Vague d'incendies criminels à Grenoble

Vague d'incendies criminels à Grenoble
Type Incendies volontaires
Pays Drapeau de la France France
Localisation Grenoble et son agglomération
Organisateur Mouvance autonome (revendiqué)
Date Depuis le

La vague d'incendies criminels à Grenoble est une série d'incendies volontaires survenus depuis dans l'agglomération grenobloise et dont les plus médiatisés ont été ceux de l'entrepôt du groupement de la Gendarmerie de l'Isère et de la station de radio de France Bleu Isère. Tous ces incendies ont été minutieusement préparés ; certains ne sont pas revendiqués, mais la plus grande partie l'est par une mouvance anarchiste. Les auteurs restent à ce jour inconnus.

Historique modifier

Année 2017 modifier

Le , la permanence du parti Les Républicains à Grenoble est vandalisée[1]. A posteriori, cet acte, revendiqué par la mouvance anarchiste locale[2], est considéré par le procureur de la République de Grenoble[3] et Le Dauphiné libéré[4], comme le premier d'une série d'actes criminels principalement constituée d'incendies. Les incendies volontaires massifs s'étant déroulés les années précédentes, n'ayant pas fait l'objet de revendications, n'ont donc pas été intégrés à cette vague par le procureur de la République[5],[6].

Les premiers incendies, le , visent sept véhicules du centre communal d'action sociale, accusé de « cogérer la misère »[2]. Cinq jours plus tard, sept autres véhicules appartenant à Grenoble-Alpes Métropole subissent le même sort au nom de « la lutte contre les sites de stockage et d'exploitation de la ressource humaine »[2]. Dans la nuit du , 185 distributeurs et valideurs de tickets du réseau de tramway sont mis hors service et des inscriptions comme « Ne validez jamais » sont écrites sur les vitres des stations ciblées[2]. Les actions sont à chaque fois revendiquées[2].

Ce sont ensuite onze fourgons d'Enedis, stationnés dans un parking de la rue du Vercors, qui sont incendiés le . L'acte est revendiqué dans les heures suivantes par un groupe anticapitaliste et libertaire[7]. Pendant l'été, des locaux appartenant à Enedis et des antennes TDF sont pris pour cible dans les départements voisins de la Drôme et de l'Ardèche[4].

Photo de la façade avant d'un bâtiment
Le CCSTI de Grenoble avant l'incendie du 21 novembre 2017.

Un autre incendie est déclenché dans la nuit du au suivants, détruisant une trentaine de véhicules dans un entrepôt de plus de 1 500 m2 du groupement de Gendarmerie de l'Isère basé rue Léon-Blum à Grenoble[8],[9]. Les faits sont aussitôt revendiqués sur un site anarcho-libertaire, déjà utilisé pour des faits similaires perpétrés à Limoges quelques jours auparavant[10]. Un mois plus tard, la gendarmerie de Meylan, dans la proche banlieue de Grenoble, est le siège d'un acte criminel où quatre voitures et une moto sont incendiés au pied des logements d'habitation de cette gendarmerie[11],[12], obligeant les 24 occupants à évacuer en urgence vers h 30[13]. Les enquêteurs privilégient la piste de l'ultra gauche dans cet incendie[14].

Le , c'est au tour du CCSTI de Grenoble d'être ravagé par un incendie détruisant son fab lab[15]. L'acte criminel, dont les dégâts sont estimés à plusieurs millions d'euros[16], est également revendiqué sur un site internet proche des milieux anarcho-libertaires. Dans les jours qui suivent, le personnel de ce centre, surnommé « La Casemate », reçoit de nombreux témoignages de soutien, dont certains en provenance des États-Unis, de Norvège ou du Japon[17]. L'ensemble du premier étage étant détruit, sa réouverture est prévue pour le mois d'[18].

Année 2018 modifier

.

Eiffage
Eiffage
Hôtel de Ville
Hôtel de Ville
CCSTI
CCSTI
JCDecaux
JCDecaux
Église Saint-Jacques
Église Saint-Jacques
France Bleu Isère
France Bleu Isère
Gendarmerie Grenoble
Gendarmerie
Grenoble
Gendarmerie Meylan
Gendarmerie
Meylan
Enedis (2020)
Enedis
(2020)
Voir l’image vierge
Les principaux sites d'incendies criminels revendiqués.

Tout au long de l'année 2018, une série d'incendies de grandes surfaces commerciales fait l'objet d'articles dans Le Dauphiné libéré[19] ; comme dans les incendies précédents, les enquêteurs étudient toutes les pistes. Les incendies se produisent dans l'agglomération durant la nuit, comme celui du magasin de bricolage Bricoman de 4 000 m2 à Bresson, dans la banlieue proche de Grenoble, le [20], pour lequel France Bleu Isère évoque un feu d'origine électrique[21], ou celui du garage Euromaster de 2 000 m2 à Saint-Martin-d'Hères, dans la nuit du au , qui oblige en pleine nuit l'évacuation de 101 personnes de la clinique Belledonne voisine[22]. Dans le sinistre, 4 300 pneus en gardiennage partent en fumée[23]. Pour ce dernier cas, le caractère criminel des faits est confirmé dès le matin, mais sans que le parquet ne puisse établir un lien avec les précédents incendies volontaires revendiqués par des activistes libertaires[24].

Le , l'entrepôt de la société Eiffage, à Saint-Martin-d'Hères, est également pris pour cible et l'action est revendiquée sur le site Indymedia Nantes, par le fait que « cette entreprise occupe une fonction fondamentale dans notre société carcérale » en fournissant « la structure matérielle nécessaire à l’industrie de la punition »[3]. Sept camions et quatre véhicules utilitaires sont détruits, mettant 70 personnes au chômage technique[25].

Année 2019 modifier

Début , plusieurs montées d'escaliers sont incendiées durant la nuit dans des halls d'immeuble en plein centre ville[26]. Dans la nuit du au , l'église Saint-Jacques[27], dans la rue de Chamrousse, est totalement détruite par un incendie, obligeant l'évacuation de 106 riverains par les secours[28]. Apprenant qu'un texte publié sur Indymedia revendique le sinistre, le média Place gre'net utilise l'humour en titrant « Des « courts-circuits » anonymes revendiquent l’incendie de l’église Saint-Jacques de Grenoble »[29]. Mais la piste accidentelle d'origine électrique reste cependant évoquée[30], le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, n'excluant pas alors une revendication opportuniste[31],[32].

Photo d'un immeuble en angle.
Locaux de France Bleu Isère avant leur incendie le 27 janvier 2019.

Quelques jours plus tard, dans la nuit du au , les locaux de la station de France Bleu Isère sur l'avenue Félix-Viallet sont entièrement ravagés par un feu d'origine volontaire, une porte ayant été fracturée[33],[34]. Les fréquences de la radio sont récupérées dès h le matin par France Bleu Pays de Savoie, qui retrace les évènements de la nuit, tandis que France 3 Alpes propose immédiatement d'héberger le personnel de la radio dans ses locaux[35]. Une émission spéciale peut ainsi avoir lieu dès 17 h 30, avec de nombreuses réactions des auditeurs et des personnalités au téléphone, dont le ministre de la Culture Franck Riester[36]. Le lendemain, la tour hertzienne de Jarrie surplombant l'agglomération est également prise pour cible, provoquant des perturbations sur les réseaux téléphoniques[37], ces deux faits se trouvant reliés dans une revendication sur le site d'Indymedia[3].

Le , l'entreprise d'affichage publicitaire JCDecaux, installée à Fontaine et chargée d'entretenir les abribus de l'agglomération, est la cible d'un incendie volontaire qui détruit 50 m2 de locaux et en endommage une centaine supplémentaire par les fumées dégagées. Le caractère criminel du sinistre est confirmé en fin de journée par les autorités[38], alors que le lendemain, les auteurs d'un texte publié sur Indymedia se réjouissent des faits[39].

Début mars, des émeutiers sont à l'origine de l'incendie d'un immeuble public, mais sans que ces faits ne puissent être reliés à la vague d'incendies criminels en cours[40]. Le , huit voitures du parc d'EDF sont incendiées[41].

Le , un incendie détruit totalement plusieurs salles de l'hôtel de ville de Grenoble, dont celle du conseil municipal ; des traces de carburant sont découvertes sur place[42]. Un mois plus tard, l'acte est revendiqué sur Indymedia[43] par un texte fustigeant la majorité municipale dirigée par l'écologiste Éric Piolle, accusée de « vendre les bienfaits de la SmartCity et de cacher la grisaille derrière (les) façades d'écoquartiers écolos »[44],[45],[46]. Entretemps, le , le procureur révèle à la presse le caractère criminel de l'incendie de l'église Saint-Jacques survenu en janvier[47] et requalifie les faits. L'évêque Guy de Kerimel promet de faire reconstruire l'église[48] dont seuls le clocher et sa croix sont restés debout[27].

Le , 350 policiers et gendarmes mènent des perquisitions dans cinq squats de Fontaine et Grenoble, connus pour être fréquentés par des membres de la mouvance alternative et des Gilets jaunes, ainsi que sur la ZAD de Roybon[49],[50],[51]. Du matériel informatique est saisi et des prélèvements ADN réalisés sur les personnes présentes[49],[50],[51]. Aucune interpellation en lien avec la vague de dégradations et d'incendies n'a lieu, mais cinq personnes sont placées en centre de rétention administrative et deux font l'objet d'une obligation de quitter le territoire français[49],[50],[51].

Année 2020 modifier

Le , un hangar d'Enedis situé à Seyssinet-Pariset est entièrement incendié, entrainant la destruction de 15 véhicules[52] pour un préjudice de deux millions d'euros[53]. L'acte est revendiqué le jour même et présenté comme une réponse à la « vague de perquisitions » de fin [52]. Le même jour, le procureur de la République de Grenoble annonce avoir demandé au parquet national antiterroriste de reprendre l'enquête, considérant que les actes menés « peuvent être considérés comme des attentats terroristes »[54]. Le lendemain, le PNAT décline la demande, que le procureur de Grenoble avait déjà formulée plusieurs fois, sans obtenir gain de cause[55],[56].

Le bâtiment Eiffel du laboratoire 3SR après l'incendie volontaire

Un autre sinistre volontaire intervient le dans le bâtiment Eiffel du domaine universitaire, détruisant 700 m2 d'un laboratoire de recherche (3SR) appartenant au CNRS et à l'université Grenoble-Alpes[57],[58]. Le , des incendies non revendiqués endommagent vers h les relais de télédiffusion de Jarrie et de la Tour sans Venin empêchant plusieurs radios nationales ou locales ainsi que des chaînes de télévision d'émettre sur l'agglomération grenobloise et touchant également le fonctionnement d'opérateurs de téléphonie[59],[60].

Année 2022 modifier

Les 3 et 4 avril 2022, plusieurs sites appartenant au Réseau de Transport d’Électricité (RTE) sont incendiés dans les environs de Grenoble. Ces incendies entrainent des coupures de courant et d'importants dégâts. Sur place, les enquêteurs relèvent la présence d'inscriptions anarchistes, conduisant le Parquet de Grenoble à suspecter l'implication de la mouvance d'ultra-gauche dans ces actes[61].

Le lendemain, l'incendie le plus spectaculaire touche des lignes haute tension passant sous le pont de Brignoud et qui alimentent les industriels de semi-conducteurs Soitec et STMicroelectronics à Crolles[62], mettant leur production à l'arrêt quelques heures et provoquant la chute de leur cours en bourse[63]. Malgré la réouverture du pont aux piétons le 2 mai[64], l'économie locale est aussi gravement touchée[65] et un projet de reconstruction du pont emprunté quotidiennement par 27 000 véhicules est envisagé par le département[66]. Un nouveau pont routier parallèle à l'ancien sera mis en service fin 2026 pour un coût de 24 millions d'euros[67].

Année 2023 modifier

Le 25 septembre, un pylône portant deux lignes électriques dont une à haute tension est incendié à Seyssinet-Pariset. Le procureur de la République de Grenoble privilégie la piste de l'ultra gauche libertaire dans cet acte non revendiqué[68].

Réactions de personnalités politiques modifier

Pour Laurent Wauquiez, le gouvernement est indifférent à ces incendies[69]. Après l'incendie de l'hôtel de ville, Alain Carignon, candidat aux élections municipales de 2020 à Grenoble, rappelle qu'en , la commission de sécurité émettait un avis défavorable à la poursuite du fonctionnement de la mairie et que, en , la Chambre régionale des comptes faisait figurer dans ses recommandations de « procéder à une étude chiffrant le coût de mise aux normes de l’hôtel de ville »[70].

Notes et références modifier

  1. « Grenoble : la permanence "Les Républicains" vandalisée dans la nuit », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  2. a b c d et e « Un concentré d'actions violentes de l'ultragauche à Grenoble », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  3. a b et c « Derrière l’incendie des locaux de France Bleu Isère, l’ombre des groupes anarchistes locaux », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. a et b « [Carte interactive] L'incendie de France Bleu Isère, dernière action en date de la mouvance libertaire ? », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  5. « Un incendie criminel ravage un centre commercial à Echirolles en Isère », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  6. « Grenoble : consternation après l’incendie volontaire du théâtre Prémol », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  7. « Enedis : l’incendie revendiqué par des militants anticapitalistes », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  8. « L'incendie volontaire de la gendarmerie de Grenoble revendiqué », sur liberation.fr, (consulté le ).
  9. « Incendie à la gendarmerie de Grenoble : l’origine criminelle est confirmée », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  10. « L'incendie à la gendarmerie de Grenoble revendiqué sur un site anarcho-libertaire », sur europe1.fr, (consulté le ).
  11. « L'incendie volontaire de véhicules de la gendarmerie de Meylan en Isère », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  12. « Isère: Incendie volontaire dans une caserne de gendarmerie près de Grenoble », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  13. « Incendie criminel à la gendarmerie de Meylan, en Isère », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  14. « Incendie de gendarmerie à Meylan : les enquêteurs sur la piste anarcho-libertaire », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  15. « Grenoble : L'incendie du fablab la « Casemate » revendiqué sur un site anarchiste », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  16. « Incendie à la Casemate de Grenoble, "sans doute un acte volontaire" », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  17. « Jeany Jean-Baptiste : « À la Casemate, on ne s'est pas autorisés à être effondrés » », sur petit-bulletin.fr, (consulté le ).
  18. « Grenoble : La Casemate donne le coup d’envoi de sa reconstruction », sur acteursdeleconomie.latribune.fr, (consulté le ).
  19. « De nombreux commerces de l'agglomération grenobloise touchés par des incendies ces derniers mois », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  20. « Un magasin de bricolage détruit par un incendie à Bresson », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  21. « Un magasin de bricolage détruit par un incendie à Bresson dans l'agglomération grenobloise », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  22. « Violent incendie chez Euromaster à Saint-Martin-d'Hères (Isère), la clinique Belledonne impactée », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  23. « Incendie du garage Euromaster à Saint-Martin-d'Hères : tous les pneus seront remplacés », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  24. « Incendie volontaire en Isère : un garage de pneus part en fumée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  25. « Des activistes anticapitalistes revendiquent l'incendie d'Eiffage à Grenoble », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  26. « Grenoble : de mystérieux incendies qui posent question », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
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  29. « Des « courts-circuits » anonymes revendiquent l’incendie de l’église Saint-Jacques de Grenoble », sur placegrenet.fr, (consulté le ).
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  33. « Les locaux de la radio France-Bleu Isère ravagés par un incendie à Grenoble », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  34. « Incendie criminel dans les locaux de France bleu Isère », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  35. « 6 mois après l'incendie, la radio France Bleu Isère quitte France 3 et intègre ses propres locaux », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
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  62. « Isère : une vallée isolée après l’incendie d’un pont, la piste de l’ultra-gauche privilégiée », sur leparisien.fr, (consulté le )
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Annexes modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier