Verrerie de Lille
La verrerie de Lille est autorisée par ordonnance royale en 1735 [2] à la suite du mémoire en demande de 1732 déposé par Marie-Barbe Vandenpopelière, veuve Febvrier et son gendre Joseph-François Boussemart, entrepreneur d'une manufacture de faïence rue Princesse à Lille dans le département du Nord.
Verrerie de Lille
Destination initiale |
Fabrication de produits verriers |
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Construction |
1735 |
Démolition |
XIXe siècle |
Propriétaire |
Commune de Lille |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
rue Saint-Sébastien 59000 Lille [1] |
Coordonnées |
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Le mémoire en demande prévoyait la construction de la verrerie juste à côté de la manufacture de faïence.
Contexte
modifierHistoire
modifierLa verrerie royale de Lille est rachetée en 1775 et nommée sous la raison Louis-François Durot et fils [3], dirigée avec son gendre Auguste de Lagarde, cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle[4].
La verrerie fabrique d'abord du verre blanc pour ensuite se consacrer au verre noir pour les flacons et dames-jeannes.
En 1790, la Compagnie des mines d'Anzin était l'un des fournisseurs de houille de la verrerie de Lille[5],[6].
Son propriétaire, riche et sans enfants, arrête l'exploitation un peu avant 1800, laissant les bâtiments, fours et matières premières à l'abandon [7].
Le porche du château de la Râche à Santes est daté de 1749 : c'est le porche de l'ancienne verrerie royale de Lille de la rue Saint-Sébastien, réédifié à Santes en 1900 par Henry Labbe fils[1].
Notes et références
modifier- « Le château de la Rache (rue Jean-Jaurès) », sur patrimoinesantois.free.fr (consulté le ).
- Jules Houdoy, Histoire de la céramique lilloise, précédée de documents inédits constatant la fabrication de carreaux peints & émaillés en Flandre et en Artois au XIVe siècle, (lire en ligne)
- Concernant le frère de Louis-François Durot, voir Faïence de Lille
- « Manufacture Royale de verres, », sur thierryprouvost.com (consulté le ).
- Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois : 1716-1791, vol. 8, A. Prignet (Valenciennes), (lire en ligne)
- Émile Levasseur, Histoire des classes ouvrières et de l'industrie en France, Kraus reprint, (lire en ligne), Dans le Nord, Lille avait une verrerie royale, Anor, Dunkerque fournissaient des vitres et des bouteilles, Saint-Gobain, dont l'établissement datait de 1695, fabriquait des glaces avec ses annexes de Tourlaville et de Paris
- Christophe Dieudonné, Statistique du département du Nord, vol. 2, Marlier, (lire en ligne)