Virginie Griess-Traut

féministe et pacificiste

Virginie Griess-Traut, née le à Colmar et morte le à Colombes est une militante féministe et pacifiste française, oratrice et actionnaire de plusieurs entreprises fouriériste.

Virginie Griess-Traut
Virginie Griess-Traut.
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
ColombesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Virginie TrautVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Virgine Griess-Traut naît dans une famille protestante aisée[1].

Le , elle épouse Jean Griess, un représentant de commerce qui partage son intérêt pour l'organisation sociale phalanstérienne (inspirée des principes fouriéristes d'autosuffisance et de coopération.)[2]. Tous deux prennent le nom de Griess-Traut et quittent la France pour l'Algérie, où ils restent vingt-cinq ans[1]. À Alger, ils forment une communauté avec d'autres fouriéristes et financent de nombreuses initiatives grâce à sa fortune personnelle créant une école[3], une boulangerie, une épicerie et un jardin d'enfants selon la méthode de Friedrich Fröbel[1] .

Au début de la guerre franco-prussienne de 1870, Virgine Griess-Traut demande à la presse de dénoncer cette guerre marquant ainsi le début de son activisme pacifiste[1]. Le couple rentre en Europe vers 1874 pour habiter en Suisse.

En 1877, elle écrit le Manifeste des Femmes contre la guerre[4] qui est signé notamment par Marie Goegg-Pouchoulin, Christine Lazzati, Louise de Virte et Mathilde Hunziker[1]. En 1885, elle propose un comité d'arbitrage sur l'indépendance de l’Afghanistan[5].

En 1889, lors du Congrès international des femmes à Paris pour lequel elle est vice-présidente[1], elle s'exprime en faveur de la mixité dans les écoles[6].

Virgine Griess-Traut se bat également pour la cause féministe en étant vice-présidente de la Société pour l’amélioration du sort de la femme et la revendication de ses droits avec les présidentes successives Maria Deraismes et Anna Féresse-Deraismes[1]. Elle est aussi membre de la Ligue française pour le droit des femmes et de la Fédération française des sociétés féministes[1].

Elle meurt le 9 décembre 1898. Son oraison funèbre est prononcée par Anna Féresse-Deraismes[7].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h DESMARS Bernard, « Traut (dite Griess-Traut), Virginie (Marie) : Dictionnaire biographique du fouriérisme », sur www.charlesfourier.fr, (consulté le )
  2. (en) « Fourierism | social reform philosophy », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. (en) James McMillan et Professor James F. Mcmillan, France and Women, 1789-1914: Gender, Society and Politics, Routledge, (ISBN 978-1-134-58958-6, lire en ligne), p. 128
  4. (en) Karen M. Offen, European Feminisms, 1700-1950: A Political History, Stanford University Press, (ISBN 978-0-8047-3420-2, lire en ligne)
  5. (en-US) Amanda Verdery Young, « Virginie Griess-Traut », sur Women In Peace (consulté le )
  6. Françoise Thébaud et Michelle Zancarini-Fournel, Coéducation et mixité, Presses Univ. du Mirail, (ISBN 978-2-85816-706-7, lire en ligne)
  7. DESMARS Bernard, « Féresse-Deraisme, (Antoinette Marie) Anna : Dictionnaire biographique du fouriérisme », sur www.charlesfourier.fr, (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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