Velluire
Velluire est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Velluire | |
L'ancienne gare de Velluire. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Fontenay-le-Comte |
Intercommunalité | Pays-de-Fontenay-Vendée |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Poste vacant Depuis 2020 |
Code postal | 85770 |
Code commune | 85299 |
Démographie | |
Gentilé | Velluirois |
Population | 715 hab. (2016 ) |
Densité | 75 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ 19″ nord, 0° 53′ 34″ ouest |
Altitude | 8 m Min. 0 m Max. 32 m |
Superficie | 9,58 km2 |
Élections | |
Départementales | Fontenay-le-Comte |
Historique | |
Fondation | |
Dissolution | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Les Velluire-sur-Vendée |
Localisation | |
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Géographie
modifierLe territoire municipal de Velluire s’étend sur 958 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 8 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres[1],[2].
Velluire est une commune du sud-est de la Vendée.
Environnement
modifierVelluire a obtenu une fleur au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).
Histoire
modifierSitué en bordure de l'ancien golfe des Pictons, le site de Velluire a été occupé depuis les temps préhistoriques, comme en témoignent les découvertes d'outils et d'armes en silex, tels que des coups-de-poing, des haches et des pointes de flèches. Pendant l'époque celtique, Velluire était déjà un modeste centre de population, comme l'atteste la découverte d'un torque gaulois en or massif à Massigny en 1851. Durant la période gallo-romaine, une voie routière longeant le golfe passait par Velluire. Dès le 5e siècle, une petite forteresse fut érigée à l'embouchure de la Vendée, favorisant ainsi l'essor d'un petit bourg. La navigabilité de la Vendée a contribué à un trafic important, ce qui a conduit à l'enrichissement du seigneur local. Les Voluire, seigneurs de la région, ont marqué l'histoire locale, notamment Pierre de Voluire, qui a encouragé les premiers assèchements des marais en 1217. Les activités principales ont toujours été pastorales, bien que les carrières de Massigny, réputées dès le 11e siècle, aient fermé avant la Seconde Guerre mondiale.
L'église Saint-Jean, dont la mention remonte à 1197 parmi les biens de l'abbaye de Maillezais, a subi des dommages considérables lors des guerres de Religion en 1568. Malgré cela, quelques éléments de son architecture romane du XIIe siècle subsistent à l'intérieur, ainsi que l'abside à l'extérieur. Cette dernière est caractérisée par sa division en trois sections par des faisceaux de trois colonnes accolées et une frise située à mi-hauteur. Parmi les trois fenêtres qui l'éclairaient, celle du milieu a été agrandie au XVe siècle puis réduite au XXe siècle, tandis que celle de droite a été murée. Des colonnettes aux chapiteaux historiques soutiennent deux voussures, l'une représentant une tête d'homme et l'autre une tête de femme.
Les quatre piliers qui soutiennent le clocher, datant de la fin du XIXe siècle, remontent quant à eux au XIIe siècle et affichent un style roman. Ils sont surmontés de chapiteaux sculptés de grande qualité. Du côté du chœur, l'un de ces chapiteaux représente Samson et le lion, tandis que l'autre dépeint une atlante qui semble soutenir le poids d'une arcature. Du côté de la nef, les deux chapiteaux sont ornés, l'un de motifs de palmettes et l'autre de dragons ailés à bec d'aigle.
Le nom de Pierre de Velluire est lié à l'historique du dessèchement du marais poitevin. Dans plusieurs chartes du XIIe et du XIIIe, le seigneur concède aux moines l'autorisation de creuser des canaux sur ses terres. La plus célèbre concession date de 1217. Pierre de Velluire (Petrus de Volurio) autorise les abbés de Saint-Michel-en-l'Herm, de l'Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieul-sur-l'Autise, à creuser dans ses marais du Langon, de Vouillé et de l'Anglée un canal d'écoulement qui prendra pour nom le « canal des Cinq-Abbés[3] ». Déjà en 1199, 18 ans plus tôt, Pierre de Voluire demande à Ostencius, abbé de l'abbaye de Moreilles, de creuser les sept premiers kilomètres du marais poitevin : le canal de Bot Neuf, aujourd'hui appelé canal du Clain.
Au cours du XIXe siècle, la commune de Velluire a bénéficié d'une période de prospérité grâce à l'introduction du chemin de fer. À cette époque, le village est devenu un carrefour ferroviaire important, assurant des liaisons entre Nantes et Bordeaux, ainsi qu'entre Velluire et Bressuire. Cependant, cette dernière liaison a été interrompue en 1969. L'implantation d'une usine de transformation de cornichons en 1966 a représenté un élément significatif de l'économie locale, mettant en valeur la tradition agricole du marais. Néanmoins, cette usine a mis fin à ses activités en 1996[3].
Le , la commune fusionne avec Le Poiré-sur-Velluire pour former la commune nouvelle des Velluire-sur-Vendée dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [4].
Héraldique
modifierBlasonnement : |
Ce blason reprend les armes des Voluire, et le château rappelle que Velluire était une châtellerie. Le torque évoque les vestiges mis au jour sur le territoire de la commune, et la rivière signale l'importance de la Vendée dans l'économie locale[5].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierListe des maires délégués
modifierÀ la suite du renouvellement du , le premier conseil municipal des Velluire-sur-Vendée fait le choix de ne nommer aucun maire délégué dans les communes déléguées[11]. Ainsi, depuis le , le poste de maire délégué de Velluire est vacant.
Démographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2016, la commune comptait 715 habitants[Note 1], en évolution de +28,83 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, Velluire occupait le 15 649e rang au niveau national, alors qu'elle était au 15 075e en 1999, et le 242e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
- 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 26,6 %).
Lieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Pierre Goguet (, Velluire - , Saint-Maixent) notaire et homme politique.
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
modifier- « Commune 11122 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Velluire », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Site de la commune de Velluire
- « Arrêté préfectoral no 18-DRCTAJ-451 portant création de la commune nouvelle “Les Velluire-sur-Vendée” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 67, (lire en ligne [PDF])
- Site de la commune de Velluire
- « Velluire : le maire démissionne », Ouest-France, .
- « Marcel Cardin élu nouveau maire », Ouest-France, .
- « Dominique Pillette est le nouveau maire », Ouest-France, .
- « Laurent Dupas entame son premier mandat de maire », Ouest-France, .
- « Le 1er maire des Velluire-sur-Vendée élu », Ouest-France, .
- « Le Poiré-sur-Velluire : Laurent Dupas, nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).