Varages
Varages est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Varages | |||||
Notre-Dame-de-Nazareth. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Provence Verdon (siège) |
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Maire Mandat |
Guy Partage 2020-2026 |
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Code postal | 83670 | ||||
Code commune | 83145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varageois, Varageoises | ||||
Population municipale |
1 164 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 35′ 54″ nord, 5° 57′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 573 m |
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Superficie | 35,11 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.varages.fr | ||||
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Géographie
modifierAccès
modifierL'accès à Varages s'effectue par les routes D 35, D 561, D 554.
Sismicité
modifierIl existe trois zones de sismicité dans le Var :
- Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
- Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
- Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Varages est en zone sismique de très faible risque Ia[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 786,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,7 | 3,4 | 5,9 | 10,1 | 14,1 | 16 | 15,6 | 12 | 9,2 | 4,7 | 1,7 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 6,7 | 10 | 12,7 | 17 | 21,4 | 24 | 23,7 | 19,1 | 14,9 | 9,7 | 6,5 | 14,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,1 | 12,7 | 16,6 | 19,5 | 23,9 | 28,7 | 32 | 31,9 | 26,2 | 20,6 | 14,7 | 11,3 | 20,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,2 15.01.06 |
−10,6 24.02.05 |
−12,5 02.03.05 |
−5,3 08.04.21 |
0,3 07.05.19 |
5,4 06.06.1989 |
8,4 14.07.07 |
7,6 31.08.06 |
2,9 19.09.01 |
−4,2 30.10.1997 |
−7,9 25.11.1988 |
−9,1 20.12.09 |
−12,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,4 28.01.08 |
23,5 26.02.21 |
28 30.03.12 |
30,7 09.04.11 |
33,9 12.05.12 |
44,5 28.06.19 |
40,4 08.07.17 |
42,1 03.08.17 |
35,4 03.09.16 |
34,4 08.10.23 |
24,6 02.11.1997 |
23,3 30.12.21 |
44,5 2019 |
Précipitations (mm) | 60,5 | 42,2 | 45 | 75,1 | 73,3 | 55,4 | 28,3 | 37,9 | 90,9 | 96 | 118 | 64,2 | 786,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,1 1 60,5 | 12,7 0,7 42,2 | 16,6 3,4 45 | 19,5 5,9 75,1 | 23,9 10,1 73,3 | 28,7 14,1 55,4 | 32 16 28,3 | 31,9 15,6 37,9 | 26,2 12 90,9 | 20,6 9,2 96 | 14,7 4,7 118 | 11,3 1,7 64,2 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Varages est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), terres arables (2,1 %), cultures permanentes (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierVarages s'écrit Varage en occitan provençal selon la norme mistralienne et Varatge selon la norme classique.[réf. nécessaire]
Histoire
modifierLes origines[13]
Varages est un village du haut Var bâti sur une barrière de tuf sécrété par une source abondante : la Foux. Entouré de collines boisées modelées par les caprices d'une géologie qui fait affleurer de-ci, de-là l'argile ou le sable, Varages était par excellence un pays de potiers. En 1695, il allait devenir celui de la faïence. Joseph II Clérissy et Étienne Armand sont les premiers maîtres faïenciers de Varages. Deux magnifiques plats fabriqués par Étienne Armand sont parvenus jusqu'à nous.
L'apogée
Au XVIIIe siècle, les faïenceries se développent pleinement. On comptait, en 1789, huit fabriques, cinq moulins à vernis dont l'activité s'ajoutait à celle des potiers. À côté de la faïence commune, les Clérissy, les Niel, les Boutueil, les Bayol etc. sortent de leurs fours ces belles pièces décorées, aujourd'hui conservées dans différents musées (Sèvres, Grasse, Marseille etc.). Sans oublier celui de Varages dont il est question plus bas, dans ce même article. Les peintres s'appellent Étienne Armand le premier maître Varageois, Étienne Bertrand, François Agnel, François Laurens, Joseph Bayol, Nicolas Grosdier et bien d'autres.
Les temps difficiles
La mode de la porcelaine et la concurrence du Nord sonnent le glas de la faïence de luxe. Varages s'adapte par une multiplication des produits utilitaires. Le plus souvent en blanc, mais Louis Niel signe de très belles pièces.
La renaissance et les temps présents
L'arrivée du petit train du Sud-France vers 1890 donne un second départ aux faïenceries avec, entre autres, l'original Battaglia puis grâce à l'avènement de l'électricité, les faïenceries se mécanisent. De nos jours, après trois siècles sans interruption, les faïences de Varages sont toujours présentes avec leur manufacture, leurs faïenceries d'art et leur école de céramique.
Blasonnement
modifierLes armoiries de Varages se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
modifierLe mandat de Michel Partage a notamment été marqué par la re-municipalisation du service de l'eau[15]. Varages est devenue emblématique de ce choix à travers l'appel de Varages[16] du .
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 1 164 habitants[Note 2], en évolution de −0,34 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Personnalités liées à la commune
modifier- Médecin de la Marine -
Joseph Charles François ARLAUD (1816 - 1899) Né le 20 mars 1816 à TOULON (Var) - Décédé le 24 juillet 1899 à TOULON (Var)
Fils de Charles Hyacinthe, Sergent d'artillerie de marine en 1816 et de Joséphine Adélaïde ESTABLIER. Marié avec Anna Adélaïde Louise LHEMANN. Sur l'acte de décès, son père est dit officier de santé. Elève de l’Ecole de médecine navale de Toulon. 3 mars 1836 : il est nommé chirurgien de troisième classe. Il est embarqué pendant trois ans, sur la Dryade puis sur l’aviso Tartare. 1839 : il est nommé chirurgien de seconde classe. Il sert sur la Favorite qui fait partie de l’escadre chargée de ramener de Ste Hélène la dépouille de l’Empereur Napoléon. 1839-1845 : il alterne les embarquements, successivement le Jemmapes, la Circé, le Titan et les postes dans les hôpitaux. 22 juin 1845 : il est promu chirurgien de première classe. Il devient prosecteur (assistant d’un professeur chargé de préparer les travaux pratiques d’anatomie, notamment de dissection, en vue d’une démonstration aux élèves). 4 février 1848 : il soutient sa thèse de Docteur en médecine sur un Parallèle des points d’amputation de la jambe et du pied, amputation tibio-tarsienne en particulier. Il embarque comme chirurgien sur le Généreux, le Diadème et l’Alger puis comme chirurgien major su la frégate Montezuma, sur l’Inflexible et la Sybille. Décembre 1851 : il est nommé professeur. 1852 : il est élu membre de la Société de chirurgie. 12 octobre 1852 : il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Janvier 1855 : il est nommé second chirurgien en chef. 1859 : médecin résidant à l’hôpital St Mandrier (Toulon) il reçoit les blessés durant la campagne d’Italie qui oppose l’armée franco-piémontaise à celle de l’empire d’Autriche. 11 septembre 1860 : il est fait officier de la Légion d’honneur. 1872 : il est promu Directeur du Service de santé navale de Toulon. 1878 : il est fait Commandeur de la Légion d’honneur. 1881 : il prend sa retraite et se retire à Varages (Var) commune dont il devient Maire. Il passe alors une grande partie de son temps à Varages, et meurt à Toulon le 24 juillet 1889. Une place et une stèle à Varages, dans le Var, maintiennent le souvenir de François Arlaud.
L’Inspecteur général du Service de santé de la Marine ROCHARD disait de lui « Chirurgien d’une rare habileté, médecin plein de ressources, il a toujours mis, avec le plus grand empressement son talent et son savoir à la disposition de tous ceux qui en ont eu besoin. Extrêmement bienveillant, quoiqu’un peu brusque, ferme et sachant se faire obéir, il s’est concilié l’affection de tout le monde dans la marine, par sa bonté et son dévouement, l’originalité spirituelle de ses manières et tous les officiers généraux sous les ordres desquels il a servi en font le plus grand éloge. Chirurgien d’une rare habileté, médecin plein de ressources, il a toujours mis, avec le plus grand empressement, son talent et son savoir à la disposition de tous ceux qui en ont eu besoin ». Le directeur Rouvier dira de lui : « Aucune opération ne lui paraissait impraticable ; sa merveilleuse habileté manuelle venait à bout de tout. Aucune difficulté ne l’arrêtait ; son génie inventif trouvait aussitôt la solution juste. » Le Docteur LARREY dira de lui « ARLAUD est le plus brillant opérateur que j’ai connu ».
SOURCES : bio Arlaud, Devoirs de Mémoire, ouv. Collectif ss dir. Dr Francis Louis. Base Léonore LH/49/33. AD 84, décès acte 1444.
- Le général d'armée Charles Condé : commandant la IIIe armée chargé de la défense de la ligne Maginot en 1939-1940. Il reçoit la charge du commandement de 500 000 hommes lorsque le général d'armée Petrelat (commandant du GA 2) lui confie. Encerclé, refusant de quitter le front, il est fait prisonnier par les Allemands, pendant toute la durée de la guerre dans la forteresse de Königstein (en allemand Festung Königstein). Königstein est une forteresse qui occupe les 9,5 hectares d'un promontoire (butte témoin) dominant de 240 mètres la courbe de l'Elbe à 30 km au sud-est de Dresde en Allemagne. Y ont donc été internés des prisonniers comme :
Johann Friedrich Böttger, l'inventeur de la porcelaine européenne ; l'anarchiste russe Bakounine ; le fondateur de la social-démocratie allemande, August Bebel ; le général français Alphonse Juin, libéré le 15 juin 1941 à la demande du régime de Vichy ; le général français Charles Mast, libéré le 20 septembre 1941 à la demande du régime de Vichy ; le général français Henri Giraud qui s'en échappa le 17 avril 1942 ; Le général d'armée Charles- Marie Condé, commandant la IIIe Armée, affaibli, malade, décède peu après son retour de captivité. Le général de Gaulle refuse qu'il reçoive les honneurs militaires.
- Le médecin général Louis Condé, commandeur de la Légion d'honneur, Nouvelle-Calédonie, Siam, Madagascar, Sénégal, AEF.
- Marc Joseph Marie Pierre MOTET
(1880 - 1972) Né le 15 août 1880 à BREST (Finistère) - Décédé le 10 décembre 1972 à TOULON (Var). Inhumé cimetière central (Siblas) de Toulon, caveau de la famille Lehmann, numéros 35-36, allée Alézard. Fils de Charles Edouard MOTET (1848-..), lieutenant de vaisseau (EN1864). Son épouse Madeleine ROCOMAURE était la petite-fille de Jean Gaspard LEHMANN, négociant et conseiller municipal de Toulon. Gendre de Théodore Jean Baptiste Louis ROCOMAURE (1832-1902), contre-amiral (EN1847) Entre dans la Marine en 1897 Aspirant le 5 octobre 1900; port TOULON. Au 1er janvier 1901, port TOULON. Au 1er janvier 1902, sur la canonnière "VIGILANTE", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Cyprien DUCOROY). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1902. Au 1er janvier 1903, port TOULON. Au 1er janvier 1904, sur l'aviso "ÉLAN", École des pilotes (Cdt Victor VOITOUX). Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1906, sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Charles RIDOUX). Au 1er janvier 1908, port BREST. Au 1er janvier 1909, en service à terre à l'École des Mécaniciens torpilleurs. Lieutenant de vaisseau le 30 octobre 1909. Aux 1er janvier 1911, 1912, sur le cuirassé "VOLTAIRE", en préparation d'essais à TOULON, puis 1ère Escadre (Cdt Joseph BARNOUIN). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1914, chargé de la T.S.F. sur le croiseur cuirassé "JULES-MICHELET", Annexe de l'École de canonnage (Cdt Charles De MARLIAVE). Capitaine de corvette le 4 mars 1919. Capitaine de frégate le 11 novembre 1921. Capitaine de vaisseau le 20 mars 1928. Extrait Ouest-France / 22 juillet 1928 Officier diplômé du centre des hautes études navales (CHEN), en 1931. En septembre 1931, Chef d'État-Major à la Majorité générale à TOULON. Contre-amiral, le 6 janvier 1936. Major du port de Toulon, commandant l’arsenal, le 10 juin 1938. Décorations :
Commandeur de la légion d’honneur. Officier de l’instruction publique.
- Madame Brigitte Sauzay, fille de Marc Sauzay et de Madeleine Condé, fut interprète de Valéry Giscard d'Estaing puis de François Mitterrand et conseillère du chancelier Schröder aux relations franco-allemandes (décédée).
- L'amiral Jacques Lanxade, ancien chef d'état-major particulier du président de la République de 1989 à 1991 et ancien chef d'État-Major des armées françaises, de 1991 à 1995. En 1995, il est nommé ambassadeur en Tunisie où il reste jusqu'en 1999.
- Jacques Dewatre, élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, il est d'abord officier parachutiste. Après quinze ans de carrière militaire, il quitte l'armée avec le grade de commandant pour intégrer le corps préfectoral en 1974. Sous-préfet dans l'Aude, en Haute-Savoie, puis en Polynésie française, il est chef de cabinet du ministre de la Coopération et du Développement de 1981 à 1984. Sous-préfet des Yvelines de 1984 à 1985, il est nommé ensuite préfet, directeur de la Défense et de la Sécurité civile, puis préfet de Guyane (1986-1988), de Saône-et-Loire (1988-1991), de La Réunion (1991-1992), et des Yvelines (1992-1993). Il est directeur général de la DGSE du au , ce qui en fait le responsable le plus longtemps resté à ce poste. Il est nommé le ambassadeur de France en Éthiopie, poste qu'il quitte le , ayant atteint la limite d'âge.
- Le général Gassendi (1748-1828) général d'Empire, dont la maison à Varages abrite aujourd'hui le musée des Faïences.
La production faïencière de nos jours
modifierDe nos jours, la production de faïence à Varages se perpétue au côté de la manufacture reprise par une SCOP formée par les anciens salariés. Les six faïenceries d’Art mettent à l’honneur une production de qualité, renouant avec les magnifiques productions des siècles passés. Pour soutenir l’activité céramiste en Provence, l’école Joseph-Clérissy forme des décorateurs en céramique. Varages offre une importante gamme de produits, arts de la table unis avec une large palette de couleurs ou décorés, luminaires, objets de décoration, etc. Les formes et les décors sont très variés, certains inspirés de la tradition d’autres plus contemporains.
Lieux et monuments
modifier- Église Notre-Dame-de-Nazareth de Varages. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1971[21].
Musée des faïences de Varages
Installé dans l'ancienne demeure du général d'Empire Gassendi, le musée retrace la belle production faïencière de Varages depuis la fin du XVIIe siècle. Il offre aux visiteurs un espace de plus de 250 m² sur trois niveaux, qui abrite une présentation des techniques de fabrication et une magnifique collection de plus de 700 pièces. Le rez-de-chaussée est consacré à l’explication des différentes techniques de fabrication, d’émaillage et de décoration, ainsi que leurs évolutions. Les deux étages supérieurs sont consacrés à l’exposition de la collection et montrent l’évolution décorative et artistique de Varages de 1695 à nos jours.
Coopérative oléicole.
Varages possède une coopérative oléicole récemment modernisée, et qui produit une huile de grande qualité qui a déjà obtenu des récompenses notamment au Salon Agricole de Paris. On peut la visiter.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- sismicité du Var sur le site de la préfecture
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Varages » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Varages » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Varages ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Extrait du dépliant de l'association les Faïences de Varages »
- Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.380-381 [1]
- Le cas Varages sur www.remunicipalisation.org
- appel de Varages
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Notre-Dame-de-Nazareth », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Varages sur le site de l'Institut géographique national
- Varages sur le site de l'Insee