Viviers-du-Lac

commune française du département de la Savoie

La commune française du Viviers-du-Lac est une située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Viviers-du-Lac
Viviers-du-Lac
La mairie et l'église de Viviers-du-Lac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Robert Aguettaz
2020-2026
Code postal 73420
Code commune 73328
Démographie
Gentilé Viviérains
Population
municipale
2 271 hab. (2021 en évolution de +3,09 % par rapport à 2015)
Densité 576 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 55″ nord, 5° 54′ 23″ est
Altitude Min. 228 m
Max. 389 m
Superficie 3,94 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Motte-Servolex
Législatives Première circonscription
Localisation
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Viviers-du-Lac
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Viviers-du-Lac
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Viviers-du-Lac
Liens
Site web viviersdulac.fr

Géographie

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Vue aérienne de Viviers-du-Lac (la commune en arrière-plan étant Méry).

Localisation

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La commune de Viviers-du-Lac se situe en Savoie, entre Chambéry et Aix-les-Bains, en bordure de la rive sud-est du lac du Bourget.

Son territoire s'étend sur 3,94 km2 avec une partie située sur le lac du Bourget dénommée le hameau de Terre-Nue.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes de Viviers-du-Lac sont Tresserve et Aix-les-Bains sur quelques mètres au nord (au niveau du golf), Drumettaz-Clarafond au nord-est, Méry à l'est, Sonnaz au sud-est, Voglans au sud-ouest et Le Bourget-du-Lac à l'ouest.

Géologie

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Hydrographie

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Le territoire de la commune borde les rives sud-est du lac du Bourget.

Depuis le début des années 90, le Conservatoire du littoral possède, sur la commune et sur la commune voisine du Bourget-du-lac, des zones humides : une zone d'une quarantaine d'hectares dénommée « triangle Terre-Nue - Les Blaches »[1], inclus dans une zone Natura 2000, inscrit à l’inventaire des zones humides et au schéma régional de cohérence écologique (SRCE), ainsi que le « domaine de Buttet »[2], de plus de 360 hectares autour du château Thomas II, qui contient un sentier d'interprétation et un observatoire ornithologique.

Transports et voies de communication

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La commune est traversée à l'ouest par l'ancienne route nationale 201, aujourd'hui route départementale 1201, qui relie Chambéry à la frontière suisse et prolonge la voie rapide urbaine de Chambéry. À l'est, l'ancienne route nationale 491, aujourd'hui route départementale 991, longe la première mais dessert le chef-lieu de Viviers-du-Lac.

Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) et est desservie par la gare de Viviers-du-Lac, unique gare encore en service commercial entre Chambéry et Aix-les-Bains. La gare est desservie par les TER Rhône-Alpes assurant les liaisons entre Ambérieu-en-Bugey et Chambéry. Les autocars TER desservant la commune marquent leur arrêt non pas devant la gare mais devant l’église située à une centaine de mètres.

Terre-Nue vue des Mottets (printemps 2017)

Viviers-du-Lac est par ailleurs desservie par les bus du réseau de bus urbains Ondéa. La ligne principale no 1 reliant Aix-les-Bains au Le Bourget-du-Lac dessert une grande partie du territoire de la commune. Les lignes de proximité 10 et 12 desservent également la commune en période et aux horaires scolaires.

La plus grande rue est la rue Antoine-Montagnole en parallèle de la mairie, de l'école et de l'église.

Le hameau de Terre-Nue, situé au bord du lac, dépendant de la commune de Viviers-du-Lac, dispose d'un port et d'une cale à bateaux. Il est traversé par la rue piétonne Colonel-Bachetta[3] qui rejoint la route D1201.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Viviers-du-Lac est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[5],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[6]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), eaux continentales[Note 4] (21,4 %), zones humides intérieures (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), forêts (2,9 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Le nom de la commune apparaît dans les documents médiévaux sous la forme ecclesia de Vivariis (vers 1120), ecclesia de Viveriis (1152-1340)[12] ou encore Viveria (1488)[13],[14]. À partir du XVIIIe siècle[12] et jusqu'en 1956, la forme en usage était Le Viviers[13],[14].

Le toponyme de Viviers-du-Lac, associant l'ancien nom de la commune et le syntagme « lac », marquant la position riveraine du lac du Bourget, est adoptée par décret le [12],[15],[16].

Le nom Viviers trouve son origine dans le mot vivier, dérivant du latin vivarium, « garenne, vivier », soit un réservoir où sont placés les poissons[14],[13].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Le Vevyé, selon la graphie de Conflans[17].

Histoire

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Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1912 1925 Antoine Montagnole.   Conseiller municipal de 1900 à 1912 puis maire de 1912 à 1925. Elu conseiller d'arrondissement en 1928. Officier du Mérite Agricole, Officier d'Académie, Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaille d'Honneur départementale et communale de Vermeil.
10 novembre 1957 mars 1983 Henri Blanc[18]    
avant 1988 ? Gilbert Perruisset    
mars 2001[19] En cours
(au 2 août 2020)
Robert Aguettaz DVG Employé
Vice-président de la CA Grand Lac
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Ses habitants sont appelés les Viviérain(e)s[12],[15].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 2 271 habitants[Note 5], en évolution de +3,09 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
222189286370481500488465513
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
481502551451463437452425418
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
400456467454508626669711775
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
9711 1441 4911 7511 8142 0562 2032 2862 271
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune de Viviers-du-Lac est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

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La commune est située dans l'aire de distribution du quotidien régional, Le Dauphiné Libéré.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Clocher de l’église.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 264-269. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « TRIANGLE TERRE NUE - LES BLACHES - Conservatoire du littoral », sur www.conservatoire-du-littoral.fr (consulté le )
  2. « DOMAINE DE BUTTET - Conservatoire du littoral », sur www.conservatoire-du-littoral.fr (consulté le )
  3. « Georges BACHETTA (2 septembre 1891 - 27 mars 1969) », sur Georges BACHETTA (2 septembre 1891 - 27 mars 1969) (consulté le ).
  4. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Viviers-du-Lac ».
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  10. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b c et d Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 264, Introduction.
  13. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 505..
  14. a b et c D'après Henry Suter, « Viviers », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  15. a et b « Viviers-du-Lac », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  18. [PDF] « Henri Blanc, serviteur de Viviers-du-Lac »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur viviersdulac.fr, Viviers-du-Lac Bulletin municipal, , p. 11.
  19. [1]
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.