Villefrancœur

commune française du département de Loir-et-Cher

Villefrancœur est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villefrancœur
Villefrancœur
Blason de Villefrancœur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Agglopolys
Maire
Mandat
Pierre Montaru
2020-2026
Code postal 41330
Code commune 41281
Démographie
Gentilé Villefrancœurois
Population
municipale
423 hab. (2021 en évolution de −0,47 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 40″ nord, 1° 13′ 12″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 127 m
Superficie 18,08 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Veuzain-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villefrancœur
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Villefrancœur
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Villefrancœur
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Villefrancœur
Liens
Site web villefrancoeur.com

Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la région agricole de la Beauce, une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 15 en 2000, puis à 11 en 2010.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Villefrancœur se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 21,8 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[5].

Les communes les plus proches sont[6] : La Chapelle-Vendômoise (2,9 km) , Champigny-en-Beauce (3,5 km) , Tourailles (4,6 km) , Villemardy (5,1 km) , Landes-le-Gaulois (5,2 km) , Averdon (5,8 km) , Saint-Bohaire (6,4 km) , Villeromain (6,8 km) et Selommes (7,1 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 105 mètres à 127 mètres[11],[12].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Villefrancœur.

La commune est drainée par le Villay (km) et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4,37 km de longueur totale[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 641 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Statistiques 1991-2020 et records BLOIS (41) - alt : 119m, lat : 47°40'42"N, lon : 1°12'44"E
Records établis sur la période du 01-03-1990 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,5 3,4 5,1 8,5 11,7 13,4 13,4 10,6 8,1 4,5 2,2 7
Température moyenne (°C) 4,6 5,1 8,1 10,6 14,1 17,6 19,8 19,8 16,3 12,5 7,8 5 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,7 12,8 16,1 19,7 23,6 26,2 26,1 22 16,8 11,1 7,8 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
07.01.09
−16
09.02.12
−11
01.03.05
−5
06.04.21
−1,5
02.05.21
0,1
01.06.06
5,1
22.07.08
3,9
26.08.18
2,5
30.09.22
−3,1
29.10.1997
−11,7
30.11.10
−11,5
30.12.1996
−16
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16
13.01.1998
22,9
27.02.19
25,9
31.03.21
28,9
30.04.05
31,4
27.05.05
39
18.06.22
41,6
25.07.19
39,5
10.08.03
35,5
08.09.23
30,3
02.10.23
21,9
07.11.15
17,6
07.12.00
41,6
2019
Ensoleillement (h) 628 928 1 476 1 871 2 113 2 101 2 305 2 284 1 867 1 217 745 59 18 125
Précipitations (mm) 52,5 46,4 47,1 50,8 61,2 51,5 51,7 42,1 49,3 62 62,1 64,7 641,4
Source : « Fiche 41281001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Le territoire communal est entièrement inclus dans le site Natura 2000 la « Petite Beauce »[Note 2].

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[19]. Le territoire communal est inclus dans le site Natura 2000[20] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[21].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Villefrancœur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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Selon l'Insee, Villefrancœur est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 4],[25],[26].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (95,9 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (83,3 %), forêts (12,6 %), zones urbanisées (1,9 %)[13]. zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[13].

L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Villefrancœur, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[27].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Villefrancœur.

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [28].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [30].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefrancœur en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Villefrancœur en 2016.
Villefrancœur[31] Loir-et-Cher[32] France entière[33]
Résidences principales (en %) 88,8 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 7,5 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Villefrancœur est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34],[35].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

Toponymie

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Nom actuel

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La commune de Villefrancœur tire son nom de la dénomination « Villam Francori » adoptée au Xe siècle. Ces termes d'origine latine signifient :

  • Villam : « la ferme, le domaine rural » ;
  • Francori : « des Francs ».

Vers 1272, le nom du village évolue en Villa Francor (déclinaison des deux termes précédents).

Changements du nom de la commune

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Sous la Révolution, la volonté de soutenir le nouveau gouvernement (appelé première commune de Paris) a mené à un changement temporaire du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Villefrancœur adopta ainsi le nom de Commune-Francœur[39],[40].

Histoire

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villefrancœur devient formellement « commune de Villefrancœur »[41],[42].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43],[44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Villefrancœur est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46],[42],[47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Antoine Lavoisier et sa femme, tout en vivant à Paris, étaient installés au domaine de Freschines, dont le château est à trois minutes à pied au nord est du village depuis la rue Lavoisier.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Commune-Francoeur.

C'est vers 1793 que la dénomination actuelle (Villefrancoeur) est adoptée.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Villefrancœur est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Villefrancœur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec listes ouvertes et panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2007 Michel Jouanneau DVD  
2007 2014 Yves Monimart MODEM  
mars 2014 En cours Pierre Montaru[54],[55]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Selommes qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [58].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villefrancœur est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[59]. Trois stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[60] :

  • « C R 10 », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 120 EH , mis en service le [61] ;
  • « La Fontaine St Pierre », un équipement utilisant la technique par décantation à faible charge (lit), dont la capacité est de 500 EH , mis en service le [62] ;
  • « Budan », un équipement utilisant la technique du filtre biologique, dont la capacité est de 70 EH , mis en service le [63].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[65].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].

En matière de justice, Villefrancœur relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 423 habitants[Note 5], en évolution de −0,47 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
220397378381466429403402405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
440436455470456442463460433
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
426405436413410418451422390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
397355350411461462471473434
2018 2021 - - - - - - -
423423-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 219 hommes pour 204 femmes, soit un taux de 51,77 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,0 
6,4 
75-89 ans
5,9 
21,5 
60-74 ans
22,1 
26,0 
45-59 ans
22,5 
14,6 
30-44 ans
17,6 
13,7 
15-29 ans
13,7 
17,4 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villefrancœur selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[75]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 42 100,0 (100) 31 11 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 12 28,6 (11,8) 12 0 0 0 0
Industrie 2 4,8 (6,5) 1 1 0 0 0
Construction 7 16,7 (10,3) 4 3 0 0 0
Commerce, transports, services divers 15 35,7 (57,9) 10 5 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 4 9,5 (17,5) 3 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 14,3 (13,5) 4 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (15 entreprises sur 42) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (28,6 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 42 entreprises implantées à Villefrancœur en 2016, 31 ne font appel à aucun salarié et 11 comptent 1 à 9 salariés

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 28 en 1988 à 15 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 60 ha en 1988 à 153 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villefrancœur, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Villefrancœur (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76]
Nombre d'exploitations (u) 28 15 11
Travail (UTA) 36 19 15
Surface agricole utilisée (ha) 1 674 1 601 1 682
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 1 670 1 601 1 680
Céréales (ha) 1139 1042 1033
dont blé tendre (ha) 781 818 617
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 46 s
Tournesol (ha) 312 143 105
Colza et navette (ha) 211 298 395
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 162 0 1

.

Produits labellisés

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Vue d'un fromage cendré en forme de buche tronconique.
Sainte-maure-de-touraine.

La commune de Villefrancœur est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] d'un produit[79] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[80]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[81], le vin Val-de-loire[82] et les volailles de l’Orléanais[83],[79].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Freschines : château des XVIe et XVIIe siècles transformé au XVIIIe par l'architecte des Bâtiments du roi Jean-Baptiste Collet. Acquis en 1778 par le fermier général et célèbre chimiste Antoine-Laurent de Lavoisier. (domaine privé, ne se visite pas)
  • Église Saint-Pierre : l'église Saint-Pierre a presque été entièrement reconstruite au XVIe siècle. Elle se compose d'une nef et d'un chœur à chevet plat, de même largeur, s'ouvrant sur elle par une arcade à double voussure. L'ensemble de la voûte est couvert d'un lambris en châtaignier et la charpente est composée d'entraits et de poinçons octogonaux amortis par des bases moulurées. Des fenêtres en plein cintre s'ouvrent dans le mur sud, celle du chevet est murée. Un clocher-porche a été ajouté en 1867 par l'architecte Martin Monestier devant la façade et une chapelle au nord du chœur.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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SPORT : Quelques habitants de Villefrancœur jouent au football à Selommes (commune à 10 min de Villefrancœur) en U.11, U.13 et U.18.

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La couleur verte ne traduit pas une la présence d'une végétation, mais correspond à la couleur de légende d'un site Natura 2000 de type ZPS.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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