Marigny (Jura)
Marigny est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Marigny | |||||
Marigny près du lac de Chalain, dans la combe d'Ain | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura | ||||
Maire Mandat |
Louis-Pierre Mareschal 2020-2026 |
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Code postal | 39130 | ||||
Code commune | 39313 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
215 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 40′ 58″ nord, 5° 47′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 454 m Max. 628 m |
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Superficie | 11,99 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lons-le-Saunier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants se nomment les Gandouniers et Gandounières.
Géographie
modifierSituée directement au bord du lac de Chalain, le village se trouve sur une altitude entre 454 et 628 mètres, environ 18 km à l'est de la ville de Lons-le-Saunier (ligne aérienne).
Communes limitrophes
modifierMontigny-sur-l'Ain | Mont-sur-Monnet | |||
Châtillon | N | Fontenu | ||
O Marigny E | ||||
S | ||||
Châtillon | Doucier |
Cadre géologique
modifierLa commune de Marigny s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est installée en pied de versant du plateau de Champagnole séparé du plateau de Lons-le-Saunier par la côte de l'Heute dominant la combe d'Ain. Au débouché de la reculée de Chalain (ou reculée de Fontenu) qui entaille la corniche du plateau de Champagnole sur la bordure Est de cette combe[1], le village s'est implanté sur une haute terrasse de graviers correspondant à un delta (cône glaciolacustre) de bord de lac glaciaire qui bordait la combe. Au niveau de Villard, une butte morainique plurikilométrique en forme de croissant ferme la reculée à l'Ouest[2].
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Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.
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Le lac de Chalain occupe la reculée de Fontenu. À l'arrière plan se détache la côte de l'Heute boisée.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 575 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogna », sur la commune de Cogna à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 557,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Marigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), forêts (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones humides intérieures (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLes mention les plus anciennes sont : Marriniacus, Marrignyacus, Marigna, Marigney[15], sur le lay ou lez [lac] de Marigny (c'est-à-dire le lac de Chalain), 1400[16].
Histoire
modifierEn 1184, l'empereur Frédéric Barberousse confirme le prieuré et l'église de Marigny à l'abbaye de Saint-Oyend-de-Joux. Il était placé sous le vocable de saint Théodule[17].
Modification administrative : Villard-sur-l'Ain, commune rattachée à Marigny le [18]
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 215 habitants[Note 3], en évolution de +11,98 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Nécropole tumulaire, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [24]
- Église saint Théodule.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Bloc diagramme Combe d’Ain, extrait de Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo Éditions, 2008
- Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Néo Éditions, , p. 264.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marigny et Cogna », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cogna », sur la commune de Cogna - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cogna », sur la commune de Cogna - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marigny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ROUSSET (Alphonse) Moreau (F.) Dictionnaire géographique, historique et statistique des 1856), p. 92, 97,98.
- GRESSER (Pierre) Pêche et pisciculture dans les eaux princières en Franche-Comté aux XIVe et XVe siècles (2008), p. 139
- Les santuaires du diocèse de Saint-Claude: leur histoire (1874), p. 649.
- [1]
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Nécropole tumulaire », notice no PA00125407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.