Viktar Hantchar

homme politique russe
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Viktor Gontchar

Viktar Hantchar
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Fonctions
Membre du Soviet suprême de Biélorussie
13e Soviet suprême biélorusse (en)
-
Membre de la 12e législature du Soviet suprême de la RSS de Biélorussie (d)
Biographie
Naissance
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Radzičava (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 41 ans)
Décès
Nom dans la langue maternelle
Віктар Іосіфавіч ГанчарVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Viktar Iossifavitch Hantchar (en biélorusse : Віктар Іосіфавіч Ганчар), né le à Augustovo, dans la voblast de Minsk et disparu depuis le sans laisser de traces, est un homme politique biélorusse.

Biographie

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Viktar Hantchar est diplômé du département juridique de l'université d'État biélorusse à Minsk. À partir de 1986 il a travaillé à l'institut biélorusse de l'économie nationale. Hantchar était adjoint au conseil suprême entre 1990 et 1995 et entre 1995 et 1999. En 1994 le président Alexandre Loukachenko le nomme vice-premier ministre du gouvernement biélorusse. À partir de Hantchar est le président du Comité électoral central. Il s'oppose à la politique de Loukachenko de restreindre le rôle du Parlement et s'est opposé à un référendum sur les amendements constitutionnels prévu par Loukachenko. Hantchar est très critique sur ce référendum en violation avec la loi. Il est alors congédié comme chef du Comité électoral central. Hantchar est un des chefs du Conseil suprême, qui n'a pas été reconnu par Loukachenko et un membre du Parti civil uni de Biélorussie. Il a souvent parlé contre la politique de Loukachenko et son objectif d'unir la Biélorussie avec la Russie. Hantchar, avec son ami Anatol Krassowski (be)[1], a été enlevé dans une rue de Minsk le [2]. Des fragments de phares cassés, de marques de dérapage et de traces de collision avec un arbre ont été trouvés. Le sang appartenant à Hantchar (99,6 % de concordance) y a également été découvert[3].

Suites de sa disparition

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Manifestation en souvenir de Ioury Zakharanka, Viktar Hantchar, Anatol Krassowski et Dmitry Zavadski.

En , l'Union européenne et les États-Unis interdisent d'entrée sur leur territoire quatre personnalités politiques biélorusses, le ministre de l'Intérieur Vladimir Naoumov (en), le procureur général Viktar Scheimann, le ministre des Sports Iouri Sivakov (ru) et le colonel Dmitri Pavlitchenko (en), soupçonnés d'être impliqués dans la disparition de Hantchar et Krassowski, ainsi que de Ioury Zakharanka et Dzmitry Zavadski[4].

Les membres de l'opposition, les proches des personnes disparues et la communauté internationale croient donc que Hantchar et Krassowski ont été enlevés pour des raisons politiques[3]. Andreï Klima, un opposant au président Loukachenko a été arrêté le et condamné le 1er août à deux ans de détention pour avoir publié sur Internet un article où il accusait le président d'avoir participé à l'assassinat de Viktar Hantchar[5].

En , la Deutsche Welle a publié un film documentaire dans lequel Iouri Garavski, un ancien membre d'une unité spéciale du ministère biélorusse de l'Intérieur, a confirmé que c'était son unité qui avait arrêté, emmené et assassiné Ioury Zakharanka, Viktar Hantchar et Anatol Krassowski[6].

Notes et références

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  1. (en) Jerome Taylor, « My husband phoned to say he was going to the sauna... we never saw him again », sur le site de The Independent, 12 mars 2011 (consulté le 30 janvier 2017).
  2. (en) Wojciech Roszkowski, Jan Kofman, Biographical Dictionary of Central and Eastern Europe in the Twentieth Century, Routledge, 2016. p. 331.
  3. a et b (en) « Viktar Hanchar and Anatol Krasouski kidnapped 15 years ago 21 », charter 97.org., 16 septembre 2014.
  4. (en) Olga Savka, « USA, EU declare Belarus officials personas non grata », sur PravdaReport, (consulté le )
  5. « Libération anticipée de l'opposant Andrei Klimau », Reporters sans frontières, 18 février 2008.
  6. (en) Christian F. Trippe et Ekaterina Sotnik, « Belarus: How death squads targeted opposition politicians », sur www.dw.com, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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