Vecchia zimarra est un air d'opéra chanté par le philosophe Colline, une basse, dans le quatrième tableau de La Bohème de Gioacomo Puccini. Les librettistes sont Giuseppe Giacosa et Luigi Illica, qui se sont inspirés des Scènes de la vie de bohème, un roman d’Henri Murger, et de son adaptation théâtrale, La Vie de bohème. À cet instant de l'histoire, Mimi, très malade, est sur le point de mourir. Ses amis décident d'aller céder ses bijoux (Musetta), et son pardessus (Colline) au Mont-de-piété. Avec beaucoup d'émotion, le philosophe fait ses adieux à son vieux manteau.

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Vecchia zimarra
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Vecchia zimarra interprété par Fédor Chaliapine
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Paroles originales (italien) Traduction

Vecchia zimarra, senti,
io resto al pian, tu ascendere
il sacro monte or devi.
Le mie grazie ricevi.
Mai non curvasti il logoro
<dorso a ricchi, ai potenti,> [dorso ai ricchi ed ai potenti]
[né cercasti le frasche
dei dorati gingilli]
Passar nelle tue tasche
come in antri tranquilli
filosofi e poeti.
Ora che i giorni lieti
fuggir, ti dico: addio
fedele amico mio.
Addio, addio.


Vieille veste, écoute,
Je reste ici-bas, toi tu gravis
Le saint Mont-de-Piété.
Reçois mes remerciements.
Tu n'as jamais courbé l'échine
Devant les riches et les puissants.
Sont passés dans tes poches
Comme des refuges tranquilles
Des philosophes et des poètes.
Les jours heureux s'enfuient
Et je te dis: adieu
Mon fidèle ami.
Adieu, adieu.