Vol United Airlines 629

accident aérien en 1955, dû à un attentat à la bombe
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Le vol United Airlines 629 , immatriculation N37559, est un vol commercial américain victime d'une explosion d'origine criminelle le .

Vol United Airlines 629
Un Douglas DC-6 de United Airlines
Un Douglas DC-6 de United Airlines
Caractéristiques de l'accident
Date
TypeAttentat à la bombe
SiteLongmont, Colorado
Coordonnées 40° 12′ 00″ nord, 104° 57′ 22″ ouest
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilDouglas DC-6 B
CompagnieUnited Airlines
No  d'identificationN473DA
Passagers39
Équipage5
Morts44 (tous)

Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)

Le Douglas DC-6 B, nommé Mainliner Denver, a été détruit par une charge de dynamite placée par Jack Gilbert Graham dans les bagages enregistrés par sa mère. L'explosion s'est produite au-dessus de Longmont, dans le Colorado, alors que l'avion était en route de Denver au Colorado à Seattle, Washington via Portland en Oregon, le . Les 39 passagers et cinq membres d'équipage ont tous été tués dans l'explosion et le crash.

Très rapidement, le FBI suspecte un acte criminel et décide de vérifier les antécédents des passagers. L'un d'eux retient particulièrement leur attention : il s'agit de Daisie Eldora King (53 ans), une femme d'affaires de Denver, qui devait rendre visite à sa fille en Alaska. Des coupures de journaux concernant son fils, John Gilbert Graham (23 ans), sont retrouvées dans son sac à main. L'homme est déjà titulaire d'un casier judiciaire, puisqu'il a notamment été condamné pour forgerie à Denver en 1951. Il s'avère également que peu de temps avant le drame du vol 629, Graham avait touché l'assurance de biens d'un restaurant appartenant à sa mère détruit dans une explosion de gaz suspecte. Ajouter à cela, la relation tumultueuse que Graham entretenait avec sa mère (qui l'avait placé dans un orphelinat pendant la grande dépression et ne l'avait jamais récupéré par la suite) et le fait qu'il était le bénéficiaire de ses polices d'assurance-vie et de son testament, et les enquêteurs ont déjà le mobile du crime. Leurs craintes sont confirmées lorsqu'ils fouillent la voiture et la maison de Denver, où ils retrouvent du fil et d'autres pièces pour fabriquer des bombes. Moins de deux semaines après la catastrophe, Graham avoue avoir placé une bombe à retardement composée de bâtons de dynamite dans la valise de sa mère. John Graham connaîtra le même sort qu'Albert Guay (dont il s'est vraisemblablement inspiré) puisqu'il sera condamné à mort[note 1] et exécuté dans la chambre à gaz du premier pénitencier d'État du Colorado à Cañon City, le .

Notes et Références

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  1. Avant le 14 juillet 1956, il n'existait aucune loi criminalisant la destruction intentionnelle d'un aéronef aux États-Unis, par conséquent John Graham ne fut condamné que pour le meurtre au premier degré de sa mère et non pour la destruction de l'appareil, ni pour la mort des 43 autres passagers et membres d'équipage.

Références

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Voir aussi

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Article connexe

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Bibliographie

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  • (en) Field, Andrew J. : Mainliner Denver: The Bombing of Flight 629. Boulder, Colorado, Johnson Books, 2005 (ISBN 1-55566-363-X).
  • (en) Gero, David : Flights of Terror. Haynes Publishing, 1997 (ISBN 1-85260-512-X).
  • (en) « Safety : UAL DC-6B Explodes, Man Indicted », Aviation Week, New York (États-Unis), McGraw-Hill, vol. 64, no 25,‎ , p. 123, 125, 127, 129 & 133 (ISSN 0005-2175, lire en ligne, consulté le ).