Viviers (Moselle)
Viviers est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Viviers | |
Église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Bertrand Cézard 2020-2026 |
Code postal | 57590 |
Code commune | 57727 |
Démographie | |
Population municipale |
125 hab. (2021 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 29″ nord, 6° 26′ 10″ est |
Altitude | Min. 234 m Max. 293 m |
Superficie | 7,2 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Viviers[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Viviers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), forêts (34,3 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (3,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierAnciennes mentions[13] : Bibera (1024), Castrum de Viviers (vers 1150), Vivaria & Vivariis (1222), Vivuers (1460), Fievers (1552), Vivier et Vyvier (1566), Weiher (1915-1918 et 1940-1944).
Du latin vivarium (« vivier »).
Histoire
modifier- Dépendait de l'ancienne province du Barrois.
- Seigneurie des comtes de Salm, barons de Viviers du XIIIe siècle au XVIe siècle.
- Le château fut détruit en 1642 sur ordre de Richelieu.
- Ancien prieuré bénédictin de Mettlach en 1024, devenu chapitre des chanoines de la congrégation de Notre-Sauveur en 1625.
- En 1459, il y avait un marché hebdomadaire et deux foires annuelles.
- Village sinistré en 1944.
- De 1790 à 2015, Viviers était une commune de l'ex-canton de Delme.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 125 habitants[Note 3], en évolution de −0,79 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Vestiges gallo-romains : tuiles, monnaies.
- Ancienne motte castrale et son fossé ; vestiges et site du château de Viviers XIIe siècle. Acheté vers 1179 par l'évêque de Metz Etienne de Bar fut donné peu après aux comtes de Bar et tenu en fief de ces derniers, dès le début du XIIIe siècle par les comtes de Salm qui la gardèrent jusqu'au XVIe siècle. Restaurée et remaniée entre 1571 et 1581 par le comte Jean de Salm. Les Français l'occupérent en 1634, fut repris par les Lorrains en 1635. En juillet 1642 après un siège de quatre jours, François du Hallier s'empara du château sur ordre de Richelieu. Démantèlement des bastions et d'une grande partie des bâtiments, subsistaient encore en 1770-1780 la chapelle et les prisons. Vendu au roi de France en 1784. Les derniers bâtiments furent démolis avant 1850 sauf les écuries.
- Cimetière allemand.
Édifices religieux
modifier- Église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie (XVIIIe siècle).
- Ancien prieuré de Viviers. En , Conrad II le Salique, roi des Romains, donnait à Udelin le domaine qu'il avait à Viviers. Dans les années qui suivirent fut fondé un prieuré, sous l'invocation de Notre Dame, à l'initiative de l'abbaye de Mettlach. Mis en commende au XVe siècle, ce prieuré fut supprimé en 1625 après son acquisition par le prince de Vaudémont, seigneur de Viviers, qui y fit envoyer des chanoines réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur pour en entreprendre la réforme. Les anciens bâtiments furent alors détruits et remplacés par un nouvel établissement dont les chanoines prirent possession en 1630. L'ensemble se composait de quatre corps délimitant une cour carrée, l'aile Nord étant l'église. Un prieur, cinq prêtres et un frère résidaient en 1736. Sous la Révolution, le couvent fut acquis comme Bien National par la commune et plusieurs propriétaires privés. Le début du XIXe siècle vit disparaitre les ailes Nord et Ouest. C'est sur l'emplacement de cette dernière que devait être construite par la suite l'église paroissiale actuelle. L'aile Sud, qui fait partie du domaine communal, a servi de presbytère jusque vers 1980. Au sud-est du village, les deux ailes conservées du prieuré et l'église paroissiale adjacente sont bâties sur une éminence dominant le site de l'ancien château, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
- Presbytère des chanoines (1625).
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | Bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Viviers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Viviers et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Viviers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.