Valprionde

ancienne commune française du département du Lot

Valprionde est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Midi-Pyrénées, devenue, le , une composante de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.

Valprionde
Valprionde
Le village et l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Midi-Pyrénées
Département Lot
Arrondissement Cahors
Code postal 46800
Code commune 46326
Démographie
Population 116 hab. (2013)
Densité 7,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 59″ nord, 1° 07′ 12″ est
Altitude 266 m
Min. 167 m
Max. 285 m
Superficie 15,92 km2
Élections
Départementales Luzech
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Montcuq-en-Quercy-Blanc
Localisation
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Valprionde
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Valprionde

Géographie

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Description

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Le village traditionnel de Valprionde se trouve à 9 km de Montaigu-de-Quercy (Tarn-et-Garonne) et à 11 km de Montcuq (Lot). Il est composé d'une église, de moins d'une dizaine d'habitations authentiques du Quercy Blanc et est exempt de constructions récentes.

L'habitat récent est encore peu présent. Ce qui donne à ce village l’aspect d’un territoire préservé. La presque totalité des constructions anciennes est issue de l’activité agricole, l’architecture est donc typique des pratiques culturales. Certaines fermes sont isolées et implantées au milieu de leurs terres agricoles mais plusieurs d’entre elles se sont regroupées pour former une série de hameaux dispersés.

Hameaux

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le Farguiel, la Longagne, la Roque, la Serre, Paillas, Rouzet, Saint Félix...

Communes limitrophes

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Le village est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.

Toponymie

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Le toponyme Valprionde est de formation romane basé sur val issu du latin vallis et de l'occitan prionda, prigonda féminin de prigond du latin profundus. Le tout désigne une vallée profonde[2].

Histoire

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Fusion de communes

Dans un contexte de baisse des dotations de l'État, et afin d'obtenir le maintien de la DGF, de réaliser des économies, de mutualiser les moyens, tout en gardant une certaine autonomie aux anciennes communes[3], les communes de Belmontet, Lebreil, Montcuq, Sainte-Croix et Valprionde décident de fusionner pour former la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.

Celle-ci est créée le , entraînant la transformation des cinq anciennes communes en « communes déléguées » dont la création a été décidée par un arrêté préfectoral du [4],[5].

Le fonctionnement des mairies annexes ayant été suspendu depuis , si ce n'est pour l'enregistrement des actes d'état-civil et afin de résuire les frais de fonctionnement de la structure, le conseil municipal du , après avoir réélu le maire sortant après les élections municipales de 2020 dans le Lot, a décidé de supprimer les communes déléguées de Montcuq, Lebreil, Sainte-Croix, Valprionde et Belmontet pour ne plus faire qu’une seule entité territoriale : Montcuq-en-Quercy-Blanc[6].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[7]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802 1831 Charles Laborie    
1831 06.04.1832 Baptiste Hugon    
1832 1835 Jean Castagnie    
1835 1836 Jean-françois Solacroup    
1836 1845 Raymond Cambou    
1845 1848 Castagne    
1848 09.05.1865 Antoine Hugon    
05.1865 09.1865 Jean Paillas    
1865 1872 François Nadal    
1872 1888 Charles Laborie 'de)    
1888 1900 Jean Basile Quintard    
2001 2008 Michel Castagné    
2008 2014 Paul Ficat    
2014 décembre 2015 Patrice Caumon    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 116 habitants, en évolution de −9,38 % par rapport à 2008 (Lot : +0,05 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
495738835722726746733680659
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
706691641611559514515507512
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
506444424317322318314256238
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
194174159148149152128116-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Viticulture, lieu de production du coteaux-du-quercy (AOVDQS).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Valprionde possède deux églises : Saint-Antoine et Saint-Félix.

Un panorama : la résidence de Montplan (à gauche) vue depuis Le Farguiel

.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 125.
  3. « Montcuq. La commune nouvelle a élu son maire et ses adjoints », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est sans surprise Alain Lalabarde, unique postulant à la fonction, qui a été élu maire de la commune avec 36 voix, 3 voix allant à Patrice Caumon, maire de Valprionde, qui ne se présentait pas, et 11 blancs ou nuls ».
  4. « Arrêté préfectoral du 20 octobre 2015 portant création de la commune nouvelleMontcuq-en-quercy-blanc », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Lot, nos 46-2015-013,‎ , p. 14-17 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  5. « Montcuq. 2015, une année clé pour la commune », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « 2015 a été une année clé pour la commune de Montcuq. En mars elle a vu son canton disparaître au profit de celui de Luzech, avec l'élection d'une nouvelle conseillère départementale, Maryse Maury, en binôme avec Marc Gastal. À peine signés les nouveaux statuts de l'intercommunalité Montcuq-Castelnau-Montratier, les élus ont refusé à l'unanimité le schéma départemental proposé par la préfète qui préconise un rapprochement avec la Vallée du Lot et du Vignoble. Le projet de commune nouvelle a été mené par les maires de Montcuq, Belmontet, Valprionde, Lebreil et Sainte-Croix. Montcuq-en-Quercy-Blanc verra le jour le 1er janvier 2016 ».
  6. « Montcuq. Suppression des mairies annexes : https://www.ladepeche.fr/2020/05/28/suppression-des-mairies-annexes,8906523.php », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est le 26 mai qu’Alain Lalabarde a été reconduit comme on s’y attendait dans sa fonction de maire de la commune de Montcuq-en-Quercy-Blanc (...) Les permanences des quatre mairies annexes n’étant plus assurées depuis le mois de mars 2019, et afin de réduire les coûts de fonctionnement de ces mairies qui ne servaient plus qu’à l’enregistrement des actes d’état civil, la suppression des communes déléguées de Montcuq, Lebreil, Sainte-Croix, Valprionde et Belmontet a été décidée, puis votée, pour ne plus faire qu’une seule entité territoriale : Montcuq-en-Quercy-Blanc ».
  7. « Les maires de Valprionde », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.