Valesca Popozuda

chanteuse brésilienne

Valesca Reis Santos (née à Rio de Janeiro le 6 octobre 1978), plus connue sous son nom de scène Valesca Popozuda, est une chanteuse et danseuse brésilienne. Elle a été la chanteuse du groupe Gaiola das Popozudas (pt) entre 2000 et 2012, et est considérée comme l'une des précurseures du funk carioca au début des années 2000, avec Tati Quebra Barraco (pt).

Valesca Popozuda
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Valesca Reis SantosVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Valesca PopozudaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Chanteuse, artiste d'enregistrement, danseuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Genre artistique
Site web
Discographie
Valesca Popozuda discography (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Valesca Reis Santos grandit avec un beau-père violent dans le quartier d'Irajá[1].

En 1999, elle tombe enceinte de son manager Leandro Gomes et donne naissance à son fils Pablo[1].

Popozuda est connue pour avoir participé à l'avènement du funk carioca féminin dans les années 2000, ayant notamment rencontré le président Luiz Inácio Lula da Silva à deux reprises, en 2008 puis en 2009[2]. Au cours de cette période, elle devient célèbre pour son style qui utilise beaucoup d'argot populaire[3].

Elle quitte le groupe Gaiola das Popozudas (pt) en 2012 pour se lancer en solo.

En 2014, le professeur Antônio Kubitschek de l'université de Brasilia soumet ses élèves à un sujet d'examen de philosophie dédié à l'analyse de paroles du tube Beijinho no Ombro, ce qui provoque un scandale[4],[5].

Outre le funk, Valesca s'est également fait connaître dans les médias brésiliens grâce à sa participation au carnaval. Elle a été la reine de la fanfare de l'école de samba Porto da Pedra en 2009 et 2010; de 2010 à 2012, à l'école de samba Águia de Ouro et Salgueiro; puis en 2013, à nouveau à l'école de samba de Porto da Pedra[6].

Personnalité

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Valesca Popozuda se dit féministe et s'exprime régulièrement en soutien à la communauté LGBT, à laquelle elle dédie des chansons comme Sou gay, et elle choisit de rendre sa bisexualité publique afin de participer à la visibilité du mouvement[7]. Elle participe régulièrement aux marches des fiertés[8]. La personnalité de Popozuda, qui se présente dans sa musique et ses clips comme une femme puissante, a été comparée à la figure de la pombajira (pt) par Florence Marie Dravet et Leandro Bessa Oliveira[9].

Popozuda utilise beaucoup les réseaux sociaux pour communiquer avec ses fans, qui s'appellent les popofãs[10].

Singles

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  • Beijinho no Ombro (2013)
  • Eu Sou a Diva que Você Quer Copiar (2014
  • Sou Dessas (2015)
  • Boy Magia (2016)

Références

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(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Valesca Popozuda » (voir la liste des auteurs).

  1. a et b (pt-BR) Maria Laura Neves, « Da infância difícil ao sucesso, Valesca Popozuda revela como se tornou feminista: "Não sou só uma bunda" », sur Revista Marie Claire, (consulté le )
  2. (pt) Aristoteles Berino, « Valesca Popozuda: ministra da Educação », Revista Estudos Culturais, no 1,‎ , p. 1–13 (ISSN 2446-7693, DOI 10.11606/issn.2446-7693i1p1-13, lire en ligne, consulté le )
  3. (pt) Simone Evangelista Cunha, « Gaiola da cabeçudas e gaiola das popozudas: uma análise sobre a representatividade e os conflitos do funk carioca no youTube », Música Popular em Revista, vol. 1, no 2,‎ , p. 215–232 (ISSN 2316-7858, DOI 10.20396/muspop.v1i2.12890, lire en ligne, consulté le )
  4. (pt) Ricardo Cortez Lopes et Júlio César Baldasso, « DEBATE DESDE A CAVERNA SOBRE O TRIÂNGULO: FILOSOFIA, VALESCA POPOZUDA E PRESIDENTE DA ABF », Kínesis - Revista de Estudos dos Pós-Graduandos em Filosofia, vol. 6, no 12,‎ , p. 38–57 (ISSN 1984-8900, DOI 10.36311/1984-8900.2014.v6n12.4794, lire en ligne, consulté le )
  5. Coppi, L. C. (2014). “É só Tiro, Porrada e Bomba” – Escola, Território de Disputa. Diálogos Interdisciplinares, 3(2), 1-13. Recuperado de https://revistas.brazcubas.br/index.php/dialogos/article/view/48
  6. (pt-BR) « Valesca Popozuda é eleita a nova rainha da bateria da Porto da Pedra », sur entretenimento.uol.com.br (consulté le )
  7. (pt-BR) « Valesca Popozuda fala sobre importância de revelar bissexualidade: "Sou livre" », sur www.band.uol.com.br, (consulté le )
  8. (pt-BR) Surenã Dias e Arthur Pazin, « Valesca Popozuda defende Parada LGBTQIA+ e reforça apoio a comunidade: 'É uma festa de respeito' », sur CARAS Brasil, (consulté le )
  9. (pt) Florence Marie Dravet et Leandro Bessa Oliveira, « Novas imagens da pombagira na cultura pop: símbolos, mitos e estereótipos em circulação », Comunicação Mídia e Consumo, vol. 12, no 35,‎ , p. 49–70 (ISSN 1983-7070, DOI 10.18568/cmc.v12i35.1082, lire en ligne, consulté le )
  10. Bruno Campanella, Joana d'Arc de Nantes et Paula Fernandes, « Criando intimidade, recebendo visibilidade: novas práticas de persuasão na economia da fama », Comunicação Mídia e Consumo, vol. 15, no 43,‎ , p. 366–385 (ISSN 1983-7070, DOI 10.18568/cmc.v15i43.1474, lire en ligne, consulté le )