Vaison-la-Romaine

commune française du département de Vaucluse

Vaison-la-Romaine est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Vaison-la-Romaine
Vaison-la-Romaine
Pont Romain en Vaison
Blason de Vaison-la-Romaine
Blason
Vaison-la-Romaine
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Vaison Ventoux
(siège)
Maire
Mandat
Jean-François Perilhou
2020-2026
Code postal 84110
Code commune 84137
Démographie
Gentilé Vaisonnais, Vaisonnaise
Population
municipale
5 929 hab. (2021 en évolution de −2,36 % par rapport à 2015)
Densité 220 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 32″ nord, 5° 04′ 21″ est
Altitude 204 m
Min. 156 m
Max. 493 m
Superficie 26,99 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Vaison-la-Romaine
(ville-centre)
Aire d'attraction Vaison-la-Romaine
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Vaison-la-Romaine
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vaison-la-Romaine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vaison-la-Romaine
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Vaison-la-Romaine
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Vaison-la-Romaine
Liens
Site web www.vaison-la-romaine.com

Ses habitants sont appelés les Vaisonnais.

Elle est connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale. La ville comprend des éléments antiques, médiévaux et modernes.

Vaison-la-Romaine dispose de quatre théâtres et de nombreux lieux d'exposition et galerie. Elle accueille également des événements culturels dont des festivals de danse et de chants polyphoniques qui lui ont permis d'être labellisée « Cité chorale Européenne ».

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Vaison-la-Romaine est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vaison-la-Romaine[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine, dont elle est la commune-centre[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

modifier
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,8 % 348
Vignobles 49,7 % 1 346
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 4,3 % 116
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 11,6 % 313
Forêts de feuillus 9,5 % 256
Forêts de conifères 10,7 % 290
Forêts mélangées 1,5 % 40
Source : Corine Land Cover[6]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des territoires agricoles : 65,6 % de la surface communale. Les vignobles occupent à eux seuls 49,7 % de la surface communale.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Panorama depuis le château des comtes de Toulouse.

La commune est située dans la partie nord du département, au sud de l'Enclave des papes. Elle est située à environ 27 km d'Orange, 50 km d'Avignon, 10 km des Dentelles de Montmirail et 10 km du pied du mont Ventoux.

La commune fait partie du « pays Voconces ».

La commune fait partie du parc naturel régional du Mont-Ventoux.

Relief et utilisation des sols

modifier

Elle est entourée de sept collines couvertes de forêts et de vignes. En venant de l'ouest, Vaison marque le début des moyennes montagnes.

Sismicité

modifier

La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[7]. Le dernier séisme ressenti est celui de 1905[8].

Hydrographie et eaux souterraines

modifier

Cours d'eau dans la commune[9] :

  • la rivière l'Ouvèze, connue pour ses crues violentes, sépare la haute ville (XIIIe siècle) de la ville moderne. L'un des ponts l'enjambant est le célèbre pont romain, qui a résisté à un bombardement allemand et à la crue du 22 septembre 1992 ;
  • Ruisseaux du Lauzon, du Grand Alizier, de Malmont, de la Tulisse ;
  • Ravins des Mataronnes, du Brusquet, du Barsan ;
  • Vallat de la Combe.

Communes limitrophes

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée à la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puyméras », dans la commune de Puyméras à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 700,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 4],[13],[14].

Statistiques 1991-2020 et records PUYMERAS (84) - alt : 392m, lat : 44°17'22"N, lon : 5°07'52"E
Records établis sur la période du 01-06-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,4 5,1 8,3 11,3 15,1 17,3 17,1 13,8 10,4 6,6 3,6 9,5
Température moyenne (°C) 6,2 6,5 9,7 13,3 16,5 20,7 23,3 23 19,1 14,9 10,2 7 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,6 14,4 18,3 21,6 26,4 29,3 29 24,4 19,4 13,9 10,4 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−5,9
11.01.10
−10
07.02.12
−4,6
11.03.10
−0,9
01.04.13
3,6
05.05.19
8,9
12.06.19
9,7
10.07.07
10
22.08.07
5,5
27.09.20
−1,6
28.10.12
−4,3
28.11.13
−6,5
20.12.09
−10
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
10.01.15
21,7
23.02.20
24
31.03.16
29
14.04.15
32,7
24.05.09
41,1
28.06.19
37,1
31.07.20
39,7
22.08.23
33,3
04.09.16
30
08.10.23
22,6
14.11.23
20,2
31.12.21
41,1
2019
Précipitations (mm) 53,5 44,9 51 66,6 64,1 45,6 31,6 45,6 58,6 86,7 104 48 700,2
Source : « Fiche 84094001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
2,6
53,5
 
 
 
10,6
2,4
44,9
 
 
 
14,4
5,1
51
 
 
 
18,3
8,3
66,6
 
 
 
21,6
11,3
64,1
 
 
 
26,4
15,1
45,6
 
 
 
29,3
17,3
31,6
 
 
 
29
17,1
45,6
 
 
 
24,4
13,8
58,6
 
 
 
19,4
10,4
86,7
 
 
 
13,9
6,6
104
 
 
 
10,4
3,6
48
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Voies de communications et transports

modifier

Voies routières

modifier

Transports en commun

modifier

Service de bus, trois lignes, de 8 h 30 à 22 h 50.

Quartiers

modifier

La commune n'est pas soumise à la loi SRU (qui oblige les communes à avoir un certain pourcentage de logements en HLM), mais elle en annonce entre 15 et 20 %[17].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vasio Vocontiorum par le géographe romain Pomponius Mela au Ier siècle, vers 43 après Jésus-Christ (les Voconces sont un peuple gaulois, dont Vasio est la capitale), pago Vasionense en 815, Vaiso en 1081, Vaison dès 1169.

Ce toponyme a évolué en Vaison en provençal selon la norme classique ou Veisoun selon la norme mistralienne. Il trouve son origine dans le pré-celtique *vas (source) auquel a été adjoint le suffixe -io[18]. À l'origine de la ville, une source sacrée, dédiée à la divinité Vasio, dont le nom évoque un endroit humide, une source.

Vaison devient Vaison-la-Romaine en 1924[19] en raison des nombreux vestiges romains qui s'y trouvent.

Histoire

modifier
Carte de « Vaison » selon Cassini.

Antiquité

modifier

Au début de l'Âge du fer, la région est habitée par les Ligures. Des vestiges d’habitat et de remparts laissés par la communauté agraire du premier Âge du fer (VIIIe au Ve siècle av. J.-C.) ont été découverts sur la rive gauche de l’Ouvèze, au bas de l’éperon rocheux. C’est sur cette hauteur, marquant le paysage (actuellement occupée par la Haute-Ville), que se sont abritées les populations ligures, puis celto-ligures à partir de l’invasion des Voconces au IVe siècle av. J.-C.. À la fin du IVe siècle av. J.-C., « Vasio Vocontiorum » (Vaison des Voconces) devient la capitale d’une tribu du peuple celtique des Voconces. Ce peuple occupait un territoire limité par la Durance au sud, l’Isère au nord, le couloir rhodanien à l’ouest, la Durance et les Préalpes à l’est.

Après la conquête romaine (125-118 av. J.-C.), la cité des Voconces compte deux capitales, Luc-en-Diois et Vaison. Les Romains en font l’une des villes les plus riches de la Gaule narbonnaise. Elle fut la patrie de l'historien Trogue Pompée. Le plus grand historien de langue latine Cornélius Tacitus, Tacite, est probablement originaire de Vaison-la Romaine[20].

Vaison-la-Romaine, le théâtre antique.

Vasio devient « cité fédérée » (et non une colonie romaine). Les Voconces descendent sur la rive droite où se structure progressivement une ville. L’urbanisme commence à partir de noyaux agricoles qui se métamorphosent en habitations de ville, lors de la création des voies de circulation et l’édification des grands monuments publics dans la seconde moitié du Ier siècle : théâtre, pont, aqueduc, thermes… La paix romaine est propice à l’extension de la cité, qui connaît sa splendeur au IIe siècle. Elle couvre alors 70 à 75 hectares. Elle est l’une des villes les plus riches de la Narbonnaise. Après la chute de l'Empire romain, Vaison devint un centre religieux relativement important (un évêché y existe dès le IVe siècle) où se réunirent deux conciles, en 442 et 529. Les invasions barbares du Ve siècle affaiblissent néanmoins la cité.

L’Ouvèze, autrefois navigable, sépare la Haute-Ville de la cité actuelle qui recouvre la ville gallo-romaine, dont 15 hectares sont dégagés. Quant au « château de la Villasse » et son allée de platanes bicentenaires, il domine les vestiges gallo-romains dits de La Villasse. Plus à l’est, la colline de Puymin est signalée par un vaste espace boisé. Les autres vestiges gallo-romains (Thermes du Nord, villa du Paon) échappent au regard. Le reste de la cité antique demeure sous le Vaison actuel. Enfin, on remarque deux édifices romans à l’ouest de La Villasse : la chapelle Saint-Quenin, et plus au sud, la cathédrale Notre-Dame de Nazareth et son cloître. Ce panorama urbain, où s’imbriquent vestiges antiques, bâtiments romans et constructions récentes, suggère superpositions et déplacements des occupations au cours des âges.

Moyen Âge

modifier

Aux temps troublés du Moyen Âge, les habitants émigrent sur le rocher escarpé de la rive gauche de la rivière l’Ouvèze, à l’abri des remparts et du château fort. En 924, le roi Raoul de Bourgogne confirme les possessions de l'Abbaye Saint-Martin d'Autun à Fréjus, à Vaison-la-Romaine et en pays Viennois[21].

Jusqu’au XIIe siècle, la ville se développe en plaine autour de la cathédrale et du palais épiscopal où elle subit plusieurs invasions dues aux conflits, entre les comtes de Toulouse et les évêques successifs. Au XIIIe siècle, la population chercha refuge sur le rocher, au pied du château construit par les comtes de Toulouse, mais devenu propriété papale. C’est dans ce contexte que prospéra en territoire pontifical la ville médiévale qui subsiste aujourd’hui.

En 1361, une compagnie espagnole s'empare par surprise de Vaison avant d'en être chassée par la population des alentours[22].

Époque moderne

modifier

Dans la cathédrale de la ville haute, en 1645, fut fondée une « dévote confrérie sous le titre de Monseigneur Vincent ». Pour en faire partie, il était exigé d'être « bon catholique et croyant ». La confrérie avait à sa tête un prieur, choisi parmi les membres du clergé, et un Bayle qui ne pouvait refuser sa charge et se devait, pendant l'année de sa charge, de faire respecter et observer les statuts et en particulier de « prier Dieu pour l'augmentation de la foi catholique ». On sait aussi que la fonction de Prieur fut assumée, en 1686, par le capistol, doyen du chapitre de la cathédrale, en 1696, par l'archidiacre et, en 1709, par le sacristain. Comme les confrères n'avaient pas de chapelle spécialement dédiée à leur saint patron, ils avaient élu domicile dans celle de l'Ange gardien. Leur objectif, comme il est inscrit en exergue sur une page de garde de leur livre de compte, se résumait en cette maxime « Si nous voulons être de véritables confrères de saint Vincent, il faut que nous imitions sa vie »[23].

Tableau des adhérents à la dévôte confrérie
Année 1645 1691 1710 1751 1789 1791
Nombre de
membres
180 87 82 101 75 41

Au XVIIIe siècle, la plus grande partie de la population redescendit dans la plaine.

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

modifier
Vaison-la-Romaine à l'été 2024.

Le XXe siècle voit une véritable renaissance vaisonnaise s'opérer, et la petite cité reconquérir patiemment son statut de ville, avec une économie basée à la fois sur la viticulture et le tourisme. Cet essor est notamment dû à la création de la ligne de chemin de fer d'Orange à Buis-les-Baronnies qui desservira la ville de 1907 à 1952. Cela se traduit également lors de l'entre-deux-guerres : il n'est qu'à regarder les multiples traces laissées dans l'urbanisme vaisonnais par l'architecture des années 1930, au sein même de la ville moderne, avec ses ferronneries caractéristiques, ses balcons modern'style et les couleurs vertes ou roses de quelques immeubles.

Le 9 juin 1944, une première libération de Vaison-la-Romaine a lieu : le maquis Vasio, renforcé des FFI du maquis Ventoux, investit la ville. La réaction allemande est très rapide : 2 500 hommes de la Wehrmacht attaquent la ville dès le lendemain. Les combats font 60 morts dans les rangs allemands, 17 chez les résistants[24].

La crue meurtrière de l’Ouvèze en 1992

modifier
Plaque commémorative de la crue de l'Ouvèze le 22 septembre 1992.
L'Ouvèze en étiage pendant l'été 2024.

La crue du 22 septembre 1992[25] s'est déroulée durant les orages d'automne qui peuvent se produire sur les cours d'eau méditerranéens de moyenne montagne. Cet événement météorologique important, désigné sous le terme d'épisode méditerranéen, semble avoir été amplifié par les modes d'occupation du sol et de gestion des lits des cours d'eau. L'histoire et l'analyse géomorphologique indiquent, en effet, que l'Ouvèze a déjà connu des crues aussi importantes que celle du . Elle se caractérise par sa courte durée et son intensité. En effet, en quatre heures, il est tombé selon les endroits, entre 300 mm à Entrechaux près de Vaison-la-Romaine, 143 mm à Buis-les-Baronnies, dans la Drôme, 179 mm à Vaison et 215 mm à Malaucène. De plus, il s'est écoulé à peine cinq heures entre l'inondation et l'amorce de la décrue.

Toute la nuit et durant plusieurs jours, les secouristes vont s'affairer à retrouver les victimes. Mais cette montée des eaux restera marquée à jamais par les pertes humaines : 37 décès dont 3 à Séguret ; 4 disparus (dont un corps retrouvé en novembre 1993). Les pertes matérielles se chiffrent quant à elles à 500 millions de francs (soit un peu plus de 113 millions d'euros en 2020).

Politique et administration

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs depuis la Libération[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Lucien Grangeon PCF Agent d'assurance
Sénateur de Vaucluse (1946 → 1948)
Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1945 → 1951)
Théo Desplans DVG puis RI Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1951 → 1970)
Yves Meffre PS Quincailler
Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1970 → 1994)
André Thès   Inspecteur de l'Éducation nationale
Yves Meffre PS Quincailler
Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1970 → 1994)
Claude Haut PS Directeur territorial
Sénateur de Vaucluse (1995 →)
Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1994 → 2015)
Président du Conseil Général (2001-2015)
Président du Sipavo (1989 → 2001)

(décès)
Patrick Fabre PS Président de la CC du Pays Voconces - Copavo (2001 → 2003)
Pierre Meffre PS Ingénieur de travaux publics
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2004 → 2015)
Président de la CC Vaison Ventoux (2004 → 2015)
En cours Jean-François Périlhou DVD-LR Cadre du secteur privé
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2021 →)
Président de la CC Vaison Ventoux (2021 →)

Tendances politiques et résultats

modifier

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :[27]

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

Fiscalité locale

modifier
L'imposition des ménages et des entreprises à Vaison-la-Romaine en 2009[28]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 17,94 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 27,35 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 43,16 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 21,30 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Budget et fiscalité 2016

modifier

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

  • total des produits de fonctionnement : 9 828 000 , soit 1 574  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 570 000 , soit 1 372  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 994 000 , soit 479  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 287 000 , soit 366  par habitant ;
  • endettement : 7 694 000 , soit 1 232  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,59 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 65,85 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 055 [30].

Intercommunalité

modifier

La commune fait partie de la communauté de communes Vaison Ventoux (COPAVO), qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).

Écologie et recyclage

modifier

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Vaison Ventoux.

La commune est incluse dans la zone de protection Réseau Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du ministère de l'Écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[31].

La commune dispose d'une station d'épuration de 20000 Equivalent Habitants[32],[33].

Jumelages

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 5 929 habitants[Note 5], en évolution de −2,36 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6801 9011 9752 1452 5622 6022 8792 9683 059
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2723 4043 3403 2793 3303 0982 9632 8372 793
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8143 0493 0623 0423 0493 0903 1553 3163 421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 8654 4025 2105 8625 6635 9046 1476 3136 153
2014 2019 2021 - - - - - -
6 0555 9085 929------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier
  • Plusieurs écoles (Jules-Ferry, Émile-Zola…).
  • Cité scolaire Joseph-d’Arbaud (collège et lycée).

Pour la pratique du sport, les habitants de Vaison-la-Romaine peuvent disposer de plusieurs équipements[39] :

  • complexe sportif municipal : gymnase et stade comportant deux terrains (football / rugby), plateau sportif de 2 terrains de handball et 2 terrains de basket, piste d’athlétisme ;
  • tennis : 5 courts, dont un de terre battue ;
  • parcours santé ;
  • deux centres équestres (privés) ;
  • clubs de gymnastique (privés) ;
  • danse (salle de danse de la Restanco) ;
  • arts martiaux, cyclisme.

La ville dispose d'une piscine municipale de plein air.

Les 14, 15 et , Vaison-la-Romaine est ville étape et de repos lors du 100e Tour de France, édition 2013. Ces trois jours de présence de la « Grande boucle » dans le nord Vaucluse donnent lieu à des festivités dans la ville[40].

Le , Vaison la Romaine est ville départ de la première édition du Mont Ventoux Dénivelé Challenges[41].

Lieux de culte

modifier

Chrétien (églises et cimetière)[42]

La cathédrale Sainte-Marie-de-l'Assomption de Vaison-la-Romaine et la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth de Vaison-la-Romaine sont présentes dans la ville.

La commune de Vaison-la-Romaine est équipée d'un centre médico-social (rue Laënnec) pourvoyant entre autres des consultations PMI et un planning familial ; de cabinets de médecins généralistes, de cabinets dentaires, d'un cabinet de radiologie et d'échographie, de plusieurs pharmacies ; de deux maisons de retraite et d'un foyer logement ; et d'un centre hospitalier muni d'un service d'urgences et où quelques spécialistes assurent des consultations externes.

Services publics

modifier
La Poste de Vaison.

Il y a La Poste, une gendarmerie, un centre de secours des sapeurs-pompiers couvrant également les communes environnantes.

Économie

modifier

Le commerce représente une part importante de l'activité de Vaison. La densité et la qualité des magasins sont impressionnantes et dignes de villes beaucoup plus importantes.[non neutre]

Chaque mardi se tient un marché provençal, l'un des plus anciens de la région, avec plus de 450 commerçants, alimentaires et non alimentaire. Autorisé par une bulle papale de Sixte IV, en 1483, il fut confirmé par le pape Clément VII, en 1532[43]

L'entreprise principale de la ville est la société CAAS (Crédit Agricole Assurances Solutions) qui emploie environ 300 salariés et qui gère les contrats d'assurance et l'informatique du groupe Crédit Agricole.

Le tourisme

modifier
Vaison-la-Romaine, le pont (huile par Léon van Dievoet).
Vaison-la-Romaine pendant l'été 2024.

Vaison-la-Romaine est surtout connue pour le patrimoine archéologique dont elle tire son nom. Cependant, il ne faut pas réduire sa richesse historique à ce qui était enfoui, le pont romain, la ville médiévale sur la rive gauche de l'Ouvèze, la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth et son cloître attirent, eux aussi, beaucoup de visiteurs.

La ville possède un office du tourisme, ainsi que de multiples possibilités d'accueil (hôtels, campings, gîtes, chambres d'hôtes, village de vacances, aire de camping-cars…).

Vaison-la-Romaine est sur la route des Princes d'Orange. Cet itinéraire était emprunté par les princes d'Orange (dynastie qui régna sur Orange de 1115 à 1702) pour rejoindre leur baronnie d'Orpierre.

L'agriculture

modifier
Vignoble de Vaison-la-Romaine au pied de la cathédrale.
Office de Tourisme et Maison des Vins.

Sur la commune, la viticulture et l'arboriculture fruitière sont majoritaires.

Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône et ventoux (AOC)[44]. Les autres vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent prétendre, après agrément le label vin de pays de la Principauté d'Orange.

Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin. Il existe une « Maison des vins » dans les locaux de l’office de tourisme pour promouvoir la production.

Culture locale et patrimoine

modifier

La culture

modifier

Service culturel, pôle culturel, école intercommunale de danse et de musique, bibliothèque, Point jeunes et service jeunesse, sports et loisirs, musée archéologique[45].

Lieux d'exposition et de spectacles :

  • Cinéma : Le Florian (ancien cinéma : Le Lynx) ;
  • Expositions : La Ferme des Arts, office de tourisme ;
  • Spectacles : Théâtre Antique, Théâtre du Nymphée, théâtre des 2 mondes, Théâtre de la Haute ville, Centres de vacances, Centre À Cœur Joie, salle des fêtes.

La danse

modifier

La ville accueille notamment Vaison Danses, un festival de danse de renommée internationale[46].

Le chant choral

modifier

L'association internationale de chant choral À Cœur Joie organise dans cette ville tous les trois ans depuis 1953 les Choralies. Ce festival réunit cinq mille personnes venues de tous pays dans le théâtre antique romain pour chanter en polyphonie. Cette rencontre a valu à la ville de Vaison-la-Romaine l'attribution du label de Cité chorale européenne par la Communauté européenne en 1995. Depuis 1993 se tient à Vaison le festival des chœurs lauréats réunissant des ensembles s'étant distingués dans une des épreuves du Grand Prix européen du chant choral.

Patrimoine environnemental

modifier

Un Centre d’étude et de développement des énergies renouvelables.

Patrimoine architectural

modifier

Patrimoine civil

modifier
  • La cité romaine partiellement découverte[47],[48], elle comprend la Maison dite de l’Apollon Lauré, le Portique de Pompée, la maison au Dauphin, la Maison du Buste en Argent[49], la rue des boutiques, le forum, les immeubles de rapport (insula), le théâtre romain[50] et des ensembles thermaux[51] : (site de la Villasse), thermes du Sud du IIe siècle sur la rive droite de l'Ouvèze, thermes du Nord, les mieux connus, construits au milieu du Ier siècle sur 2 000 m2.

Patrimoine religieux

modifier
Cathédrale Notre-Dame de Nazareth.
  • La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth[64],[65].

Le cloître : À gauche du chœur dans l'absidiole, on accède au cloître, qui a conservé trois de ses galeries d'origine (XIIe et XIIIe siècles, celle du sud-est ayant été reconstituée au XIXe siècle). Il est l'un des plus beaux de l'art roman. Ses arcades géminées, ses colonnettes revêtent un caractère artistique achevé. Édifié au Xe siècle par les chanoines du chapitre, il fut réparé par l'évêque Joseph Marie de Suarès au XVIIe siècle et complètement restauré au XIXe siècle par M. Revoil, architecte départemental. De forme carrée, il contient quatre galeries voûtées décorées de corniches et sur lesquelles s’ouvraient jadis les portes communiquant avec les cellules des chanoines qui étaient attenantes.

  • Chapelle des Pénitents blancs.
  • Statue de la Vierge Noire.

Personnalités liées à la commune

modifier
Histoire philippique de Trogue Pompée, résumée par Justin, édition de 1519.

Nombreux sont les écrivains, peintres et autres acteurs résidant à Vaison-la-Romaine et dans les villages alentour[71].

Héraldique

modifier
Blason de Vaison-la-Romaine

Apparues au XVIIIe siècle, les armes actuelles se blasonnent ainsi :
D'or au vase d'argent, sommé d'une croix pattée de sable, accosté de deux ceps de vigne de sable, sortant du vase, feuillés de sinople, fruités d'azur et retombant aux flancs du vase.
Le vase fait de ce blason des armes parlantes, les ceps de vignes ont été ajoutés pour symboliser la culture de la vigne dans la région[72].
Devise : Unitas fortitudo dissentio fragilitas

Une version antérieure du blason datant du XVIIe siècle est rapportée ainsi :
D'azur à une Sainte-Vierge au naturel portée sur un vase d'argent, orné de fleurs au naturelles.
Avec la devise « Vas Honorabilis ».


En 1470, les armes de la ville représentaient un château[73].
En 1630, le blason était décrit ainsi : D'azur au vase d'argent, duquel sort une tige de sable, sommée d'une croix pattée du même, accosté de deux ceps de vigne de sable, sortant du vase, feuillés de sinople, fruités de gueules et retombant aux flancs du vase.
Victor Adolphe Malte-Brun, dans La France illustrée de 1882, cite la version du XVIIe siècle et lui adjoint celle-ci :
D'azur au vase d'argent, d'où sort une tige de sable surmontée d'une croix portée de même, cotoyée de deux ceps de vigne de sable à feuilles de sinople et à grappes de gueules sortant du vase[Note 6]

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vaison-la-Romaine comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les records sont établis sur la période du au .
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. À part la coquille évidente « croix portée » pour « croix pattée », ce blasonnement concerne le champ du premier blasonnement donné (d'or) et le bton qui rehausse cette croix sur celui de 1630. Malte-Lebrun, qui nous donne souvent des blasonnements incomplets, ne précise pas que les ceps « retombent aux flancs du vase ». En l'occurrence, c'est lui qui a raison : si les ceps « acostent » en sortant du vase, ils ne peuvent le faire qu'en « retombant aux flanc du vase ».

Références

modifier
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Vaison-la-Romaine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vaison-la-Romaine ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  7. Didacticiel de la règlementation parasismique
  8. « Le risque sismique » (consulté le ).
  9. L'eau dans la commune
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Vaison-la-Romaine et Puyméras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Puyméras », dans la commune de Puyméras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Puyméras », dans la commune de Puyméras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. voir la fiche technique du Compte rendu du Conseil Municipal du 15 mai 2012 », paru dans le mensuel régional le Ravi, juillet 2012.
  18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1945.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Tacite, œuvres complètes, traduites par Catherine Salles, éditions Robert Laffont, février 2014
  21. Philippe Lauer, Robert 1er et Raoul, roi de Bourgogne (923-936), É. Slatikne reprint, Genève, et Honoré Champion, Paris, 1976.
  22. Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe - début XVe siècle)
  23. Robert Bailly, op. cit., p. 29.
  24. Christophe Coffinier, « Histoire d'une Libération », La Marseillaise, 24 août 2013, p. 6
  25. Déroulé de l'événement sur le site internet officiel de la ville de Vaison
  26. Les maires de Vaison-la-Romaine, sur francegenweb.org
  27. Résultats des élections sur le site du Ministère de l'Intérieur
  28. « Impôts locaux à Vaison-la-Romaine », taxes.com.
  29. Les comptes de la commune
  30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  31. Responsabble Natura 2000
  32. Description de la station
  33. Situation de la station de traitement des eaux usées
  34. « Ville de Martigny :: Jumelages », sur www.martigny.ch (consulté le ).
  35. « Vaison la Romaine, site officiel de la ville », sur www.vaison-la-romaine.com (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. les équipements sportifs, site de la mairie
  40. fête du 100e Tour de France
  41. Mont Ventoux Dénivelé Challenges
  42. Joseph Sautellien, Les origines chrétiennes de Vaison, Revue d'histoire de l'Église de France, Volume 13, Numéro 59, 1927, pages 190 à 198.
  43. les marchés de Vaisons la Romaine
  44. « Coopérative vinicole du Haut Comtat », notice no IA84000794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  45. Infrastructure d’accueil des pratiques culturelles, sur le site de la mairie
  46. « Festival international de danse. Vaison danses, 20e édition », Paris Art,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Terrains de fouilles gallo-romaines de la colline du Puymin (ensemble) », notice no PA00082187, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Site archéologique de la Villasse », notice no PA00082180, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Joseph Sautel, La Maison du « Buste en argent » à Vaison-la-Romaine, dans Revue des Études Anciennes, 1940, tome 42, no 1-4, p. 660-670 (lire en ligne)
  50. « Théâtre romain », notice no PA00082188, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Thermes gallo-romains du Nord (vestiges) », notice no PA00082189, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Ensemble archéologique », notice no PA00082227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Pont romain », notice no PA00082186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Mur romain bordant la rivière de l'Ouvèze en amont de la passerelle (restes) », notice no PA00082185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Château (ruines) et rocher qui les porte », notice no PA00082182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Château de Vaison
  57. Les belles portes de la haute-ville
  58. La Ferme des Arts
  59. « Villa dite "do mi si la do ré" ou "villa verte" », notice no PA84000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Tour de l'Horloge », notice no PA00082190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Monuments aux morts
  62. Monument aux Morts de la Première Guerre mondiale
  63. Notice no PM84000587, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture plaque funéraire église Notre-Dame de Nazareth (ancienne cathédrale)
  64. « Ancienne cathédrale et cloître », notice no PA00082179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth
  66. « Ancienne église de la Haute-Ville, dite aussi ancienne cathédrale de la Haute-Ville », notice no PA00082183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. La cathédrale de la Haute Ville
  68. La chapelle Saint-Quenin
  69. https://www.coollibri.com/bibliotheque-en-ligne/chantal-patron/gaston-michel-cassez--de-wattrelos-a-vaison-la-romaine-_80105 Biographie artistique avec la préface manuscrite de Gaston Michel Cassez incluse dans le livre, auteure : Chantal Patron.
  70. https://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/5900270/mimie-mathy-a-vaison-jaime-la-qualite-de-vie.html
  71. « Autour du Ventoux, la Provence qui monte », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  72. Pays Vaison Ventoux : Vaison-la-Romaine, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  73. Armorial du Pays Voconces

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Christian Goudineau et Yves de Kisch, Vaison-la-Romaine, Paris, Errance, 1991, 160 p., ill. (ISBN 2-87772-057-8)
  • Jean-Maurice Rouquette, conservateur des musées d'Arles. Photographies inédites de Zodiaque, Galice romane, Provence romane. La Provence rhodanienne, Zodiaque, , 497 p.
    Quarantième de la collection "la nuit des temps". Constitue le numéro spécial de vacances pour l'année de grâce 1974 de la revue trimestrielle "Zodiaque", cahiers de l'atelier du cœur Meurtry, éditée à l'abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire (Yonne). Traduction allemande de G. Schecber, Traduction anglaise de Alan Mc Leer : Le Contat : La cathédrale de Vaison, Saint-Quenin de Vaison, par J.M. Rouquette, pages 139 à 179
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Vaison-la-Romaine, pp. 177 à 180
  • « Vaison-la-Romaine, Sites histoires et monuments », Abbé Joseph Sautel, Éd. Rey, 1930.
  • « Les découvertes archéologiques de la colline de Puymin à Vaison-la-Romaine de 1907 à 1933 », Abbé Joseph Sautel, Éd. Avignon, 1907.
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Vaison-la-Romaine, p. 1195
  • Robert Bailly, Confréries vigneronnes et ordres bachiques en Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 1988 (ISBN 2857443439)
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  • Document d’information communal sur les risques majeurs

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier