Villefranche-du-Queyran
Villefranche-du-Queyran est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Villefranche-du-Queyran | |||||
La mairie (octobre 2015) | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Nérac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Gouyou 2020-2026 |
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Code postal | 47160 | ||||
Code commune | 47320 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Queyrannais | ||||
Population municipale |
404 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 18′ 32″ nord, 0° 11′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 182 m |
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Superficie | 16,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Forêts de Gascogne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située dans le Queyran sur l'Ourbise.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Puch-d'Agenais, Anzex, Caubeyres, Leyritz-Moncassin et Saint-Léon.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-Curton à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 867,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Villefranche-du-Queyran est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), prairies (3 %), zones urbanisées (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Villefranche-du-Queyran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment l'Ourbise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1993, 1999 et 2009[16],[14].
Villefranche-du-Queyran est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[17],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
modifierLes archives historiques de la Gironde citent le locum de Villafranca et Cayranum pour les années 1286-1287 (tome I, p. 368), de Bilafranqua de Cayran pour l'année 1407 (tome VI, p. 219) et de Vilafranqua pour les années 1469 (tome V, p. 345) et 1590 (tome III, p. 216)[21].
Dans les registres communaux de naissances, mariages et décès de la commune, celle-ci est dénommée simplement Villefranche jusqu'en 1882, année où apparaît la terminaison -de-Queyran[22].
En occitan, le nom de la commune est Vilafranca deu Cairan.
Histoire
modifierLa bastide de Villefranche a été fondée en 1271 par le roi Édouard Ier d’Angleterre[23].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Queyrannais[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 404 habitants[Note 2], en évolution de −0,25 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Notre-Dame, construite, en style gothique, au XVe siècle au cœur de la bastide, à l'époque des guerres de Religion, pour pallier l'éloignement de Saint-Savin ; au cours de la seconde partie du XIXe siècle, les chapelles formant transept sont surélevées et le clocher surmonté d'une flèche de 33 mètres, l'ensemble ajoutant une touche de style néo-gothique au bâtiment[31].
- L'église Saint-Savin, construite au XIIe siècle en style roman et dont la nef et le portail ont été rebâtis au XIVe siècle, possède un chœur roman d'origine, à double rangée d'arcades et décoré de chapiteaux remarquables[32] ; L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1875[33].
- Tours de garde, vestiges du château du XIIIe siècle.
- Vestiges de remparts de la bastide du XIIIe siècle.
- Lavoir du XIXe siècle au sud du bourg, sur l'Ourbise.
-
L'église Notre-Dame en face de la halle (octobre 2015)
-
La halle en face de l'église (octobre 2015)
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Blason sculpté en face de la halle (octobre 2015)
-
Le monument aux morts près de la mairie (octobre 2015)
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean Castaing, général de l'armée de l'air française commandant la région Sud-Ouest.[réf. nécessaire]
- Jacques Lemarchand (1908-1974), romancier (RN 234, Parenthèse, Geneviève, etc.), critique littéraire, qui fit connaître le théâtre d'Eugène Ionesco.[réf. nécessaire]
Héraldique
modifierBlason | D'azur à la tour côtoyée d'un entremur senestre d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Villefranche-du-Queyran et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Villefranche-du-Queyran ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Villefranche-du-Queyran », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Paroisse de Villefranche-du-Queyran dans le fonds Durengues, site des Archives départementales de Lot-et-Garonne, consulté le 26 octobre 2015.
- Registre d'état civil de Villefranche-du-Queyran, NMD 1883-1902, cote 4_E_321_11, p. 16/301, consulté le 26 octobre 2015.
- Villefranche-du-Queyran sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
- Amicale des Maires de Lot-et-Garonne
- « Jean-Marie Gouyou est devenu premier édile », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
- Nom des habitants de la commune sur le site « habitants.fr », consulté le 26 octobre 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Église Notre-Dame sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
- Eglise Saint-Savin sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
- « Notice MH de l'église Saint-Savin », notice no PA00084265, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.