Pour réussir, le joueur doit gérer efficacement la diplomatie, l'armée et la recherche technologique de sa nation. Victoria s'inscrit ainsi dans la droite ligne des créations précédentes de Paradox Interactive, même s'il se révèle plus complexe que ses prédécesseurs plus connus : Europa Universalis II et Hearts of Iron. En effet, outre les secteurs d'activités cités ci-dessus, Victoria comporte un système de simulation économique et démographique (les Pops) qui sollicite l'attention constante du joueur. Malgré tout, la réception réservée par la critique spécialisée fut, au mieux, marmoréenne[1],[2], les difficultés d'apprentissage du jeu ainsi que les graphismes peu séduisants essuyant souvent de mauvais commentaires. GameRankings relève ainsi un score de 59,62 %[3].
Le but du jeu est de terminer en 1920 avec le plus de points de victoire possibles. Ce faisant, trois types de stratégies s'offrent au joueur, non mutuellement exclusives :
Prestige - revendiquer des colonies, gagner des guerres, implanter avec succès des réformes sociales et économiques, améliorer le niveau technologique de sa nation.
Industrie - construire des usines, convertir des fermiers et laboureurs en ouvriers et en développant le secteur des transports.
Militaire - en augmentant la taille de l'armée et de la marine.
En 2006, Paradox Interactive publie Victoria: Revolution[4], l'extension du ludiciel sorti quatre ans plus tôt. Disponible en via téléchargement en ligne, puis sortie sur CD en octobre de la même année, l'extension modifie partiellement Victoria, notamment certains aspects économiques et politiques, et étend la période de jeu à l'entre-deux-guerres.