption of cranberry improves endothelial function in healthy adults: a double blind randomized controlled trial », Food & Function, vol. 13, no 7,‎ , p. 3812–3824 (ISSN 2042-650X, PMID 35322843, DOI 10.1039/d2fo00080f, lire en ligne, consulté le )
  27. a et b Dick H. J. Thijssen, Rosa Maria Bruno, Anke C. C. M. van Mil et Sophie M. Holder, « Expert consensus and evidence-based recommendations for the assessment of flow-mediated dilation in humans », European Heart Journal, vol. 40, no 30,‎ , p. 2534–2547 (ISSN 1522-9645, PMID 31211361, DOI 10.1093/eurheartj/ehz350, lire en ligne, consulté le )
  28. Janet A. Novotny, David J. Baer, Christina Khoo et Sarah K. Gebauer, « Cranberry juice consumption lowers markers of cardiometabolic risk, including blood pressure and circulating C-reactive protein, triglyceride, and glucose concentrations in adults », The Journal of Nutrition, vol. 145, no 6,‎ , p. 1185–1193 (ISSN 1541-6100, PMID 25904733, DOI 10.3945/jn.114.203190, lire en ligne, consulté le )
  29. (en) The effectiveness of dried cranberries ( Vaccinium macrocarpon) in men with lower urinary tract symptoms
  30. Blackberry, Black Raspberry, Blueberry, Cranberry, Red Raspberry, and Strawberry Extracts Inhibit Growth and Stimulate Apoptosis of Human Cancer Cells In Vitro
  31. Total Cranberry Extract vs. its Phytochemical Constituents: Antiproliferative and Synergistic Effects against Human Tumor Cell Lines
  32. (en) Burger O, Ofek I, Tabak M, Weiss EI, Sharon N, Neeman I., « A high molecular mass constituent of cranberry juice inhibits helicobacter pylori adhesion to human gastric mucus », FEMS Immunol Med Microbiol, vol. 29,‎ , p. 295-301 (PMID 11118911, DOI 10.1111/j.1574-695X.2000.tb01537.x, lire en ligne, consulté le )
  33. Zhe-Xuan Li, Jun-Ling Ma, Yang Guo et Wei-Dong Liu, « Suppression of Helicobacter pylori infection by daily cranberry intake: A double-blind, randomized, placebo-controlled trial », Journal of Gastroenterology and Hepatology, vol. 36, no 4,‎ , p. 927–935 (ISSN 1440-1746, PMID 32783238, PMCID 8246812, DOI 10.1111/jgh.15212, lire en ligne, consulté le )
  34. Ruth G. Jepson, Gabrielle Williams et Jonathan C. Craig, « Cranberries for preventing urinary tract infections », The Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 10, no 10,‎ , p. CD001321 (ISSN 1469-493X, PMID 23076891, PMCID 7027998, DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub5, lire en ligne, consulté le )
  35. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 19 avril 2013

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier